paul

Bonjour

Si vous me croisez sur un site, n’hésitez pas à m’interpeler pour débattre des sujets que j’aborde dans ce forum

Si j’ai pris un peu de poids et porte maintenant à temps complet mes lunettes, ceux qui me connaissent vous dirons qu’il est toujours facile de me reconnaître : je suis toujours en discussion avec quelqu’un !

Quand à mon implication pour plus de solidarité et de maturité dans tous les sports que je pratique ou ai pratiqué, vous avez aussi compris qu’elle ne s’éteindra qu’avec moi :wink:

Prenez soin de vous et volez prudemment

Paul


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merci pour ce message de prudence.
J’y suis d’autant plus sensible que je viens de vivre une expérience désagréable.
Jusqu’à présent je volais tranquillou avec ma Dolpo de 2010. Que du bonheur. Vols calmes avec une grande sensation de sécurité.

J’ai voulu essayer une voile reflex et j’ai acquis une Paramania Revo 2.
Volant en chariot le vol est devenu zigzagant : un lent roulis se mettait en place. Pas dangereux mais pas agréable non plus.
Le plus dur était les décollages. Ils étaient plus que folklo pour un sur deux, suite à des corrections un peu brutales que je n’ai pas réussi à corriger (surement une habitude prise avec la Dolpo qui pardonne presque tout). Et là c’était l’enfer d’un roulis important très près du sol, je vous passe les détails !

J’ai compris que ce type de matos n’est pas pour moi. J’ai repris ma Dolpo et tout est rentré dans l’ordre. Heureusement que je n’avais pas réussi à la vendre. Et évidemment je mets en vente ma Revo2 qui est surement une excellente voile pour qui sait la maîtriser (j’ai un collègue sur le site qui vole très bien avec ce même modèle) !!!

version pdf + lisible : http://www.voler.info/media/pujol.pdf

simplement un click sur les images, ça marche très bien :pouce:


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Qu’est devenu le Challenge CLEY ?

Ce n’est pas une histoire bien édifiante… et sa fin est minable…

On en reparlera peut-être un jour

En décembre 2003, une chronique publiée dans les colonnes du magazine Vol Libre < Anatomie d’un chaos - http://www.ffvl.fr/FFVL/Commission_securite/documents/Images/CHAOS_Securite_Culture_2004.pdf > motivait effectivement ainsi la création du Challenge CLEY :

« … Un moteur efficace de notre mobilisation culturelle d’appartenir à un groupe qui avance et qui gagne dans une autre forme de compétition, alternative à la pression sociale et aux bornes que le quotidien met à l’épanouissement de chacun. Car cette satisfaction peut transcender notre désir de reconnaissance personnelle. L’assouvir dans des projets communs est l’essence du mouvement associatif. Le club est la cellule clé de cette reconnaissance mais aussi le relais de l’information utile aux pratiquants. Apprendre à mieux reconnaître et valoriser les individus dans leurs actions associatives est donc un enjeu essentiel pour toute politique qui veut faire progresser le vol libre. Maîtriser les outils de la promotion de cette politique en est un autre. »

Humilité dans la performance & Solidarité dans la pratique (au sol et en vol) sont les “CLEY” du développement pérenne de ce sport exceptionnel dans sa beauté, son engagement et sa complexité. Ces valeurs doivent présider à nos décisions individuelles car elles conditionnent toutes notre avenir collectif dans cette activité.

“Paulo la science” n’a pas toujours été un apôtre du safe-sex, du rationnel et des sciences exactes

Pour ceux qui connaissent le “start” des compé parapente au Mourtis, vous avez vu environ 1 km sur la gauche une grande face hors piste orientée sud-ouest dominée par un grand dôme. Et bien sur 80cm de neige fraiche, en swallow de 1m75 “home made” frêne-verre-kevlar-Ptex haute densité-carres élastiques fractionnées -avec les genoux fléchis au maximum, bras collés au buste avec les moustaches juste au dessus de la spatule façon Régis Rolland dans Apocalypse Snow 1er opus (pour ceux qui connaissent)- cela donnait un bon 25 m/s sur 400 m avant de déclencher doucement… tout doucement… un seul et unique virage pour se “poser” avant les arbres… Et tout aussi bien 155 virages S enchainés dans l’axe de la même pente <Aujourd’hui j’ai -en plus du Hot Blast 172 dont nous avons déjà parlé dans le fofo ;)- un Swell Panik de 1m80 shapé par Kaffy de La Meije-La Grave avec un flex ultra soft pour le pépé de + de 100 kg habillé que je suis devenu - L’esprit Swell Panik: http://www.snow-fr.com/forum/index.php?showtopic=1269 >

J’ai pas mal bricolé -pas que mes ailes- et testé -tant que je pouvais le faire- dans les airs, à moto et sur toutes sortes de surfaces (eau exceptée - je n’aime pas l’eau) à skis , monoski, skis larges, skis coupés, surf long ou court (j’ai fabriqué ou aidé à fabriquer 17 planches solides qui ont équipé tous les jeunes du coin et dont une au moins circule encore 30 ans plus tard- refondue en long-board pour le cruising ou la descente sur route), avec ou sans rocker, etc. sur neige, terre, herbe mais aussi roulettes, chenilles, sable, cailloux… et quelques rochers vus de près! Et aussi avec mes propres os : 17 fractures, rien de bien méchant compte tenu de la vitesse à laquelle j’en initié certaines : essentiellement des petites pertes de contrôle… ça passait… c’était beau :wink: mais aussi quelques erreurs d’appréciations qui m’ont valu deux petits trauma crâniens (tout s’explique…)

Force est de constater que le parapente est finalement un des sports les plus “safe”… en tout cas où je me suis le moins blessé en 27 ans et près de 1200 vols effectués essentiellement en montagne : seulement 1 fibule et 1 Pouteau-Colles à la sortie d’un gros dust percuté à l’atterrissage - dust qui m’a permis un gain d’altitude record départ du sol quasi-arrêté d’au moins 6 ou 7 mètres et décro instantané sur le dos en sortie (j’en entends me dire: “Mais il fallait enrouler!”… Je ne vous le conseille pas!).

Ceci expliquant sans doute cela… le parapente est aussi le sport qui m’a le plus impressionné (chute libre comprise) et donc celui où j’ai le plus réfléchi avant de faire des “conneries”.

Sur le volet de l’alpin, s’il y a une paire de skis qui m’a marqué, ce sont bien les CMG que Dynastar a sortis de ses ateliers de Sallanches au début des années 90. J’ai tout fait avec ces skis : du géant (faits pour ça), du couloir gelé et/ou bien crouté (technique du virage Z apprise des films et des articles publiés sur Sylvain Saudan http://www.youtube.com/watch?v=7kUsv8tTnR4 ), du free-ride, du strait-down (façon l’Indien - appuis talons-buste couché derrière à l’horizontale) et même du slalom spécial (avec des skis de géant de 2m03!) quand je m’y suis remis avec les élèves moniteurs du Mourtis, à 35 balais et en découvrant les piquets articulés avec quelques beaux salto avant, tonneaux et loopings à la clé -un dernier challenge perso après 20 années de hors piste intensif et de hot dog (en Omeglass I & II en 1m75 ou 1m80 cette fois) qui m’ont laissé avec des coudes et des genoux farcis d’arthrite (d’où la motivation du parapente des débuts pour éviter de redescendre les montagnes gravies à pieds)-

Ainsi, au tout début des années 90’ je volais et skiais -encore au top de la forme physique- en DYNEEMA et c’était le grand… très grand “panard” !

Car ma Nova Phantom 49 -tout comme mes CMG en 2m03 de chez Dynastar- rassemblait -en plus d’une esthétique et d’un état de surface remarquable- des qualités de légèreté, de souplesse et des capacités de restitution d’énergie (avec les élévateurs “turbo” que je lui avais confectionnés) qui n’avaient pas d’égal pour l’époque, des qualités qui étaient dues au dyneema et qui -n’en déplaisent- étaient bien remarquées par rapport aux produits concurrents contemporains par tous ceux qui avaient les fesses et les pieds “intelligents” ! lol

Aujourd’hui, je regarde ça http://www.youtube.com/watch?v=fQVkce72kMk comme je regarde vous autres djeun’s-flamboyants-tapant-de-l’acro en parapente comme d’autres enfilent les canettes de “tonic”: avec admiration, envie… et une pointe d’inquiétude car j’ai aussi bien “donné” en allant chercher les limites (et je ne parle même pas des vol “expérimentaux” en parapente en sous-ondulatoire, au départ des versants nord des Pyrénées par vent de sud bien établi…)

J’ai emprunté de “mauvais” chemins et suis chanceux (réchappé à deux grosses coulées de neige /un pote y est resté/, un mur en glace, une instabilité spirale en 360 /un camarade de club est passé à deux doigts d’y rester/ et à deux branchages sérieux en falaise) de pouvoir encore vous dire :

1/qu’il y a des trucs et des endroits qu’on peut aborder avec ceinture, bretelles et préservatif… et certains qu’il vaut carrément mieux éviter!

2/de vous faire plaisir sans oublier ceux qui vous aiment et que vous laissez en bas à chaque décollage,

3/de rechercher sans lassitude toutes les infos qui peuvent apporter plus de sécu à vos pratiques, quelles qu’elles soient mais toujours avec lucidité sur votre niveau et esprit critique quant aux affirmations et autres postulats non démontrées par l’expérience et/ou l’expérimentation,

4/de partager largement toutes ces infos -une fois celles-ci validées- pour en faire bénéficier d’autres volants ou aspirants à le faire.

Alors -en résumé- c’est “faites ce que je dis… et ne faites pas ce que j’ai fait” ?

Ben… oui… Car c’est une des prérogatives de l’âge

<Et ça c’est encore une put… de conclusion moralisatrice… on est d’accord Vincent777 ;)>