Quand on parle d’autonomie en papapente, il faudrait d’abord définir ce que l’on entend par “autonomie” car dans les faits, il existe plusieurs stades d’autonomie.
Le 1er “officiel” pour la FFVL (fédération française de vol libre) est le niveau vert du passeport de pilote que te remettra ton école lors de ton 1er stage (un peu comme le carnet de suivi de formation remis aux apprentis-conducteurs en entrée en conduite accompagnée) Il est probable pour ne pas dire certain que même avec une semaine de stage exceptionnelle tant de la météo que de l’homogénéité du groupe, qu’aucun d’entre vous n’atteindra ce niveau (ou alors exeption d’entre les exeptions) Ce niveau vert se veut la capacité de faire en totale autonomie un vol balistique depuis le déballage de l’aile jusqu’à sa remise dans son sac, sur un site connu et dans des conditions aerologiques calmes.
Suivant les pilotes il faut entre une dizaine à une trentaine de vol encadrés voire (beaucoup) plus pour en être vraiment capable sans se mentir soi-même. Ce pourquoi je parlais d’un 2èm voir 3èm stage (on parle alors de stage perf pour perfectionnement et non pas performance) pour acceder à cette 1ère autonomie.
Ensuite viendra le chemin, là aussi plus ou moins long suivant tes capacités innées et aussi et surtout ta motivation et le temps que tu pourras y consacrer, pour accéder à d’autres “autonomies”. Celles d’aller voler sur des sites nouveaux, dans des conditions aerologiques différentes, d’explorer puis exploiter des ascendances, de sortir du cone d’autonomie de ton atterrissage officiell. Ce cône étant celui dans lequel depuis là ou tu te situe en l’air, les performances de finesse (= plané) de ton aile te permette de rejoindre le dit-attéro.
Une des qualités fondamentale (il y en a plein d’autres) pour faire un parapentiste est sans doute, la patience.