Parapente = sport extrême => qu'est-ce qui vous attire dans cette activité ?

Le parapente est souvent considéré par la société comme un sport extrême. Le débat n’est pas là, tout le monde est bien d’accord que le parapente est un sport dangereux après est-il à comparer au basejump ???

Ma réflexion du soir est donc sur les raisons qui nous ont poussé et continuent à nous pousser à pratiquer cette activité à risque.

Voici un texte intéressant pour alimenter cette réflexion : http://www.psychologies.com/Bien-etre/Forme/Sports/Articles-et-Dossiers/Extreme-que-cache-le-gout-du-risque#1

Ya même un passage sur le parapente dont voici l’extrait :
“Chez moi, elle dépend avant tout de l’action, de l’imprévu, explique Eric Escoffier, as du vol en parapente. Lorsqu’il y a cette fragilité de la vie – qui tient – face au gigantisme des éléments.”

YoDav

Les psychologues choisissent leurs clients.

http://www.zapiks.fr/one-step-beyond-trailer.html

un ptit passage sur la pratique du base jump :slight_smile:

premièrement il est facile de trouver extrême tout ce que l’on ne connais pas, au même titre que les premiers a monter dans les trains ou a conduire des voitures qui roulaient a plus de 50 km étaient a une époque considérés comme des trompes la mort.
on fait grand cas aujourd’hui des navigateurs au long cours sans penser qu’il y a 150 ans un simple mousse avait moins de chances qu’eux de revenir saluer sa mêre.
de même la pratique des pionniers du parapente bien qu’a priori plus sage demandais un engagement et une prise de risque plus importante qu’a l’heure actuelle du fait qu’ils avaient tout a défricher en même temps alors qu’a l’heure actuelle on sait calculer grosso modo le comportement des ailes.
plus que la prise de risque ce qui m’attire dans le parapente c’est la possibilité d’évoluer dans un environnement immatériel en 3 dimensions, ne pas être limité a la ligne de crête qui bloque l’horizon en faisant un sport qui n’est pas soumis au carcan des entrainements plurihebdomadères tout en gardant une bonne ambiance entre pratiquant.
donc ai je une activité potentiellement dangereuse oui surement
ma pratique est elle extrême, non

Sympa ton trailer je n’avais jamais vu !

Je crois qu’on est tous des drogués en fait et que peut importe la raison psychologique pour laquelle on a commencé alors que 80% de la population ne montrait jamais en parapente…et bien nous maintenant on a bien du mal à s’en passer tellement c’est bon !

C’est clair que je n’essaierai jamais le Base-Jump car si le parapente c’est de la cocaïne le base c’est sans doute de héroïne !

clairement c’est une activité pour bcp avant d’etre un sport.

:pouce:

:+1:
pour moi, l’adrenaline a une part importante, mais pas prépondérante.
c’est vrai que passer la ligne de cretes est plus satisfaisant que les waggas à raz le deco :slight_smile:

Le plaisir du vol, avec 100% d’autonomie (un sac à dos, une taupinière, et hop !).

karma+ et je rajouterai que le vrai danger est de ne pas avoir de passion dans la vie car pour moi voler c’est simplement se sentir vivant

Voici mes réflexions :

Sauf pour les “fils de” (moniteur, ou qui habitent sur le plateau de St Hil), où les enfants reproduisent les “exploits” de leur parents…on commence sans doute ce type de sport pour se prouver qqch à soi même, se prouver qu’on est différent et qu’on est “CAP DE”…se mettre en l’air n’est pas naturel, on parle bien de la prise en charge du passager quand on passe la Qbi, de la gestion de son stress…il a peur, il ne connait pas encore le plaisir de voler en parapente et pourtant il est là prêt à “sauter” (comme on entend si souvent) :o !

Qu’est-ce qui fait courir les amoureux du risque ?
Presque tous tentent de s’approcher de la mort pour l’apprivoiser. Sans réellement chercher à se détruire, ils se disent intérieurement : " Je me fais peur, donc j’existe. "

Puis on devient addict car c’est beau, c’est magique de voler et c’est magnifique et tout cela nous fait “oublier” inconsciemment le risque.
Avec l’habitude, on s’habitue au risque, il ne nous effraie plus et on a l’impression de pouvoir le dompter le maitriser car on est des cracs en pilotage avec toute l’expérience acquise :)…on dompte le danger…yes on est plus fort que lui ! On vit !

A chaque vol notre corps fabrique de l’endorphine qui est une drogue naturelle…on a encore la tête dans les nuages en repensant à notre vol au bar…putain je plane encore c’était bon aujourd’hui ce vol était ENORME, j’ai du mal à revenir sur terre…ah elles sont bonnes ces drogues naturelles !

Et donc comme tout drogué on a du mal à s’en passer car on recherche cette sensation de plaisir et on oublie certainement ce risque qu’on occulte dans notre inconscient
On en parle parfois à nos amis parapentistes pour se déculpabiliser un peu…surtout pas à notre famille hein ! Faudrait pas leur faire peur non plus car ils ne comprendraient pas comme on a du mal à comprendre pourquoi des alcooliques ou des héroïnomanes replongent après x cures de des-intox alors qu’ils risquent de mourir avec leur comportement !

=> certains ont besoin d’événements important comme la naissance d’un enfant pour s’en rendre compte et faire évoluer leur pratique ! Certains arrêtent même le parapente (ou la moto, la montagne, etc…) à la naissance de leur premier enfant !
D’autres n’y arriveront jamais vraiment et resteront accros toute leur vie sauf à trouver une drogue de substitution !

Voilà c’était mes réflexions du soir :dent:

pas confondre endorphines et adrenaline :prof:

je crois pas que la course a pieds soit à classer dans les sports extremes ou à risques …

http://entrainement-sportif.fr/endorphine.htm

Non j’pensais plus à l’endorphine…mais tu as sans doute raison c’est p’tet plus l’adrénaline.
Voici un autre article intéressant : http://revue.medhyg.ch/article.php3?sid=32174

Ou alors ya p’tet un peu des 2 :o
Le parapente est certes moins endorphinogène que la course à pied ou le vélo mais pour avoir analysé mon rythme cardiaque en vol je peux te dire que c’est surprenant :slight_smile:

a mon avis, au vu des besoins de sensibilité et de réactivité nécessaire au pilotage d’un parapente le corps est plus a fabriquer de l’adrénaline qui justement améliore la réactivité, que l’endorphine qui est surtout la pour faire diminuer la sensation a la douleur et permet de se détacher de la lassitude de l’activité en cours.

ensuite je ne dit pas que certains, au même titre que le saut a l’élastique et d’autres activités a sensations aient besoin de se lancer un défi pour passer le pas et surmonter sa peur, et se sentir vivant, mais pour moi l’avant premier vol de parapente tenais plus de l’anticipation que de la peur, et le premier vol a été pour moi le retour dans les rêves de vols que je faisais gamin, ou une simple impulsion des jambes permettais de décoller et que la pensée dirigeait le vol en hauteur et en direction. quant aux appréhension elle ne sont que transitoires quand je me retrouve dans une aérologie que j’ai du mal a comprendre.

:+1:

La passion de voler qui me hantait depuis ma plus tendre enfance, et l’adrénaline est beaucoup moins ressentie que l’endorphine (pour ma part).

:vol:

?

Ca doit bien faire 15 ans qu’Escoff a disparu en montagne en Himalaya.

Idem. Je ne cherche en aucun cas le grand frisson. Je veux juste voler, dans les conditions de sécurité maximum.
J’ai eu une fois la chance, adolescent, de faire un baptême. Ayant enfin les moyens financiers de faire du parapente, je compte devenir autonome le plus vite possible (météo et emplois du temps ont contrarié ma progression ces derniers temps…) afin de passer de longues heures loin du sol.
Je ne conçois pas le parapente, tel que je veux le pratiquer, comme un sport extrême. C’est certes une activité risquée (13 morts pour 30 000 pratiquants en France l’année dernière de mémoire, soit cinq fois plus en proportion que pour les voitures…), mais je vois cette pratique comme un loisir, un moyen de me détendre, de m’évader, d’évacuer le stress, pas comme une source d’adrénaline.
Franchement, après une journée de boulot bien chiante, rien de tel qu’un petit soaring tranquille sur fond de coucher de soleil pour évacuer tous les tracas et les frustrations accumulés.

Tout d’abord, il faut savoir que le magazine psychologies est une grosse merde intersidérale. Tout ceux qui font de la psycho vous le diront. C’est un magazine de vulgariZation (avec un z comme “vulgarize”…)

Je pense que dans les sports “extrêmes” ou “à risque” on passe par plusieurs étapes suivant la bouteille que l’on prend avec les années de pratiques.

Les motivations ne sont pas les mêmes quand on débute un sport, qu’au bout de 15 ans de pratique.

On cherche l’adrénaline quand on est jeune. En vieillissant, c’est autre chose qui nous attire dans une activité.

Pour moi, le plaisir de pratiquer le ski ou le VTT malgré respectivement 25 ans et 15 ans de pratique, c’est avant tout le fait d’être en montage et de parcourir un itinéraire esthétique.
C’est aussi le plaisir d’enchainer des difficultés avec une certaine facilité et de la décontraction, de descendre proprement.

De temps en temps ca fait pas mal de faire un truc un peu plus technique, délicat ou difficile, pour retrouver un peu ce “stress” et cette sensation d’euphorie à l’arrivée, avec l’impression d’avoir “vaincu les éléments”. Mais personnellement c’est pas ce que je recherche aujourd’hui.

Si je me suis mis au parapente, c’est d’abord pour aborder une nouvelle manière de pratiquer la montagne. Descendre en volant de la ou je ne peux pas descendre en VTT ou en ski.
L’envie de voler étant, on ne peux pas faire que du vol rando, j’apprécie également de voler sur site.

Le parapente a cet avantage de procurer une satisfaction très agréable, quand on réussi à trouver un thermique pour s’extraire du bocal. Surtout quand on s’est battu pour essayer de tenir, dans l’attente du thermique salvateur.

L’ambiance est également très sympa, car finalement, les gens qu’on rencontre à l’attéro, sont des gens “heureux”. Heureux d’avoir voler, 10 min, 1h, 6h… Parfois la déception est présente quand on a pas réussi à faire ce qu’on voulais, mais globalement, les gens sont contents d’être la.

Et dans un monde comme le nôtre, peuplé de frustrés au travail, de frustrés de la vie en général, ça fait du bien, une fois par w-e, de rencontrer des gens content d’être là !

Même si il y a des “poseurs” dans ce sport, qui passent bcp plus de temps à se la péter à l’attéro ou au déco, qu’à voler, l’ambiance est globalement très sympa.
Bien plus que dans d’autres sports que je pratique.

Pourquoi j’aime le sorbet a la framboise? Parce que c’est bon.
Pourquoi j’aime le parapente? Parce que c’est bon.

David, j’ai l’impression que t’as une sacrée tendance à vouloir réduire le parapente à UN type d’activité, UNE vision de cette pratique, UNE motivation personnelle à pratiquer… et que tu calques sans doute beaucoup ton ressenti sur la pratique générale.

Perso, j’ai l’impression que les pratiques et les motivations des parapentistes sont assez variées. Entre ceux qui ont d’abord cherché un moyen de redescendre rapidement de la montagne, ceux qui rêvaient de voler depuis tout petit et ceux qui recherchent le grand frisson, ça fait déjà quelques profils différents…

Le parapente est tellement varié que je trouve toujours dommage de le réduire à une seule forme de pratique, de plaisir ou d’accomplissement…

Je pense aussi qu’il faut peut-être que tu t’interroges sur tes propres motivation profondes qui te poussent à faire du parapente…

On a parfois l’impression que tu vas chercher ailleurs les excuses ou les raisons qui te font pratiquer…

:grat:
http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/accidentologie%20parapente%202011.pdf

[i] DE 2007 A 2011:

  • Les décès varient de 6 à 10 sur la période avec 6 décès à déplorer en 2011 (1° octobre 2010 au 30 septembre 2011)[/i]