Peur à Rosans

Voici la suite (et de ce qui aurait pu également être la fin) de ce d’aucun appellent mes « tentatives de suicide par le sport ».
Ce que ni la plongée profonde (+ de 80m à l’air, c’est bon ?), ni la spéléo et la combinaison des 2 précédentes, l’alpinisme et le ski de rando, le canyonnig et la nage en eaux vives n’est arrivé à accomplir, le parapente a bien failli y arriver.
Je pose le tableau.
Commune de Rosans (05), montagne de la « crête du raton » le vendredi 4 juillet. La météo est maussade, une haute couche de stratus gris, temps bâché donc. Et ma pioupiou qui ne sait pas qu’il ne lui reste que quelques heures à vivre ( DCD à 17h24, RIP), ne me donne pas d’indication faute d’internet…j’aurais tout de même du avoir la puce à l’oreille d’après les indications des balises radio environnantes comme celle du Soubeyrand, mais bon…
Je monte donc à pieds avec ma kagoo (little cloud, j’adore), sans secours parce que c’est lourd, ni aucune protection sellette, parce que…c’est lourd aussi !
Arrivé sur les crêtes, c’est clairement le genre de situation « chiante » : pt’êt. Que ça l’fait, pt’êt que non, va savoir…le vent est soutenu, certes mais pô abo non plus, 15 à la louche, mais rafales à 25 mesurées a mon sky-machin…vous devez vous dire : « et alors ? C’est bon pour moi, avec une voile pouvant aller à +50 detrimée, je le fais tous les jours… ». Certes, mais moi, je suis un gros péteux, alors je regarde autour de moi, suis pas sûr, et devant quelque rafales un peu plus soutenues, je décide de faire confiance à l’adage parapentiste de base, le fondement des règles de sécurité : « il vaut mieux regretter de ne pas être en vol, que regretter d’y être ». Un adage comme ça, avec moi, ça tient 5 mn…
En fait, je voulais pas. Mais redescendu quelque peu, le vent semblant être un peu moins fort, j’ai eu envie de faire un peu de gonflage…moins de 30 km/h de vent max, avec une voile rapide, sur une pente douce orientée face au vent (sud, ou à peu prés) et 300m à courir derrière moi avant de passer au dessus de la grosse falaise de 100, 200m de hight, franchement… vous auriez hésité vous ? Sérieux ? Perso, j’aurais du hésiter, jusqu’à aujourd’hui même et plus encore.
Donc, un peu moins de 10mn après avoir décidé de ne pas me mettre en l’air, j’étale ma voile. Dommage que la gopro que j’ai sur le casque (et qui aurait largement contribué à mon décès imminent) a sa mémoire pleine : LE CON ! Je n’installe donc pas le secours que je n’ai pas, pour du gonflage, c’est pas utile. Et là…
Là….
Là, c’est ici que le cauchemar prend sa source. Je suis sûr que peu de parapentistes ont vécu ce que j’ai vécu par la suite. Tout le monde ou peu s’en faut à déjà vécu de GROS sketchs, des fermetures (latérales, frontales, mixe des deux et plus encore), abattées zombiaques et d’autre trucs pas dans le manuel…mais pas pendant prés d’un quart d’heure sans arrêt….si ?
Là, donc, le temps que ma voile entièrement détrimée monte au dessus de la tête + 5 ‘’, j’étais déjà a 15m/sol, et les 10’’ suivantes, 50m/sol en net recul, mains hautes, oreilles (les miennes, la kagoo ne les acceptant pas) rentrées ainsi que les genoux pour avoir une meilleur pénétration dans l’air, mais rien n’y fait , je recule inexorablement vers le haut de la falaise (et accessoirement du gros rouleau qui doit s’y tapir infailliblement).
Sérieusement, en ce moment précis, je me suis dit que c’est là mon dernier vol et que je vais mourir écrabouillé.
Arrivé donc en haut de la falaise 200m au dessus du vide, je fais un 180° pour m’éloigner un max du relief… ça a marché 20’’, et…le rouleau compresseur m’a empoigné. Méchamment. J’ai eu l’impression d’être un dé de 421 dans un cornet, sauf que là, la mise, ce ne serait pas moi qui la récolterais… J’ai donc expérimenté toutes les figures imposées jusqu’au moment où, la voile me passe devant puis dessous 1’’ plus tard.
La kagoo possède un suspentage court, on peut donc ainsi admirer son intrados d’un beau vert/jaune tendre plus prés qu’avec une autre voile. Pour les amateurs d’intrados, on peut donc dire que une mini, c’est pour les myopes et pour les « grandes », c’est mieux pour un presbyte, mais je m’égare. Je décide toutefois de constater de plus prés, et c’est ainsi que je me retrouve DANS ma voile!
Oups, pas bon ! Je suis dans le tissus, un peu coincé au niveau de la liaison casque/gopro (éteinte)/suspentes et jambe (droite, je le sais et je sais aussi que je vais bientôt pouvoir enchainer parapente/spéléo. Dans un sol quarstique et à l’allure où je plombe, je vais faire un beau cratère. Mon enthousiasme est toutefois tempéré quand je m’aperçois que j’ai omis de prendre une lampe frontale : la spéléo sans lumière, c’est chiant.) J’en reviens donc à ma jambe droite passée derrière ce qui me semble être une suspente de frein. Je vais mourir, c’est certain, mais pas au point de ne pas tenter tout de même de démêler ce merdier…et j’y arrive pour me retrouver twisté. Je detwiste donc, car même n’ayant JAMAIS fréquenté une école (parapente j’entends), je subodore néanmoins que ce n’est pas une situation… « normale ».
BREF, j’ai eu tout les cas de figure pendant 10 bonnes minutes. Je pourrais me la péter en arguant du fait que j’ai piloté comme un chef, tout géré, contré-sellette et patati et patata, mais je crois que j’ai plus subi que géré et tout était tellement violent et rapide (mini-voile, suspentage court) que pour anticiper la fermeture et l’abatée et tout et tout, QUE DALLE !
Ce qui est certain en tout cas, c’étais que je n’ai pas fait de grosses conneries de pilotage non plus.
Bref, le temps (long, long, long, long, long, long….) passe et un jour je vais me retrouver plus prés du sol, dans une vallée déserte et inamicale sous ce ciel gris. Peut-être va-t-il bientôt être temps de me trouver un petit attéro accueillant ?
Pour moi, ce sera les arbres que je cherche, un (tout) petit étang me semblerait faire mon bonheur, mais impossible de suffisamment avoir de contrôle pour y parvenir.
Tant bien que mal et de toute façon, je me dis que ça va taper très fort, je survole une zone qui va m’accueillir dans quelques seconde…que du bonheur pour moi : un taillis de buissons épineux de 2m de haut, mais très dense, et c’est la dedans que je me (pose ?), (scratch comme une merde ?) j’atterris, comme une fleur, même pô mal, rien, nada, que dal, vivant, indemne, sauf, entier.
Et il ne me faudra qu’à peine une heure pour sortir une voile (que j’adore, mais je crois l’avoir déjà dit) qui n’aura même pas de mal (mais il faudrait que j’y regardasse de plus prés).
Puis que je courre sur quelques km pour trouver une route, puis une voiture qui daigne me prendre en stop…en vain, (un haut-alpin ou un drômois, c’est pô cool pour le stop, mais ça conduit vite). Je fais donc appel à un ami.
Qui me ramène juste à temps pour ma prise de service.

Pour l’instant, je ne sais pas comment va se passer mon « choc post-traumatique », je sais que ça va arriver, et dans le cas de mon accident de plongée, il s’est manifesté plusieurs MOIS après…mais cette nuit j’ai bien dormi !
Par ce récit, je ne souhaite pas « me la péter » parce qu’il n’y a pas de quoi. Mais j’avais besoin de verbaliser mon expérience, de manière « amusante » pour dédramatiser et faire passer un message en toute modestie : « IL VAUT MIEUX REGRETTER D’ÊTRE AU SOL QUE REGRETTER D’ÊTRE EN L’AIR »…Et je rajouterais : « si tu hésites, alors faut pas y aller »

Et moi j’appréhende déjà mon prochain vol…mais aujourd’hui, c’est tout pourri !

:pouce: Exprimer une telle terreur avec autant d’humour, chapo. J’en connais a qui cette mésaventure va malheureusement rappeler quelque chose.
Heu, sinon, chui de la Drôme mais moi je roule plutôt tranquille. 8)

:affraid:

moi je dis ça (me) fais très peur ton récit.
un poil trop d’humour parfois pour bien mesurer le comment (tu as vraiment fait papillote dans la voile ? puis j’ai pas trop compris ce qui s’est passé après, comment tu es sorti de l’aile, tu l’as “dépliée” regonflée …)

je confirme que les dromadaires roulent généralement plus vite que la moyenne (souvent pour avoir de l’élan pour double le prochain camping car hollandais dans le prochain segment de ligne droite - en hiver c’est pour le fun et en inter saison c’est pour ne pas perdre le rythme)

[quote]un poil trop d’humour parfois pour bien mesurer le comment (tu as vraiment fait papillote dans la voile ? puis j’ai pas trop compris ce qui s’est passé après, comment tu es sorti de l’aile, tu l’as “dépliée” regonflée …)
[/quote]
Idem, peux-tu raconter la fin du sketch de façon plus précise ?

La plus grosse erreur, c’est de pas avoir vidé la mémoire de ta gopro avant d’y aller :canape:

bien content que tu puisse raconter ta mésaventure.

Sympa ton récit, mais ça fait froid dans le dos !

C’est pas comme si on ne s’attendait pas à ce genre d’aventure venant d’un pilote “trop doué” pour avoir besoin d’apprendre dans les conditions standards (nous avons déjà eu des échanges un peu houleux sur ta prise de risque :wink: ) . Malheureusement quand on vole en mode “aventurier” la réalité de l’aérologie nous rattrape tôt ou tard. Bien content pour toi que cette “leçon” se termine seulement par une bonne trouille. Tu as la chance de pouvoir reprendre le vol sur des bases plus sécuritaires.

Un stage de perfectionnement orienté sur l’aérologie et la détection des pièges aérologiques t’aurait peut être incité à laisser ta voile dans le sac ? A comprendre que les belles maximes que tu cites ne sont pas que des mots pour faire joli.

Le rôle du moniteur est de temps en temps d’être le “pénible” qui bride les envies d’aventure d’un jeune pilote. Quand je lis un récit comme le tien :affraid: , j’assume parfaitement ce coté ingrat de la pédagogie.

Pour rappel, hier les départements du sud-est étaient en alerte orange vent de sud fort et orages. Le fait de voler en mini voile n’apporte que peu de marge de sécurité (par rapport à une voile standard) face à des vitesses de vent vraiment importantes. Quand c’est trop fort, c’est trop fort !

Je me suis abstenu de dire la même chose. Merci de l’avoir fait, Patrick. Mes mots n’auraient certainement pas été si soft…

Allez Patrick, prochain objectif : M@tthieu ! :sors:

oui, sors !
je trouve le message de Patrick très juste, mais peut-être un peu prématuré.

je pense qu’il faut un peu de temps pour prendre la mesure d’un tel évènement, et que le moment de donner ce genre de leçon est un peu précoce.
ça n’engage que moi et mon ressenti. j’avoue que si j’avais reçu ce genre de message après avoir raconté humblement mon sketch le plus prévisible, je me serais peut-être bêtement braqué.

un petit peu de compassion, le temps qu’il change de pantalon et repose les pieds par terre serait peut-être plus constructif.

:trinq:

En fait, mon pantalon n’a même pas eu besoin de passer en blanchisserie…
Pour ce qui suit:
-En ce qui concerne LE squetch, celui où je suis (VRAIMENT) tombé DANS ma voile, je ne sais pas comment je m’en suis sorti…je me souvient avoir dit "ce coup-ci, je suis mort, tout en démêlant une (des?) suspentes prises dans mon casque (gopro!) et une suspente que je crois être un frein qui était passé sous une jambe…tout en chutant, je me suis juste occupé à démêler ça…mais ça à été vite et je ne peux pas plus analyser que ça, désolé.
-Pour le reste, le lecteur averti et qui sait lire, aura compris que j’avais pris la décision de NE PAS VOLER, vu la force du vent qui mesuré à mon niveau oscillait entre 15 et 25, et l’aspect bizarre de ce qui se passait, je voulais juste faire du gonflage, sur une pente genre école, avec 300m de pente à courir derrière moi si des fois je me faisais embarquer, avec une voile pouvant voler presque 2 fois plus vite que ce que j’ai pu mesurer.
Je me cite “En fait, je voulais pas. Mais redescendu quelque peu, le vent semblant être un peu moins fort, j’ai eu envie de faire un peu de gonflage…moins de 30 km/h de vent max, avec une voile rapide, sur une pente douce orientée face au vent (sud, ou à peu prés) et 300m à courir derrière moi avant de passer au dessus de la grosse falaise de 100, 200m de hight…” je pensais que c’était clair, mais manifestement pas assez :-/

… :fume: …ben quelle aventure :vrac: perso il y a quelques années ou je volais beaucoup… ben comme toi…un exces de confiance dans une météo trop forte …la fin c’est terminée avec le secours , je n’avais rien raconté à personne , mais des pilotes et des monos qui me connaissaient en me voyant voler avec une aile plus “pépère” et dans des bonnes conditions depuis un bon moment mon dit : " tu n’aurais pas fait le con ces temps-ci…?.." depuis je vole beaucoup plus soft…content b-42 pour ton retour au sol sans aucun dégât…physique :bravo: …Bon re démarrage , dans des conditions “plus normales” cela devrait aller… Cordialement . Pierrot capt . :trinq:

Sans doute…
J’avais un formateur qui disait :
Y’a 2 méthodes de débrief :

  • La méthode française : " ça, c’était super ; ça, c’était super ; ça, c’était super ; et ça c’était pas bien…"
  • La méthode américaine : " Alors voilà ce qui a foiré…"

Devine laquelle je préfère !

[HS]

Volontiers… Je serai pas mal entre la moquette et Lumbin à partir de fin de semaine prochaine. Les ceusses qui ont envie ont le droit de venir faire un coucou, je mords pas (trop souvent).

[/HS]

Et pour ce qui est de mon non-passage par la “Voie Royale”, l’Ecole, je ne sais pas ce que j’aurais pu en retirer de plus, même en ayant fait un stage SIV+++… la partie “pilotage” ou de ce qui en a tenu à été manifestement pas trop mal gérée, pour autant que j’ai pu OU DE QUE N’IMPORTE QUI D’AUTRE…
. j’ai plein de copains passés par la voie normale qui se sont plantés à tous les stades du vol…et moi, je suis toujours là, indemne de toute blessure.
Si le passage en école prévenait des blessures, accidents, conneries en tout genre, mauvaises décisions, appréciation, jugement…ça se saurait…mais ne ferait pas travailler les écoles et les moniteurs!
Pour le reste, il s’agit d’un problème aérologique que je n’ai pas su suffisamment prévoir certes, mes indicateurs locaux (végétation,anémo)ne condamnais pas fermement une séance de gonflage.

Les 2 leçons que je vais en tirer: pour 1,5 kg, je prendrais qd même mon secours…j’aurais pu en avoir besoin.
ET
Je me méfierai encore plus du vent fort…même quand “ça passe…peut-être”

d’abord merci pour ce recit.
et content de savoir que tu en es sorti sur tes 2 jambes.
sincerement.

comme pour m@(@)@tthieu, on percoit dans les phrases d’emballage, un manque flagrant d’humilité face aux forces de la nature. (perso ca me dépasse totalement ce manque de compréhension des enjeux :grat: )
genre : tiens ca vole pas ?! … bon c 'est pas grave je vais faire du gonflage… 30km/h c’est rien …
ben voyons …!!

et à la sortie, le fameux "je ne croyais pas que c"etait possible " … :bang:

au moins, tu nous épargnes le blabla sur l’“engagement”, l’“apprentissage par l’erreur”. c est deja pas mal. merci encore.

mais m#(@){^… les gars. faites un minimum gaffe qd meme!!! on n’est pas sur un forum de golf ou de moto!!! :vrac:

ps.

vivement qu’on ait des déclarations ouvertes, pour qu’on arrete de se renvoyer cet argument bidon.
bien sur les accidents peuvent arriver.
ils se sont plantés comment?!

si ca peut aider, je te conseillerais meme de faire un stage de kite, pour aller “jouer” vraiment dans du vent fort. histoire de bien comprendre de quoi il s’agit. parce que 50km/h c est encore du bricolage.

:grrr: ROTFL
Je suis bien content que tu t’en sois sorti indemne :pouce: après si tu as eu une hésitation, peut-être qu’il eût fallu que… (mais toujours facile à dire surtout quand on est monté à pied et qu’on se dit que l’on va descendre à pied)
En tout cas les orages et coups de vent étant annoncés, je n’ai même pas sorti le sac de la voiture. :stuck_out_tongue: Il y aura de meilleurs jours… 8)

Voler sans secours avec la possibilité de monter à plus de 10m, je ne crois pas que je le ferais, je vous dirais… :sors: (en fait ça me ferait ch… d’enlever le secours de la sellette donc…)

Et puis merci pour le courage d’avoir raconté ton sketche. karma+ Cela aide aussi à avancer en mettant des mots sur les maux qui nous étreignent et qui ensevelissent parfois nos engagements parfois déraisonnables et croyances d’immortalité

ps.

Citation de: b_42 le Aujourd’hui à 22:05:41

… plein de copains passés par la voie normale qui se sont plantés à tous les stades du vol…
vivement qu’on ait des déclarations ouvertes, pour qu’on arrete de se renvoyer cet argument bidon.
bien sur les accidents peuvent arriver.
ils se sont plantés comment?!

Ce n’est pas un argument bidon: ex, un "vieux pilote, passé par une (des) école (s) va poser vent arrière (moins de10 km/h), à 10m/sol, il fait un 180° pour atterrir de toute force vent debout: il tape fort! On apprends pas en école à ne pas faire de telle manœuvre prés du sol??? Moi, je préfère poser vite, quitte à utiliser mon air-bag, (quand j’en ai, volant souvent en sellette minimaliste) et récemment, dans mon club, de jeunes pilotes sorti d’école se retrouvent dans des arbres etc, etc

Excuse-moi, OVER, mais tu es totalement a coté de la plaque…mon style d’écriture ne reflète absolument pas un manque d’humilité de ma part.
MOI, je sais ce que c’est que d’être le “hochet d’Eole”, je me suis senti tout petit, tout vulnérable dans la tourmente (en fait, prés de 60 km/h mesuré a moins de 10 km d’ici au moment des faits) et sous le vent d’un relief “falaise”, TOI, tu ne peux que l’imaginer…le style employé est voulu, j’avais besoin de verbaliser d’une manière ou d’une autre, et je suis plus à l’aise à l’écrit, c’est tout.
J’avais besoin de dédramatiser d’une situation hautement traumatisante.
Quand j’écrits, “je vais mourir”, je l’ai vraiment dit et pensé, car je ne voyais pas d’autre issue, même si je me suis battu jusqu’au bout.
Renseignes-toi, et tu verras que la dérision n’est qu’un moyen de combattre le choc post-traumatique…et crois-moi sur parole, ce n’est pas le premier!

Et pour m@tthieu…un secours à 10m/sol? même à moins de 50m, bof!

Oui il faut 3 secondes pour qu’il se déploie entièrement mais bon 10 m,20 m… on monte vite ensuite surtout en période orageuse.