passage du soaring à l'enroulage. idées, expérience et astuce.

Suite aux différents fils qui tournent. Parlant de placement de regard en virage ou de sens d’enroulage du thermique et sur une idée originale de JulienF :
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/collision-a-planfait-t34263.0.html;msg442622#msg442622

tout d’abord, j’ai pas un sondage, car forcément c’est pas aussi simple.
Mais de facon générale:
comment arbordez vous la transition soaring / enroulage ?

A quelle hauteur peut on / doit on arrêter de faire le “circuit” en 8 pour enrouler?
De quel côté abordez vous le thermique “qui sort” ? quand vous êtes seul? A plusieurs.

parlez nous de vos expériences et si des pros aussi veulent nous rappeler les us et coutumes “normalisés” de cette phase, exprimez vous : c’est un forum de parapente !!!

Alors la mienne était au port de lers : j’ai compris que la priorité s’était joli sur le papier. Ce jour là, j’ai du autant en cramer que l’inverse. Et on voit que les niveaux de vols autant que les interprétations peuvent différer quand on a le cul dans la sellette.
j’ai mis que le “meilleur” passage de la foule grandissante(si cet extrados jaune se reconnait : je t’en dois une et vice versa)
on voit aussi que ça commence à enrouler dans le “petit” très bas…
je choisirais d’aller poser d’ailleurs. Seule solution pour que ça reste du plaisir. J’ai remarqué quand compet les niveaux étant moins disparates ça posait moins de problème(il y en a quand meme) de voler en grappe : bref ça s’apprends aussi petit à petit le vol en “formation”.
https://www.youtube.com/watch?v=eehHK7Jk1UI

Bons post à tous.
Cyril

ps : je pense que ça sera pas la peine de revenir sur le thème on “regarde où on va” et “on ne doit pas supposer de la réaction d’un tiers” qui sont aussi des règles de bons sens pour prévenir les abordages.

Salut

Moi je dirais :
Quand peut-on passer d’une exploitation en 8 à une exploitation en enroulant… Ou quelque chose du genre. Parce que soaring induit VENT et vent induit dérive. Donc la réponse en soaring est ça dépend :

  • de la forme du relief
  • de la force du vent
  • de l’aptitude au pilote à anticiper la branche vent arrière
  • de la largeur de la “bande montante”
  • du monde qu’il y a autour

A+
L

Effectivement, comme le laisse entendre Laurent, il y a tellement de paramètres qui interviennent qu’il parait difficile de prévoir un mode opératoire qui serait (presque) toujours bon.

Avec l’expérience, on ressent le moment ou il devient profitable de passer des 8 au O tout en assurant la sécurité par rapport au relief, au(x) thermique(s) et … aux autres.

Si il y a du monde et si rien ne s’y oppose j’enroule à droite. Ce qui dans le principe, au-delà de la priorité lié au fait d’enrouler en 1er, me donne aussi la priorité de venir par la droite de tous ceux dans la route converge vers mon thermique. Çà vaut ce que ça vaut, rien en l’occurrence quand les autres ne connaissent pas les règles de priorité ou ne les appliquent pas (et il y en a malheureusement beaucoup) :canape:

La seule règle qui me parait bonne à appliquer en permanence est ; J’essaye de faire de mon mieux pour voler dans le respects des règles de priorité, je pars avec l’idée que les autres ont font autant, je ne fais confiance à personne en l’air sur les réactions qu’ils peuvent avoir, je reste concentré de mon mieux autant sur l’espace aérien que sur mon pilotage dès que je ne suis pas seul en l’air (Si je me rends compte que dans un des deux domaines pilotage/espace aérien j’ai des loupé. Je le prend comme preuve que je suis dépassé par les événements et je dégage) :oops:

Ma façon prudente (sur le papier) m’a évite jusqu’à présent toute collision MAIS n’a pas empêché de vivre déjà des situations tendues, de la part des autres mais… (parfois) aussi de ma part. :tomate:

.
le but ici n’est bien évidemment pas ici de refaire le manuel du vol libre ou de remplacer un pédagogue “in RL”, mais bien d’échanger sur nos habitudes de vol dans cette phase.
Merci en tout cas wowo et choucas pour le témoignage qui va dans ce sens.
karma+

Les geeks parlent de bande passante il me semble :ange:

Je calcul mon déplacement dans le 8 pour avoir le maximum de liberté au moment ou je vais arriver dans la zone supposée de déclenchement.

Si ça déclenche et que j’estime que je vais mordre sur les marges d’un autre pilote , je m’abstiens et je poursuis mon 8.

j’essaie de comprendre ou se situe la limite entre l’ascendance dynamique et l’ascendance thermique et prend une marge histoire de ne pas me retrouver sous le vent de l’ascendance dynamique.
en ce qui concerne mon premier O j’ai tendance a commencer par faire une incursion au dessus du relief sans prendre beaucoup d’angle par rapport a celui ci de sorte d’engager mon premier O en direction de la plaine

Je n’ai eu que quelques petites expériences de soaring en 8 transformé en enroulage en 0 au Maroc fin janvier (Mzouda, Tiz’nTest et Ait Ourir). A Mzouda, j’étais guidé à la radio par Erwan d’Aironeparapente quand il y a vu un petit cum. Je n’étais pas tout seul et il m’a demandé d’avancer; je n’étais pas bien plus haut que le déco. A Tiz’n Test, j’étais tout seul dans ma zone et je furetais un peu plus bas que le déco (je faisais une transition vers la colline voisine), tout content d’enrouler en 360 puis Michel d’Airone m’a guidé pour le cadencement et j’ai été rejoint par une autre voile. Enfin à Mzouda, on était assez nombreux, quand j’ai vu des voiles s’élever, j’ai quitté mes 8 pour me mettre au-dessus et légèrement derrière la crête du déco. Non guidé, je suis bien monté et ressorti au vent de l’ascendance jusqu’au moment où j’ai décidé de faire le rond à l’envers pour tester et je me suis retrouvé très vite sous le vent de l’ascendance, effet bagnard et pose.
Ma maigre expérience bien présente dans mon esprit (vidéo aidant) m’a permis de voir qu’il faut se fier aux sensations, à son vario et aux autres voiles. Après tout dépend du relief, du vent et… du’n peu de chance quand même ! Bon la technique y fait beaucoup aussi !! :grrr: (je ne l’ai pas encore !)

Bonjour à tous,

Plusieurs expériences dans ce domaine, tout d’abord ressentir le thermique, vérifier qu’il n’y a personne qui gêne, puis j’enroule à gauche ou à droite à l’opposé du relief et suffisamment haut pour l’éviter au retour (mini 50m). Si je suis trop bas, je le fais devant le relief avec un bon contrôle de trajectoire pour ne pas toucher… :affraid: Dans ce cas, j’aime bien être tranquille (seul !). :wink:
A La Salina (Mexique), je suis monté à 600 m sur le riff qui fait 200m en enroulant après avoir passer les 250m d’altitude sur le plateau du riff avec une légère dérive du au vent, il faut bien revenir sur le riff pour éviter de reculer trop sans sortir du thermique (pas toujours facile). J’ai été suivi par mes amis peut de temps après, génial.
Pour moi, le point important c’est de bien sentir le thermique et regarder si personne ne va me gêner avant d’enrouler, j’essai de faire de même, ne pas gêner même si parfois ce n’est pas claire… :canape:
Ce n’est qu’une façon de voir, bon vol, :ppte:
Jean-Nono