Passer du rigide au souple quelle galère ...

#1

Bonjour à tous,

J’ai déjà poster sur le forum concernant des problèmes d’atterrissages, puis après une fermeture lors d’un stage enfin à chaque vol sous un parapente ça c’est presque toujours fini en étant contrarier.
Pourtant j’ai plusieurs heures de vol à mon actif, mais en Avion, ulm, et en planeur donc le vol, l’altitude, les turbulences je connais mais des que je passe sur un aéronef souple comme le parapente, même si cet engin me fascine, je suis tout flipper :koi:

Alors je vais finir par à croire ce qu’un instructeur m’a affirmé un jour… que venant d’aéronef rigide il me sera quasi impossible d’être un jour à l’aise sous un parapente, à la rigueur sous un delta mais le parapente j’oublie.
Alors y 'a t-il des pilotes qui ont un parcours similaire au mien, et qui sont malgré tout des parapentistes épanouies aujourd’hui,

parce qu’à l’heure actuelle j’envisage vraiment d’abandonner le parapente pour ne rester qu’en planeur (ce qui n’est pas un drame vu le plaisir que je prend en vol à voile, mais ce serait une grosse déception tellement le parapente et le vol libre me plaisent comme sensation )

#2

:coucou:

vu le très peur d’heures que j’avais en nAvion, je ne crois pas être une référence … en revanche j’en connais plusieurs (voire des PP) qui sont passé au souple tout-mou

En revanche, je pense sincèrement que chaque aéronef nécessite son propre apprentissage, ses propres réflexes …et ses propres plaisirs. mais il faut aussi savoir oublier un peu de ce que tu savais pour le pilotage des autres aéronefs quand tu changes (pour mieux ré apprendre).

C’est vrai que le fait que l’aile peut fermer est … une tarte à la crème servie par les deltistes ( :wink: ) et autres “durs” … mais c’est une sécurité qui et montre une erreur (pilotage / aérologie / …) Du coup ( :?: ) pett que tu as grillé quelques étapes de progression et qu’il faudrait que tu refasse quelques tours de piste (ploufs) poure reprendre ta progression en rape la pente plus lentement ?

#3

Pour ma part c’est l’inverse :

J’étais parapentiste et je suis passé au planeur.
C’est difficile le planeur !!!
Un parapente, ça se pilote comme ça. Tu tires sur la poignée de chiotte et ça tourne.
C’est léger, transportable, facile à mettre en œuvre, pas trop cher, très facile à piloter.

Cependant, je suis assez content de passer de l’aile souple à l’aile rigide.
J’aimais pas trop ça, toujours l’appréhension de la fermeture, même si je n’en ai eu qu’une seule petit en 3 ans de vols.
Et ça me bloquait, j’ai pas fait des choses extravagante en parapente, même si je me suis souvent fait plaisir sur des jolis vols du soir.
Et quand j’ai fait mes premiers vols en planeur, de voir les distances aisément franchissable, chose que je n’ai jamais connu en parapente, ça m’a définitivement convaincu.
J’ai voler dans des conditions que je n’aurai jamais imaginé voler en parapente…

#4

En fait, je comprend parfaitement tes doutes, car ils sont ceux qui ont été miens pendant quelques temps.
Essayes de voler charger, c’est une petite garantie supplémentaire contre la fermeture (petite, hein, la garantie).

Voler en Spiruline est un bon choix pour ça, je pense.

Ensuite, peut-être devrais-tu faire soit des stages perf, soit des SIV pour essayer de démystifier le comportement de ta voile souple.

#5

Merci pour vos encouragement,
Alors j’ai pensé la même chose et me suis acheté une Spiruline pour justement avoir une aile plus solide mais je ne trouve pas d’école car j suis débutant.
Pour en revenir au planeur, j’ai aussi voler dans des conditions inimaginable pour une voilure
Souple et pris des pétards qui m’auraient plié en huit, meme ma petite LC et sans craintes particulières.
De plus que ce soit en planeur ou à bord du petit cessna 150 de club, la réactivité lors d’une action aux commandes est immédiate (surtout avec le cessna, réputé sensible) alors qu’en parapente j’ai l’impression que le temps de réponse est bien plus long, ce qui me perturbe en vol au point d’être perdu parfois et ne plus savoir quelle commande actionner voir agir en retard et amplifier le mouvement, et la c’est pas ce qu’il y a de plus rassurant :frowning:
Mais mes très peu de vol qui ce sont bien passé, mon définitivement prouvé que le plaisir
Éprouvé sous un parapente faisait parti de ce que j’affectionne le plus … Mais je flipe avec cette aéronef c’est yi pas contradictoire ça …

#6

C’est clair que de par notre vitesse limitée, les conditions dans lesquelles on peut se mettre en l’air en parapente sont… limitées.Par exemple, 40 km/h de vent font rigoler les planeurs, pour nous c’est impossible.

Concernant la réactivité à la commande, ça dépend des voiles, mais il est vrai que certaines voiles école sont très “paquebot” (en particulier si on ne les charge pas beaucoup).

Pour le reste… je connais un pilote de planeur qui s’est mis au parapente (pour la simplicité et la légèreté, un sac à dos et on part voler), et qui se débrouille très bien et a l’air de se faire bien plaisir. Et les deltiste qui se sont mis avec succès au parapente sont très nombreux.

#7

Je ne doute pas que ça est très psychologique et que tout ce qui vol ce pilote essentiellement au mental bien plus qu’avec des compétences techniques hors du commun
Mais c’est justement pour avoir côtoyé des aérologies tapageuses et relativement violentes en avion (poser un cessna 150 par 18 noeuds de travers avec des rafales à 26, c’est tout aussi sport qu’un gonflage face voile par 25 - 30 km/h, et pour ceux qui connaissent le decrabage dernière limite avec manche dans le vent et arrondi inextremis pour pas remonter brutalement et risquer la grosse bêtise, ça procure son petit lot d’adrénaline …)
Que j’ai pris conscience de la toute fragilité de cette machine

#8

Sinon, pour faire la transition entre vol à voile et vol libre, tu peux construire un Goat.
Il se peut que la fédé l’intègre aux PULs selon la législation française sous peu.

http://m-sandlin.info/

:sors:

#9

Eh sans déconner il y a ça :
http://www.aeriane.com
Ca reste du libre, mais c’est plus le même prix et c’est bien dommage parce que l’engin doit-être fabuleux
avec même la possibilité d’un décollage à pied et d’enrouler presque à la même vitesse qu’un parapente (enfin une R10 pas une Alpha 4…hein)

ils en parlent dans vol à voile magazine de mai - juin le N°148

Ah à quand un parapente qui ferme pas, parce que même si la fermeture est considérée comme un fusible ça reste encore une des principales raisons d’accidents en parapente…

Et je suis sur que ça en rassurerai plus d’un, surtout que franco de port je préfère un aile qui bouge, même sèchement mais reste entière qu’une aile qui amortie tellement qu’elle fini en boule sous mes pied à 500m/sol

mais est-ce possible, du souple reste du souple
alors comme disent les profs la meilleurs sécurité reste le pilotage actif, mais on a pas tous le temps de voler régulièrement afin d’atteindre le niveau permettant d’être serein sous sa voile et gérer ses incidents de vol.

Donc finalement le parapente n’est vraiment pas fait pour tout le monde, il nécessite un engagement bien plus important que d’autres aéronef ou alors, accepter de voler avec une part de danger plutôt important et une dose de chance.

Enfin c’est comme ça que je vois la chose … j’aimerai être convaincu du contraire, mais même si j’adore le parapente je ne pense pas être un jours serein dessous …
Tout du moins, pas aussi à l’aise que dans ma grande plume blanche et même en conditions fumantes …

#10

C’est vrai que ça fait rêver , Surfair en avait parlé " a l’époque" comme un plaisir a partager :wink:
http://www.aeriane.com/swiftlight.htm
là ça serai plutôt passer du souple au rigide .

#11

[quote=“bsao,post:1,topic:35126”]
Mon amie Corinne d’Annecy vole en parapente depuis 2007 (elle m’a transmis le virus) et avant elle a volé 25 ans en delta, je ne sais combien d’années en ULM pendulaire (plus de 400h de vol) et en avion léger (idem plus de 400h de vol).
Je connais aussi un pilote alsacien qui a une jambe articulée et plein de ferraille dans l’autre, suite à un crash en avion. Il vole en parapente et il vole très bien.

Le type qui prétend qu’on n’arrive à rien en parapente en venant d’aéronefs rigides n’est peut-être pas un con, mais il en a sorti une mahousse.

Salut et fraternité.

#12

salut,j’ai fait 5 ans de pendulaire et projete et essai de me mettre au parapente,il est vrai que pour tous ce qui est fermeture d’aile et autre joyeuseté le parapente parait plus dangereux pourtant les stat d’accidentologie fatales sont presque 2 fois plus bas qu’en ulm qui tourne entre 20 et 30 morts par an pour entre 15 et 20000 pratiquants.(il me semble a verifier)
il est vrai qu’en volant en parapente je pense que je risque d’avoir des aprehensions similaire,mais je pense que c’est une idée que l’on nous a planté dans la tete sur les terrains d’aviation et d’ulm,car la a chaque fois que tu parles de parapente,on te reponds que c’est trop dangereux a cause des fermetures.donc je pense que le plus difficile c’est de vider une idée que l’on nous a planté avec force dans la tete,de la demystifier…
a +

#13

c’est si dangeraux l’ulm
un jour on m’a raconté que dans les pilotes d’ulm il y avait beaucoup de d’anciens pilotes d’avion réformé médicalement et c’est ce qui était a l’origine des crash , c’est vrai ?

#14

Beaucoup, je ne sais pas, mais je connais un cas (mort d’une crise cardiaque en vol en ULM, licence Pilote Privée pour problèmes cardiaques, passager tué aussi).
Après, de là à généraliser, il y a un pas que je franchirai pas.

#15 
      Salut jpp moi aussi je vol en ulm et je ne me formalise pas,si ta passion est de vole ,fait le......salut