Je comprends d’autant mieux la démarche que j’ai fait exactement la même chose au même endroit il y a une vingtaine d’années… et je pense que ça peut être une bonne idée, surtout dans la mesure où, contrairement à moi, tu es aussi inscrit à un stage avec un moniteur, et à échéance assez prochaine en plus (pour moi, ça a été à échéance jamais, et c’est peut-être encore un peu dommage 20 ans après)…
Pour du pur gonflage, avec la ferme intention et précaution de ne pas te mettre en situation d’avoir les pieds à plus d’ 1m38 du sol, je te recommanderais même une aile qui ne soit pas un paquebot d’école mais plutôt quelque-chose qui exige un peu de précision et communique nettement plus directement tout ce qui se passe, par les freins ET par la sellette. Pour moi c’était une Ozone Octane un peu trop grande et je te recommanderais bien la même si certains ont réussi à en conserver correctement dans leur grenier lyonnais. Mais il y a aussi d’autres excellentes références d’ailes sensibles et pédagogiques au gonflage beaucoup plus récentes, par exemple dans le créneau des enB pointues “de 2012 à 9,99 €” (Nova Mentor 2) ou des enC compactes “de 2012 à 9,99 €” (Ozone Delta 1). En versions allégées ça serait encore mieux, sauf pour les élévateurs qui ne doivent quand-même pas être en drisse dyneema, pour ressembler à la voile école que tu connaîtras en stage qui, elle, sera un paquebot, car elle devra te ramener au sol à l’endroit après avoir eu les pieds à plus de 1m38 du sol !
Et la sellette cuissarde la plus souple et légère sera la meilleure pour courir à l’aise et tout sentir ailleurs que dans les couilles, sans trop avoir envie de “s’asseoir” pour décoller donc. Pour ce qui est de la sellette, ça peut très bien déjà être ton investissement dans ta future sellette de vol rando durable et que tu demanderas à utiliser pendant ton stage, mais alors il faut bien pouvoir l’essayer avant de payer le prix, et avouons que tu ne peux pas encore précisément envisager ton idéal d’ergonomie et de confort en vol… Charrue et boeufs… Poule et oeufs…
Bonne suite cher “successeur” (pour info, mon Ozone Octane était le proto définitif de Bruce Goldsmith, avait 200 heures (de mise à l’épreuve en tout genre j’imagine mais un rapport de révision correct quand-même) et il me l’avait “quasi-donnée” alors qu’elle était encore en pleine vogue sur le marché du neuf, mais il faut dire que cette perle a battu tous les records de durée de vente puisqu’il a fallu qu’Ozone se remette à en produire sous la pression des fans (et des acrobates) plusieurs années encore après l’avoir retirée du catalogue !).