Passion VS Angoisse en parapente

Salut à tous,

Une petite question pour les pilotes expérimentés:
J’ai 27 ans, j’ai commencé le parapente il y a 1 mois et fait 2 stages (10 vols en tout) sur le site de saint hilaire.
Je n’avais jamais imaginé faire du parapente jusqu’à il y a un mois, cela m’a pris d’un coup, tout mon entourage est tres surpris/parfois inquiet que je me lance la dedans car je n’ai jamais pratiqué de discipline dangereuse avant, sachant que je suis généralement plutot prudent, voire trouillard.
Je suis absolument fasciné par l’activité et je suis très très motivé pour progresser, enchainer les stages et devenir un bon pilote, je deviens vraiment excité en voyant des pilotes faire des longs vols de distance et sur plusieurs heures…
Cependant malgré cette motivation, je me sens très anxieux depuis que j’ai commencé (je suis de nature plutot anxieuse a la base), je dors mal la veille d’une journée de vol, je rumine mon vol de la veille, je me renseigne sur les accidents types pour etre sur de pouvoir les éviter, j’ai peur de subir un Vrac un jour et de ne plus oser revoler, auquel cas tout cet investissement de temps, d’argent et d’energie aura été vain, etc… toutes ces choses là me font peur et ca m’empêche de me reposer.
D’où ma question pour les expérimentés,
-est-ce que le stress du vol diminue avec l’expérience? (en particulier le stress avant le décollage)
-subir un vrac est-il vraiment traumatisant?
-est-ce normal d’être stressé pour un parapentiste?
-avez vous deja vecu des vols ou la peur l’emporte sur le plaisir?

Merci d’avance!

oui

non (le plus souvent), tant que tu ne te cognes que sur l’air

oui

oui, mais extrêmement peu, et/ou pendant des laps de temps très courts

Selon mon expérience (limitée): oui. Mais au delà du nombre de vols, en fait ce qui m’a bcp aidé à me sentir plus à l’aise et moins stressé au déco, c’est de bonnes sessions de gonflage. Si tu n’es pas à l’aise au déco, travaille ton gonflage et tu verras, à un moment tu commenceras à vraiment sentir mieux la voile, la contrôler bcp mieux, et de là tu seras plus à l’aise et plus détendu.

Pas vécu.

On va quand même voler, chose qui est loin d’être naturelle pour notre espèce ! Donc oui, je pense que c’est normal d’être stressé. Je suis stressé, surtout pour mes premiers vols après qques semaines sans voler. Après, tu peux soit subir ce stress qui va te perturber, soit utiliser ce stress pour “rentrer dans ta bulle” et être extrêmement concentré (sur ta prévol, ton déco, ton plan de vol, etc).

Non, j’ai eu des moments de peur dans des vols, mais jamais sur tout un vol. J’ai tendance à paniquer de manière un peu irrationnelle les rares fois où je suis très haut/très loin de tout relief et que j’ai plus de repères. Mais en général je reste rarement lgtps dans ce genre de situations. Et puis avec l’habitude, j’ai l’impression que ça s’améliore aussi.

Stressé dans le sens d’être vigilant, éveillé, de solliciter ses ressources mentales et physiques

Si c’est stressé avec mal de bide, sueur froide… bah non

Pas en vain. Mais pour tout le plaisir pris avant. Arreter une pratique parce qu’on a eu une mauvaise experience ne veut pas dire que tout a été mauvais. Juste qu’on a atteint un point ou le plaisir n’est plus la, et que donc, il vaut mieux arreter que de se forcer à faire des chose qu’on n’aime pas/plus. Quand on a pris un forfait de ski et que le temps est finalement degueux et la neige pire, est ce qu’il faut “rentabiliser le forfait” ou s’arreter et faire un truc plus interessant?

OUi et non. Il est pour moi toujours la, a priori identique, mais je le connais, je sais vivre avec, et il me rappelle que je vais aller me pendre à un chiffon avec des ficelle à gigot à plus de 500m du sol dans un milieu qui n’est pas le mien et où à priori je ne suis pas fait pour vivre à plein temps. Mais le temps du vol, je vais faire un tout petit peu la nique à la nature (mais pas trop), un peu comme en plongée.

Je ne sais pas, et si j’y arrive, je compte eviter de le savoir…

Oui. Je pense que le jour où je decolle comme je vais chercher mon pain, il faut que je m’inquiete sur ma pratique.

[quote=“bodombeach,post:1,topic:64625”]
Non. Et comme pour les vracs, je vise d’éviter de me retrouver dans cette situation.

Merci beaucoup pour les réponses.
Pour ceux qui ont du mal a dormir la veille d’un vol, avez vous des conseils? j’aimerais éviter d’arriver décalqué au déco parce que j’ai à peine dormi (et ca m’est déjà arrivé), surtout que nous les débutants on est obligés de voler très tot le matin :shock:

Quand ça m’arrive, c’est signe que les conditions ne sont pas en adéquation avec ma forme / mon envie / mon mood, alors je vais poser direct et faire autre chose … problème réglé !

:trinq:

En accord avec tout ce qui a été dit, tout en ajoutant que s’il n’y pas un petit stress, c’est là que cela devient dangereux (hormis les conditions météo)

oui, mais cela prend plus ou moins longtemps selon le caractère et les expériences de chacun. Perso, il m’a fallu plusieurs années pour être détendu avant un deco. Encore maintenant, après 15ans de vol, je suis parfois stressé dans certaines conditions. Je l’interprète comme le signal que je ne dois pas voler ce jour là…

c’est curieux, tu sembles avoir plus peur de la peur du vrac que du vrac lui même.
bien sûr, subir un vrac est souvent traumatisant. cela dépend du vrac, tu t’en doutes. En tous cas, les vracs sont, avec les accidents, parmi les causes majeures d’arrêt de l’activité.
sur la distinction vrac/accident lis cela :https://paragliding.rocktheoutdoor.com/conseils/decortiquez-moindre-de-vos-incidents-de-vol/

c’est l’inverse qui ne serait pas normal. Par contre, la peur est tabou dans le milieu. Tu ne trouveras pas beaucoup de pilotes qui avoueront leur peur.

régulièrement. A mon avis, progresser en parapente c’est trouver le cocktail de pratiques qui te permet de minimiser les vols peur et de maximiser les vols plaisir. C’est une longue et passionnante quête où tu vas apprendre beaucoup sur toi-même. La pratique du parapente est souvent présentée comme un outil de dépassement de soi, mais c’est avant tout un outil de connaissance de soi.

sur les pratiques et les moyens lis cela :
https://paragliding.rocktheoutdoor.com/conseils/conseil-securite-parapente-elaborer-un-projet-et-sen-donner-les-moyens/

J’espère que cela t’aide. N’hésite pas à me contacter en MP si tu veux qu’on discute.

Pourtant, il arrive un moment avec l’expérience où, dans les circonstances habituelles, tu te prépares et décolles comme tu montes sur ton vélo (pour aller chercher le pain). Je te souhaite d’arriver à ce moment qui signifie que tu es en accord à la fois avec toi même et avec ton cadre de pratique.

oui assez souvent (5% ??) mais une fois posé , même cabossé, pas de regrets, au contraire: “toujours vivant !”
OK je ne suis surement pas le bon exemple, reste prudent :init:

Je pense qu’il y a une question d’approche de la pratique du sport derrière. Qu’aller faire un vol en parapente devienne aussi naturel qu’une demi journée de ski de piste, je le conçois, même si je ne pense pas y être (probablement le différence entre 3 ans de parapente et 30 ans de ski), mais entre une sortie de ski de piste et aller chercher du pain, il y a pour moi une différence. Même après 30 ans de ski.

En tout cas tu peux constater un truc bodombeach: il y a autant de vécus (et de réponses à tes questions) qu’il y a de pilotes!

Chacun a sa façon de vivre l’activité, sa propre gestion émotionnelle. L’important est que tu trouves TA façon de vivre le vol, si possible sans te faire mal.

D’ailleurs, tu verras que la réponse type aux questions que tu poses sera souvent “ça dépend” :slight_smile: (hein 777?)

Si tu voles beaucoup sur st-hilaire, tu as un avantage (pas mal de pilotes auprès de qui tu pourras apprendre) mais aussi un inconvénient: une proportion non négligeable de “vieux pilotes” qui répandent à tout va des analyses (météo, pilotage etc) complètement foireuses. Méfie-toi de ceux qui parlent beaucoup mais restent au sol, ou au bar.
Méfie-toi des méchants cailloux tout durs aussi. Pour le reste, le parapente est un plaisir et doit le rester.
(mais pour certains, le plaisir est d’aller au-delà des peurs, hors de la zone de confort!)

je rajouterais aussi les chauffeurs de navette, si vous me permettez :mrgreen:

Je n’aime pas trop l’expression de discipline “dangereuse” mais discipline comportant certains risques oui :wink:
La peur fait partie de l’activité mais doit être un garde-fou de prudence : par exemple, il y a des conditions fortes au déco, les voiles à terre ne tiennent pas en place si on ne les tient pas perso ça me fait peur, assez pour que je ne sorte pas ma voile. Pour d’autres pilotes, ce sera d’autres aspects. Mais si la peur est omniprésente, alors elle peut être génératrice d’angoisses et d’erreurs. Aussi bizarre que cela puisse paraître on peut avoir peur d’avoir peur (une fois en l’air), alors là vaut mieux ne pas voler.
L’appréhension est un mot qui me semble moins perturbateur , car sous sa voile on doit être serein. Si tu n’es pas serein une fois en l’air, il faut chercher la cause. Si c’est au sol évidemment ne pas décoller. Certains appellent ça les lampes qui s’allument (rouge).
Selon les conditions, oui je peux avoir une appréhension. Et là je regarde objectivement ce qui induit cette négativité : analyse du ciel, des bouffes thermiques, des autres voiles, des feuilles dans les arbres, de la vitesse des nuages. Autant il fut un temps où je n’avais pas froid aux yeux et arrivais même de faire le fusible, autant maintenant j’ai assez de vols pour être assez sage et lucide pour renoncer, après analyse.
Un vrac peut être traumatisant, mais des fois c’est longtemps après. Après celui de Ténérife, j’ai immédiatement continué à voler, et revolé le lendemain et le reste du séjour. C’est longtemps après, que cela a eu un effet “traumatisant”, particulièrement quand l’air est faussement calme. Chaque début d’été dans les Alpes, je suis obligé de remettre mon mental au niveau d’avant. Pourquoi ? certainement la proximité des parois rocheuses impressionnantes, cette verticalité. Donc oui le traumatise peut être réel, mais pas comme on croirait qu’il le soit. Après mon déco twisté au Maroc et retour fracassant à la pente,j’ai eu le temps de cogiter, mais pas eu de traumatisme à la hauteur du tassement des vertèbres subi et à la nécessaire immobilisation.
Si tu es de nature trouillarde, tu te connais, il ne faudrait pas que le vol surajoute à ton anxiété naturelle. Mets les conditions pour que cela se passe le mieux possible (entourage, école, radio…); je pourrais rajouter gri-gri, cantiques etc… :lol:
Et oui, j’ai déjà vécu des vols stressants (vent fort, sous le vent, conditions malsaines, brassé, ballotté comme un vulgaire fétu de paille…). C’était parce qu’il y avait une erreur voire plusieurs erreurs d’analyse au départ. Sur le coup, tu n’es pas fier, mais tu n’as pas le temps d’éprouver de la peur, tu te concentres sur une seule chose : atterrir sain et sauf, sans bobo. Une fois posé, là j’ai commencé à avoir peur.
Chacun va y aller de sa petite expérience, de ses souvenirs traumatiques. J’ai décidé de regarder moins ces vidéos Youtube où on voit des vracs… pour ne pas avoir trop d’images négatives dans la tête. Je garde les meilleures images et photos de vols sensationnels, pas nécessairement de distance mais qui te font aimer l’activité de voler. Maintenant si je les regarde, c’est sans émotion, et vois ce qui pouvait être fait pour les éviter ou en sortir.
Pour progresser, il faut aller hors de sa zone de confort, hors de ce que l’on sait déjà faire. Le danger est d’y aller trop vite ou d’aller un peu trop loin.
Mais contrairement à toi, je ne me projette pas dans le futur. Si je devais arrêter de voler demain parce que la peur me paralyserait trop, alors j’aurais été si heureux d’avoir fait ce que j’ai pu faire, voir, admirer, ressentir, peu importe le temps passé et l’agent dépensé.
Maintenant, tu trouveras ton fonctionnement, tes pratiques (soaring, cross, vol-rando, accro…) et ton propre rythme, celui qui te convient. Et là ce sera géant. Surtout ne pas regarder ce que font ou disent les potes, ne pas regarder la CFD. C’est toi et toi sous ta voile dans l’instant présent. Cela peut être un moment inoubliable.
Bons futurs vols safe PLAISIR à toi :ppte:
P.S : il y en a qui prennent du plaisir à se faire peur (raser les cailloux, voler avant un front, près des cunimbs…) mais c’est un autre débat :wink:

Ce n’est pas la discipline qui est dangereuse, c’est le pilote qui la rend éventuellement dangeureuse !

:pouce: Je dirais même plus c’est le pilote qui est dangereux :mdr: C’est le même qui se fera mal avec les outils qu’il prendra …
Chaque un à ces propre marge de sécurités :vrac: Et certain n’en on pas :banane:

Pour moi la peur (je parlerais plutôt de stress) va de quasiment nulle à moyenne. Quand je pars pour un plouf ou du soaring sur des sites que je connais par cœur, je suis pas stressé. En revanche dès que je sais pertinemment que je vais me faire secouer en l’air (ces choses là se sentent au déco, soit parce que c’est irrégulier ou que la brise est forte), là oui, je stresse. Et je pense que c’est un stress qui répond à un danger réel. Le pilotage en sortie de déco doit être parfait pour éviter de se prendre l’aile sur la courge et pire encore.

Comme le parapente est pour moi une activité de détente, de plaisir, je vous pas pourquoi je devrais stresser en pratiquant. Donc au final ben je choisi les conditions où je suis détendu.

Bon parfois ça fait du bien de se mettre en l’air et de se battre un peu, comme on se lance dans un couloir à ski ou une descente engagée en VTT. Mais dans ces cas là, faut pas se plaindre après de s’être fait mal…

Bref, non la “peur” n’est pas obligatoire en parapente…

Salut ,

Je trouve que tu te poses trop de questions qui parasitent ton plaisir du vol ( surtout celle de savoir si un vrac est traumatisant ) . Les questions essentielles que tu dois avoir en tête a mon sens sont :

  • est ce que j’ai envie de voler aujourd’hui ?
  • Suis -je bien reposé ?
  • est ce que les conditions sont adaptés a mon niveau ? ( analyse des conditions en amont sur les préviz puis une fois au déco )
  • est ce que tout les voyants sont au vert pour moi ? ( même si il y a du monde au déco , ça ne veut pas dire que c’est volable pour TOI )

Avoir un peu d’appréhension c’est normal a tout pilotes faut juste ne pas ce stress t’envahir inutilement car il parasite toutes analyses .
Alors essaie d’être un peu plus zen , de bien te reposer la veille , faire un bon petit déjeuner et de te vider l’esprit … Ensuite sur le déco et après analyse tu prendras une décision . Mais n’oublie pas , si tu ne le sens pas , tu n’y vas pas … Si c’est bon pour toi , alors il n’y a plus qu’à … :wink:

Bon vol

Totalement d’accord avec Karoll, ou est le plaisir donc l’intérêt de voler si cela devait se faire habiter par la peur. Si la peur est vraiment présente avant même déjà de decoller alors le plus intelligent est sans doute de ne pas décoller et de régler en tout 1er ce problème avec soi même.

La peur est un sentiments négatif de nature à ralentir voire paralyser notre capacité à réfléchir et agir.

Ceci étant, ressentir du stress n’est pas pour autant avoir peur. Au contraire c’est possiblement même bénéfique si cela reste d’un niveau tel, qu’il aiguise et met en éveil notre esprit et non pas, comme dit plus haut, l’ankylose car là on se retrouve en état de peur pour lequel, il faut s’y reconnaître et tenir compte. Donc ne pas décoller tant que l’on ne sait pas pourquoi on a peur, à raison ou à tort. Si c’est à tort et que l’on arrive à s’en convaincre, la peur doit s’evacuer avec le conviction de son non-fondée qui s’installe.

Ça c’est avant de decoller, une fois que l’on est en l’air c’est en fait, encore plus simple (avec un peu de 2èm degré, il est vrai)

Pourquoi je dis ça ? Eh bien, il me parait évident que si on commence à ressentir un stress qui se transforme en anxiété, angoisse, qui nous mène vers une probable vraie peur. Alors il faut réfléchir/agir rapidement avant de se retrouver dans cet état de viscosité mentale lié à la peur, qui ne peut que compliquer la situation.

Pour cela je m’applique une technique de réflexion lu dans un article sur la gestion des angoisses en vol, soit l’idée suivante ;

quelque chose en vol m’inquiète.
est-ce un risque reel ?
non !
alors pourquoi m’inquiéter ?
oui !
est-ce que j’ai une solution pour éliminer ce risque ?
oui !
alors plutôt que de plus m’inquiéter, j’ai intérêt à appliquer cette solution.
non !
alors plutôt que de me laisser gagner par la peur, j’ai intérêt où à continuer d’essayer de trouver une solution à mon problème (il y a peu de problème sans vraiment de solution) ou à m’apprêter à faire face au risque et à ke gérer au mieux pour un retour sain et sauf au sol.

Il faut s’entraîner à cette technique comme on trouve normal de s’entraîner à n’importe quelle technique (pilotage, prédiction météo et aéro, etc.) qui toutes misent bout à bout font un pilote. Comme pour toutes ces techniques, cela ne vient pas du jour au lendemain.

Forcément cela ne premuni pas de la montée d’adrénaline lors d’un (gros) vrac mais même dans une telle situation, de la même façon que de s’être exercé par exemple à tenir son cap avec une cravatte aide alors à le réaliser, de la même façon s’être exercé à maîtriser ses émotions aide à tenir le cap dans la chaîne d’actions à mettre en oeuvre pour la gestion du vrac du fait d’un esprit qui reste fonctionnel.

C’est, mon avis tout perso, même l’intérêt 1er de faire du SIV. Bien encadré un SIV aiguise autant voir plus encore notre capacité à maitriser notre esprit qu’il n’agit sur notre capacité technique de pilotage. Et dans tous les cas il nous permet de percevoir notre seuil de tolérance au stress en sachant que la réalité sera toujours plus violente que tout exercice de simulation (surtout encadré en millieu sécurisé)

Un autre point que je pense essentiel pour nous aider à gérer notre stress et in-fine nos peurs est l’acquisition de bonnes connaissances théoriques car les choses connues font toujours moins peur (et avant cela de stress/anxiétés/angoisses que celles inconnues.

Bonne soirée,