Pédagogie du parapente : un état de l'art concernant les débuts.

Retour du mauvais temps, allez hop un sondage !

Surpris par les remarques sur ce fil de discussion
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/tuto-freinage-en-parapente-t42943.0.html;msg544702#msg544702
puis sur celui-là
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/analyse-de-quelques-decollages-t42937.0.html;msg544720#msg544720
j’en vins à me demander quelles étaient les méthodes les plus couramment utilisées sur les deux points évoqués.

Bon, ce serait bien de pouvoir corréler tout ça avec la date à laquelle vous avez fait votre stage, pour savoir s’il y a une méthode plus “old school” que l’autre, mais ça deviendrait trop compliqué pour notre sondage.
Vous pouvez préciser cela dans la discussion.
Et aussi dire si la méthode que vous avez apprise en premier vous convient ou si vous en avez ensuite changé…

Plus l aerologie près du sol est pourrie, plus je suis debout dans mon cocon tôt. Je n éprouve pas de difficulté pour piloter.
En Ecole on m avait appris ya dix ans à se mettre debout au début de la finale.
Pour ce que disait Patrick et choucas, je sais pas quoi répondre vu que je n enseigne pas.
Mais: si la personne en apprentissage est tonique, fait du sport et a le sens de l équilibre je la ferai poser debout ( elle se lève en finale). Sinon, sinon rien ! Je ferais voler que des personnes décrites si dessus!!! :stuck_out_tongue:

Un jour j ai volé à st Vincent le forts et les biplaceurs posaient leurs passagers sur l air bag, jambes tendues en avant. Ils disaient: on a moins de risque d accident comme ça.

oups me suis trompé !
j’ai mis “Gonflage bras en W et posé “assis” (sortie de la sellette sur le freinage final)” mais ça c’est ce que je fait, ce que j’ai apris c’est comme la majorité “Gonflage bras en W et posé “debout” (sortie de la sellette haut en finale)”

Oui ce serait pas mal de refaire carrément le sondage. Parce que dire POSER ASSIS c’est pas du tout ce qui a été dit. On demande pas à l’élève de se lever en entrée en final à 15 ou 20 m de haut. C’est très différent. On peut tout à fait faire un freinage final en sortant de sa sellette.

C’est marrant comme tout est facile à déformer quand on veut avoir raison !

A+
L

Pour préciser la date d’apprentissage comme demandé : 2013
Décollage bras en W ; atterrissage : sortie de la sellette haut en finale.

Mais c’était dans les Pyrénées, alors ça compte peut-être pas pareil :wink:

Derob

PS @choucas : je n’ai pas pris ce sondage comme “quelle est la “bonne” façon de faire ?”, mais “comment avez vous appris en école ?” ; ce sont deux questions différentes (surtout qu’il y a des arguments valables pour les différentes manières de faire). :trinq:

Hola, le susceptible !
Posé “assis” c’est un raccourci pour que tout le monde comprenne vite de quoi il s’agit. C’est [encore] assis “en finale”.

Et c’est pas un “pour ou contre”, c’est un “qu’est-ce qui est le plus utilisé/enseigné ?”.

J’ai bien compris. Mais présenté comme ça l’est c’est vraiment comme si on apprenait aux pilotes à poser assis… C’est pas du tout le cas !
Et je trouve ça dommage de faire ce raccourci. la bonne manière de présenter les choses c’est :

  • sortie de sellette en final
  • sortie de sellette au freinage (ou même : pas précisé)

A+
L

C’est pas une question de susceptibilité. Si j’étais susceptible ça fait longtemps que j’aurais banni le chant du vario ainsi que toutes mes implications fédérales.
C’est une question de logique… On pose un passager biplace assis… Sur la protection sellette. On pose un élève debout… sur les jambes. Par contre selon les écoles on lui demande de se lever tôt en final ou tard au freinage ou pas du tout et il le fait quand il le sent. C’est TRES différent de ASSIS.

A+
L

Effectivement il n’y a pas toutes les options dans ce sondage. Moi par exemple je décolle assis et je pose les bras en Z pour le style (en Z comme un Égyptien). :clown:

Bonsoir,

J’ai répondu “Gonflage bras en arrière et posé “debout” (sortie de la sellette haut en finale)”.

Il faut dire que c’était en août 1987 !
Comme on ne pouvait pas s’asseoir (nous volions avec des baudriers car les sellettes à plateaux n’étaient pas encore inventées), nous étions “debout” pendant tout le vol et la question de sortir ou non de la sellette ne se posait pas !
C’était donc la “vieille école” (et non pas la “old school”, car le franglais, bof :grat: ).

A présent je décolle les bras en W et je sors toujours haut en finale, question d’habitude…

A+ Marc

Commencé en 2012, j’ai appris bras en W et debout le plus tôt possible en finale.

Tout pareil, initiation automne 2015.

[quote=Triple Seven France]Et aussi dire si la méthode que vous avez apprise en premier vous convient ou si vous en avez ensuite changé…
[/quote]
Pour le gonflage, ça me convient. Avec un travail régulier en pente école, je trouve que l’on peut assez facilement acquérir une gestuelle adaptée à chaque situation.
Ne pas chercher à bourriner, revenir sous la voile quand elle nous tire en arrière ou sur le côté, alors que j’avais le réaction inverse au début, doser la tempo pour éviter que la voile passe devant etc.
À noter que je suis passé dans deux écoles et que sur la partie finale du déco, la position des bras préconisée était différente dans les deux : bras franchement en arrière dans l’une et dans l’autre, coudes légèrement pliés pour mieux doser les freins (me convient mieux).
Je suis bien conscient que je suis loin d’avoir tout travaillé : vent travers, vent fort…

Pour l’atterro, 30 petits vols, c’est trop peu d’expérience, surtout en fin d’automne hiver, pas ou peu de turbulences. J’ai encore tendance à amorcer la finale un peu haut, du coup je préfère me lever rapidement pour perdre en finesse. Il me semble que j’ai un peu compris comment piloter debout à la sellette.

Idem mais avec l’année 2000 comme millésime.

Maintenant pour etre honnête, les décos je les préfère face voile (hormis vent nul ou cul) et les attéros, faut bien admettre que j’ai tendance à sortir mes fesses qu’au dernier moment de la sellette.

Si je devais enseigner décollage et atterrissage à un néophyte, ce serait comme j’ai appris MAIS en ne rejetant pas d’office d’autres méthodes (pour le décollage, je m’entends) L’expérience et l’observation m’a appris que ce qui marche bien pour les uns, ne vaut pas forcément pour les autres. Il faut adapter la technique non seulement aux conditions environnementales mais aussi aux compétences/capacités/comportements des pilotes.

Comme beaucoup de monde, lors de l’initiation : bras en W, et debout en début de finale. Tout ça accompagnant le dos voile (2013) dans des conditions de vent faible.
Puis lors de la progression, l’apprentissage du face voile en conditions plus ventées s’est accompagné du développement du travail avec bras en arrière et appui ventral de plus en plus prononcé. Et pour l’atterrissage, la sortie de sellette a été progressivement retardée pour améliorer le pilotage mais quelquefois, la sortie était un peu trop tardive… Il fallait aussi apprendre le réglage de sellette, et la position avancée en assise pour faciliter la transition assis/debout, en particulier lors des reposes sur pente. Mais ça, c’était plus en école…

Bon j’ai pris plusieurs décos, plusieurs atterros. Très différents… Ca devrait-être en ligne d’ici une heure max.

A+
L

En fait, je ne sais plus vraiment si c’était bras en arrière ou en W Mais c’était debout assez tôt.

En tout cas, maintenant je fait bras en arrière et accompagnement de la voile ou gonflage. Et posé debout très tôt.

Choses promises…

http://www.youtube.com/watch?v=P413Vmy9vw8

Donc voilà j’ai cherché et assemblé différents décos et atterros selon les techniques proposées.

A+
L

Moi je pose vent de cul sur le cul de toutes façons !

blague a part :
se lever tôt en finale, ça peut augmenter la trainée quand on est trop long…mais on est moins précis au pilotage
se relever dans le freinage final, c’est cool aussi
se poser sur le cul quand tu as une atèle à la cheville et qui y a pas de vent, c’est bien aussi.
faire un long flair et tout planter d’un coté, pour faire une vrille, c’est la classe aussi.

question subsuicidaire : on peut toucher le stab avant de poser ? ROTFL

en tout cas top les vidéo et le sondage :+1:

J’ai appris (euh, en fait j’ai fait quelques demi-journées de pente école) en 1991 (ou en 90, je ne sais plus), en hiver dans la boue (ça, je m’en souviens).
Bras vaguement en W (genre 10h 10) et sortie de sellette haut en finale.

En fait, déjà à l’époque j’entendais parler d’une autre méthode de gonflage (celle les bras en arrière) et d’un “mouvement d’enveloppement” à effectuer pour réussir un bon gonflage. Mais il semblait que la majorité de ceux qui tentaient ce fameux “mouvement d’enveloppement” ne le réussissaient pas et finissaient périodiquement justement enveloppés dans leur voile en roulé-boulé dans la pente. J’ai donc toujours gardé ma méthode des débuts qui m’a toujours convenu.
Mais toute cette discussion m’a donné envie d’essayer la méthode “bras en arrière” pour voir la différence. J’ai au moins un objectif en 2016 !

Pour ce qui est de la sortie de sellette, ça se passait comme suit.
On avait des sellettes composés de bonnes grosses sangles, d’un petit triangle de tissu (pas de poche arrière, on mettait le sac de portage sur le dos en vol) et d’une mini-planchette. Pas de protection dorsale.
Donc, la première fois que tu réussissais un gonflage, tu cavalais comme un dingue dans la pente et tu relevais bien haut les genoux pour décoller. Là tu jouissais assis de quelques secondes de rêve en vol puis le sol dont tu t’étais éloigné de 2 à 3 mètres revenait inexorablement à ta rencontre. Alors pour prolonger au maximum ces instants de magie et de folle félicité, tu remontais encore plus les jambes en basculant en arrière. Et fatalement tu impactais assis le terrain heureusement boueux. Une fois.
… Les fois suivantes tu avais compris et au contraire tu allais systématiquement chercher le sol avec les jambes. L’absence de protection, c’était super-pédagogique.

A part ça, j’ai tendance à me reconnaitre souvent dans les descriptions du pote Pasdoué (sur d’autres fils). Je suis volontiers tordu et asymétrique. Le schéma corporel pose problème et j’ai, des années plus tard, mis 6 mois à arriver à exécuter le gonflage face-voile commandes croisées…
Après tout ce temps et des milliers de décollages, j’ai toujours du mal à bien mettre ensemble la brise, la pente, le plan de l’aile, la direction de ma course et la manière d’appliquer mes actions. Je décolle… mais périodiquement chaque année, il y a des séquences qui foirent totalement, avec une aile qui se barre irrémédiablement sur le côté en roulis ou en lacet pur, ou encore avec une voile qui ne gonfle même pas du tout et traine au sol.
Bon, en situation difficile, j’ai aussi des fois des réussites totalement inexpliquées ! :mdr:

Salut

Faudrait organiser par secteur (bassin, région, vallée, …) des micro rassemblements pour comparer tout ça. Quelques gopro, camescopes, … et les conseils d’un ou deux pilotes aguéris ou moniteurs. Ca profiterait à tout le monde et en plus on pourrait devenir célèbre à vidéogag :wink:

Mais c’est encore un “Y’a qu’à, faut qu’on…”

A+
L