partir en cross : Les challenges des oisillons qui sortent du nid...

Ouep c’est vrai que c’est pas mal instructif karma+

C’est comme si c’était fait :pouce:

c’est simpa ces questions!

merci gwen35 pour ton intervention
je ne suis pas encore crosseur mais j’ai lu l’article avec beaucoup d’interret
c’est parfait karma+

Salut,

Je suis actuellement dans la situation du petit piou-piou qui aspire à crosser.
J’ai environ une soixantaine de vols dont 35 ploufs durant l’hiver.

  • J’ai commencé le parapente à la fin de l’été 2005 par un stage init comme tout le monde (enfin je l’espere) ROTFL

  • Ensuite mon Brevet de Pilote Initial en poche (la classe :mdr: ) j’ai engrangé les ploufs et les heures de gonflage et surtout des heures devant les différentes vidéos et différents livres/magazines à observer ce que faisaient les cadors et à essayer dacquerir de petites bases en meteo . En effet à mon humble avis il est important de savoir bien piloter avant de faire quoi que ce soit d’autre, je vois trop de gens qui ont 200 vols dont la plupart en thermique équipés de cockpit avec gps et vario faire leur approche et freiner complétement leur voile à 5 mètres du sol puis atterir lourdement sur les fesses (avec uin grand sourire bien sur). Donc voila mangez de ploufs et du gonflage et surout :taupe: (au début du moins)

  • Puis arrive l’été et avec elle l’envie de monter encore une fois j’ai lu des bouquins et observé des bons sur les différents sites où je me suis rendu (dailleurs merci aux gens qui volent bien c’est trés instructif :prof: ). Et puis quand je le sentais bien pour moi (au niveau conditions meteo) je me mettais en l’air, je me rappelel de mon premier vol en thermique ou j’étais tout content de sortir 50 mètres au dessus du deco, aprés tout s’enchaine naturellement on monte de plus en plus haut on peut se mettre dans des aérologies de plus en plus forte (je continue à faire du gonflage dés que je le peux).

  • Et puis arrive le jour fatidique où tu arrives au mont-myon avec pleins de gentils cumulus à perte de vue, pratiquement pas de vent meteo, tu te mets en l’air, dix minutes aprés tu es au plaf et là tu te dis bon ben je crois que je vais me casser et tu te barres un peu au pif tu fais un simili triangle et en rentrant chez toi tu regardes sur google earth et OH MIRACLE jai fait 7km :jump:
    Depuis j’essaie de me barrer le plus souvent possible mais toujours avec lidée de revenir (comme ça ça te force à chercher les bons endroits où aller pour se refaire et pas partir à 1300m puis transiter tout droit en plaine pour aller se vacher et dire quon a fait 6km).

Donc voila si je resume je pense que limportant pour aborder le cross c’est d’abord d’être un bon pilote puis ensuite de savoir saisir le bon moment, la journée où tout les bons vont faire 100km mais où le petit piou-piou n’en fera lui que 6 mais quel bonheur!!!
Pour ce qui est de la question du vario jai toujours volé sans jusqu’à il y a 2 vols (on m’en a donné un) mais bon j’ai d’abord commencé par couper le son (j’aime bien être au calme quand je vole :soleil: ) et puis je me suis rendu compte que je le regardais en moyenne 2-3 fois par vol donc finalement ça me sert pas à grand chose à part faire des statistiques, par contre je trouve la fonction altimètre beaucoup plus utile surtout quand on est haut, ça permet d’aiguiller ses choix (savoir si on fait demi tour où pas par exemple).

Voilà j’espère ne pas avoir dit trop de conneries mais bon j’avais rien à faire, il pleut :jump:

Bon vols :vol:

bon je fais juste un retour sur ce que tu viens de poster :

je remet un coup de : je ne suis pas un cador :prof: j’ai un peu moins de 100 vols et environ 12 kms de cross à mon actif au meilleur d’entres eux (plus précisément 2 :mdr: ) donc on pourrait dire qu’on a le même niveau théorique.

je relève quand même ce que je jugerai comme des erreurs dans ce que tu dis, alors je précise que sur le fond je suis d’accord avec toi :pouce: mais que pour moi le pilotage (et j’aimerai savoir ce qu’on appel piloter une voile DHV1 sortie d’école :grat: sachant qe si elle ne vol pas toute seule, :stuck_out_tongue: à ceux et celles qui le pensent, elle pardonne énormément) n’est pas du tout plus important que la météorologie ou plus précisément l’analyse aéro du moment. La raison me semble simple, tu peux être un cador en pilotage quand tu te retrouve sous le cunimb à 10 kms et qu’il te pompe comme tu l’as jamais été (rhôôôô :oops: j’en sais rien remarque :canape: ) ben tu peux toujours y aller et enchainer du 360, et autres grigris : l’analyser aurai dû être mieux faite

donc voila effectivement le pilotage est très important mais je pense qu’en cross ça passe bien après l’analyse aéro, la tactique de vol, les connaissances de"s différents lieux de vol.

ensuite le gonflage j’en ai mangé pas mal, j’en mange encore et quand je vois les fangios qui décollent twistés prétendant savoir bien piloter… je veux bien mais c’est nous qu’on les récupère dans les n’arbres … donc définitivement j’en mangerai toujours (du gonflage) et je vous conseil d’en faire autant…

a ne pas prendre comme une agression SVP :bisous:

Mouaich, même si je le prends un peu perso sur le coup de décoller twisté (alors que je me suis jamais prétendu bon pilote :grat: ).
Je suis quand même bien d’accord, la pente école c’est bon, mangez-en.

Par contre au niveau du ratio connaissance de l’aérologie vs pilotage je nuancerais un peu qd même. Je pense que pour partir en cross, c’est pas forcément non plus la peine d’être un cador en aérologie.

Du moins sur des cross courus, connus et fréquentés (parce que les autres cross un débutant, n’ira pas forcément s’y frotter). Ce qu’il faut savoir (en tout cas ce que j’essaie de gérer à mon petit niveau) c’est le sens et la force du vent, la gueule qu’on les nuages autour (parce que pour voir un risque de cunimb’ c’est pas forcément compliqué et qu’en cas de doute, il faut s’abstenir) ainsi que l’exposition des reliefs au soleil et l’horaire.
Agrémenté d’un bref topo sur la météo du jour ainsi qu’un connaissance préalable du site et du cross visé je pense (mais mon avis n’engage que moi) que ça peut suffire.

A partir de là, je pense qu’il faut aussi avoir un certain niveau de pilotage. Parce que au contraire de beaucoup de monde sur le forum, j’estime que même une bête DHV1, ça se pilote. Surtout quand les conditions sont anémiques (sinon c’est le plomb assuré) ou bien très fortes (sinon, c’est le posé rapide pour cause de stress et de fatigue mentale).

J’estime pour ma part que ce qui me handicappe le plus pour crosser actuellement c’est le pilotage.

:coucou:
Mon petit grain de sel. Je suis bien d’accord avec Barbulle.
Justement dans notre groupe, il y a des pilotes belges de tous niveaux, des très bons compétiteurs voire des maratoniens de vol ou “champignons” de Belgique jusqu’à des vrais pilotes du dimanche ou plutôt de vacances (qui ne volent que quelques longs weekends et 2 semaines en été) en passant par les crosseurs moyens dont je fais partie (mon maximum : 65 km, jamais volé plus de 5H).
Depuis quelques années, ils vont passer 2 semaines à Annecy enfin plutôt Doussard ou Bredanaz avec femmes et enfants (à cause du lac) (en plus, les femmes préparent l’apéro du soir et le dîner et certaines font même les récup … que du bonheur!).

Ce qui est très agréable à Annecy, c’est que c’est tout tracé et puis c’est du cross en local. Le petit tour du lac, quand tu sais enrouler à peu près convenablement, que tu tiens ‘à peu près ta voile’ (mais ceux qui volent le moins restent en voile “facile”), c’est pas compliqué quand on t’a expliqué quelques astuces ou trucs à faire ou ne pas faire. Alors, les jours moyens, quand les conditions sont bonnes mais pas baston, on part à plusieurs en milieu d’après-midi, les meilleurs attendent les moins bons et les aident à la radio. On annonce les plafs avant les transitions. Et c’est comme ça que ma copine Brigitte, qui ne fait qu’une dizaine de vols par an sous son Astair, arrive à faire son petit tour du lac presque chaque année. Faut voir le plaisir dans ses yeux quand elle pose (et puis en plus elle paie l’apéro le soir …!).

Puis les bons jours (bon cette année, pas terrible), les ‘tout’ bons se tapent des cross plus longs. On décroche le groupe qui continue son cross en local et on part voir ailleurs.

A part ça, Montmin ça devient désertique même le weekend, depuis qu’y z’ont mis la barrière à la ferme en bas, y’a plus grand monde au déco.

Et pour répondre à Eddie, le cross en plaine (enfin chez nous, c’est encore plus plat que chez lui), c’est pas évident. En Belgique, on n’a pas de collines, mais des trous dans un plateau plutôt, ce qui fait que quand les conditions sont bonnes (c-à-d un peu de vent pour tenir (90m de dénivelé c’est peu sinon) et du thermique), c’est toujours turbulent. On est toujours sous le vent de quelque chose tant qu’on n’a pas pris 100 mètres. Puis après c’est dur, surtout quand c’est bleu. Tu fais des dizaines de cross de 8 ou 10 km avant d’ENFIN arriver à faire 20 ou 30 km ou plus. En plus, les décos sont souvent minuscules (Entrevernes c’est un grand déco pour nous!) avec des arbres partout … même devant!

Moi c’est plutôt la haute montagne qui me coince (genre Avoriaz). Comprends pas bien l’aérologie, c’est du caillou souvent, ça tape, des falaises. Bref, je suis pas toujours très sereine dans ces coins-là!

Je suis sûre que Ben va nous mettre tout ça en image …

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