Allez hop ! Attaquons-nous à un tabou du milieu : la peur.
C’est ce fil qui m’a fait chercher quelque chose dans les sondages et je n’ai rien trouvé.
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/peur-en-conditions-thermiques-t15770.0.html;msg224138#new
Je lance donc celui-ci.
J’ai connu des gens qui volaient la peur au ventre. Un qui a commencé avec moi a tout crâmé sur l’excitation des débuts et a connu un grave crash au bout de quelques mois, qui lui a fait arrêter l’activité.
D’autres, toujours la peur au ventre finissent par arrêter sans accident après 3 ou 4 ans.
Certains se collent des pétards pour être dans l’état qui leur permet de voler.
Des compétiteurs de niveau élevé me disent avoir parfois très peur sur des manches éprouvantes. Beaucoup se servent de la compétition pour oser voler dans des conditions qu’ils refuseraient sans enjeu.
Il semble que la peur soit en permanence présente dans nos vols. L’effervescence d’après vol que l’on peut parfois constater dans un groupe au sol signe souvent le dépassement de soi qu’il a fallu accomplir et le combat contre la peur qu’il a fallu mener.
Pourtant, en conversations collectives, la majorité des pilotes nie cela.
Personnellement, après mes deux premières années de vol avec une absence totale de peur ou de la moindre appréhension (je volais comme dans un rêve, dans une totale inconscience) la peur est venue et n’a aucune raison de me quitter.
Après plus de 2000 h de vol, des dizaines de machines différentes essayées, un SIV d’une semaine entière, j’ai peur lorsque les conditions sont turbulentes, les thermiques hachés, même avec une aile école (ça ne change strictement rien). J’ai peur lorsque c’est venté et fort. J’ai peur lorsque je suis dans un environnement très minéral. J’ai remarqué que j’ai peur dans les mouvements où la trajectoire de l’aile est dissociée de celle du pilote.
J’aime le parapente en conditions faibles.
Alors je me demande à quel point la peur parcourt la communauté des pilotes.
D’après ce que je discute en conversations inter personnelles avec des personnes très différentes, il semble que nous ayons tous de “parfois” à “souvent” peur en vol.
Vous n’êtes pas obligés de témoigner. Mais votez et faites voter.
Pour que ceux qui ont un problème avec la peur aient une idée plus précise de leur “normalité ou anormalité”.
Un seul choix possible par votant. Soyez sincère avec vous-même. Résultats visibles dans quinze jours pour que personne ne vote sous influence.


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Bouhou ! Mon sondage il est tout salopé !
