Phase d'atterrissage : ralentissement et repères

Bonjour à tous,

J’ai des petites questions sur la phase d’atterrissage que je ne trouve pas si simple et peut être une phase de vol qui manque encore de répétition avec mon faible nombre de vols.
Cependant, j’ai l’impression d’avoir beaucoup gagné en confiance depuis que je ralentis (légèrement) mon aile sans être aux maillons, ce que je ne faisais pas spécialement avant et sur lequel les écoles n’ont jamais insisté, sauf une vaguement.

Je voulais aussi connaître vos repères de hauteur sol sur le point d’aboutissement avant de démarrer sa PTU, PTL… De mon côté, je regarde beaucoup la hauteur par rapport aux arbres évidemment mais aussi lorsque j’ai mon point d’aboutissement à 45° (proche du terrain) soit dans l’alignement regard-épaule.
Est ce que vous avez d’autres trucs ?

Merci pour vos éclairages et bon vols pour les beaux jours encore à venir !

Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par ralentir ton aile…

Sinon pour l’atterro c’est pas possible de te donner une règle pour l’altitude, ça dépend du site et de la place. Par contre, ce qui fonctionne très bien au début est de faire des étapes longues, branche vent arrière, étape de base et finale en PTU ou des S longs et toujours face au terrain, et tout ça en regardant souvent ton point d’aboutissement. Si tu as l’impression en passant devant ton point d’aboutissement choisi qu’il descend c’est que tu es encore trop haut pour te diriger vers lui, il faut donc poursuivre la perte d’altitude (ou si tu es déjà en PTS ou en PTU, la rallonger en faisant un S de plus ou en faisant ta branche un peu plus éloignée de l’atterro) et si tu as l’impression qu’elle ne descend plus, voir même qu’elle monte, c’est qu’il est temps de te mettre en finale. La finale doit se faire bras haut, pour avoir un max de vitesse ce qui est un gage de sécurité en cas de gradient et pour un arrondi efficace. Ça permet de laisser le décrochage bien loin aussi.

Salut Rangifer,

La methode de la finale plutot freinée que bras haut est une méthode enseignée depuis longtemps en Allemagne et que des (au moins une) école française commence à enseigner aussi.

Note que freiner autant que tu semble l’indiquer (jusqu’avant les maillons) me semble exagéré pour ne pas dire dangereux et dans tous les pas conforme à ce que j’ai vu et entendu comme enseignement de la part de ceux qui défende l’idée d’une finale “légèrement” freinée.

L’idée étant que le vol “un peu plus lent” et surtout avec une finesse moins bonne permet une meilleure précision d’atterrissage.

Notons que d’après les moniteurs français qui défendent cette idée depuis récemment, ce sont les capacités de vol lent des nouvelles ailes, particulièrement celle dite école, qui leur font envisager que peut-être les allemands étaient dans le vrai.

Ceci dit, la méthode s’est aussi vu essayer dans des Qui récentes et avec à la clef, une très bonne opinion de la plupart des pilotes une fois la méthode intégrée.

Seulement, je me répète, je pense à lire tes explications que tu en fais trop et que tu te mets en danger. CQFD Parles-en avec l’école qui t’a parlé (même vaguement) de cela.

Sinon pour le reste, il n’y pas de références de hauteur/sol immuable qui te permets de déterminer à coup sur quand débuter ta PTU ou autre… ça dépend. Les paramètres sont nombreux, varies et aussi suffisamment aleatoires pour que seuls, exercices et experiences peuvent donner des indications utilisables pour déterminer quant partir dans sa branche vent arrière. Ta méthode des “45°” est une façond’avoir une 1ere iidée du comment faire, j’ai aussi a pris ainsi.

Bonne nuit,

Il n’y a pas de gradient sur les atterrissages allemands ? :grat:

Vu l’énorme flou dans les dires de Rangifer, je te conseillerais de finir ta progression soit en école soit en club. Ces questions ne devraient plus exister pour un pilote ‘autonome’ et ce n’est surement pas sur un forum que l’on se forme au parapente !

TOUTAFE… c’est bien pour cela que je lui précise que sa façon de faire me semble dangereux pour lui.

Après pour ce à qui est de l’existence eventuelle ou non du gradient à l’attero en Allemagne depuis longtemps et en France depuis peu ? Je rapporte ce que je vois et entends. Personnellement, je ne me suis pas encore familiarisé avec la méthode pour la raison que tu évoque, Patrick, car j’ai été conditionné lors de mon apprentissage au “bras hauts” en finale. Mais c’est le même DTE qui m’a inculqué le bras hauts il y a… longtemps, qui maintenant suggère d’essayer cette façon de faire. Le matériel évolué, pourquoi seulement le matériel évoluerait ?

Notons aussi que les allemands ne se craschent pas plus que nous sur les attero.

Il est certain que comme ceci comme cela ne doit pas s’improviser au petit bonheur de la chance mais bien relever d’yn apprentissage serieux et de preference en ecole.

Ah… Je ne connaissais pas cette pratique du légèrement freiné en finale… Cela dit, j’ai appris sur un grand atterro, mais j’ai très vite été sur des petits ou certains avec gradients et une fois maîtrisée, la finale bras haut permet d’avoir de la marge quand l’aile se met à piquer un peu et que tu es trop bas pour la laisser faire. La même chose déjà freiné avec un peu de sur pilotage réflexe comme pourrait l’avoir un jeune BI, aile moderne ou pas, ça peu finir en tortue.

Le coup de faire une finale avec du frein, c’est n’importe quoi, par exemple. Plus de précision? Tu veux dire un cratère plus précis?

Va à Col Rodella, pose-toi 30 minutes à l’attéro, et on en reparle.
(troll inside)

Merci pour vos réponses qui montrent que je me suis bien mal exprimé.
Je ne parlais pas de la finale que je fais toujours avec une prise de vitesse bras haut pour une bonne ressource notamment en cas de gradient.
Je parlais de la ralentir, justement pas les mains jusqu’aux maillons mais aux épaules dans l’avant finale et pour les derniers S éventuels avant la finale.
Les vidéos que j’ai pu voir montrent que pas mal de pilotes font comme ceci, en repose au décollage ou sur des sites classiques d’atterrissage.
Il est évident qu’on n’apprend pas sur un forum; Néanmoins, vu le succès des articles de pilotage de D Eyraud K2… des petits trucs et la répétition mentale aide toujours…d’où ces questions pour avoir vos trucs.
Cela me rappelle les discussions sur le pomping qui n’est jamais essayé mais souvent pratiqué (pas par moi).

Ah oui… Dans ton approche pas de problèmes, en faisant quand même gaffe à pas trop la ralentir, surtout s’il y a du monde qui est sur le point de poser en même temps que toi, pour ne pas surprendre les autres et aussi pour éviter la vrille en cas de besoin de virage plus appuyé pour éviter une autre aile qui se retrouverait face à toi en sortie de virage. Une approche simple et claire et lisible pour les autres pilotes est toujours gage d’un atterro réussi.

[quote]Va à Col Rodella, pose-toi 30 minutes à l’attéro, et on en reparle.
(troll inside)
[/quote]
Je dois avouer qu’en l’espace d’un pliage j’en ai vu deux faire de jolis cratères et un se faire un bonne frousse avec la ligne électrique (difficile choix entre passer sous la ligne ou risquer le poteau, au final son aile est venue toucher le poteau en s’affalant). Tous du même groupe. Mais ils n’ont pas la palme des atterros foireux. :mrgreen:

La sensation d’aller ‘trop vite’ en approche est un problème commun. Le sol se rapproche, la sensation visuelle de vitesse sol se renforce, le stress augmente et l’aventure commence ! :wink:

La meilleure tactique n’est pas de ralentir la voile, mais de mettre le pilote en avance sur les événements. Avec une approche anticipée et prévue, le pilote ne ‘subit’ plus le retour au sol. Rappelez vous vos approches en école, le plan était clair et net, ce qui libère du ‘temps de cerveau disponible’ pour gérer les imprévus.

un des risque de ralentir la voile sur les derniers S avec une finale bras haut est de donner une abatée plus ou moins forte a la voile en fonction de la course et de la vitesse de relevée des mains
a une époque certains pilotes le conseillais et quelque vieux biplaceurs en parlent encore.
l’objectif était de prendre de la vitesse pour augmenter la ressource au moment du posé, voir éventuellement de faire un flair plus spectaculaire.
le gros risque étant qu’un déclenchement de l’abatée un peu tardif s’il est associé a une entrée dans le gradient peut entrainer une voile qui plonge fortement et n’aura pas assez de vitesse pour un freinage efficace avec un fort risque de percuter.
amha un autre risque de freiner l’aile pendant la phase de perte d’altitude serais la tentation de freiner l’aile de plus en plus au fur et a mesure que le pilote se rapproche du sol, avec le risque de voir l’aile en basse vitesse ou proche du décrochage a faible hauteur.
pour ma part j’en resterais a l’adage qui veut que prêt d’un relief, la vitesse est ton amie

Etant débutant aussi j’évite de freiner ma voile aussi près du sol n’ayant pas assez de connaissance dans ma voile pour savoir quand est-ce que je suis a la vitesse mini et quand je suis a la limite du décrochage … donc je suis toujours bras haut sur toute l’approche, ça laisse une marge de sécurité.

pour l’approche c’est vrai que c’est jamais évident, surtout quand on commence et qu’on connait pas bien l’atero en question … En général je me place un peu devant l’atero pour faire ma perte d’altitude, d’abord en mini 360 ou mini wing et ensuite en faisant des 8 juste devant l’atero, j’essaye d’en faire au moins 3 ou 4. Ca permet de rester a une certaine distance, ça te permet de revenir un peu en arrière sans pour autant tourner le dos a l’atero et à chaque virage ça te donne une idée de la perte d’altitude, tu peux alors estimer suivant les conditions si tu peux en faire encore un ou si il est temps de faire des S pour te rapprocher de plus en plus et arriver en tout début d’atero. Tu arrives alors entre 5 et 10m dans le premier tiers ce qui te permet de faire soit des S très allonger (j’évite de virer trop fort a ce moment quand même), toujours bras haut, pour faire ton final ensuite sur les deux derniers tiers.

Dans ce cas je trouve que tu peux pas trop raté l’entré de l’atero, tes 8 tu les fais pas très loin et au pire si tu es trop long et que tu arrives en bout tu sera presque au niveau du sol déjà. Perso je suis toujours arriver au milieu en faisant ça, en gardant une marge de sécurité sur le dernier tiers, ce qui m’a bien aidé la semaine derniere quand je me suis fait surprendre par un gradient et que j’ai fini pile en bout d’atero :lol:

Et la PTU… jamais ?

Attendez, attendez, je vais chercher des chips et une bière!
Ah, le retour de l’automne et ses marroniers… :mrgreen:

Salut tipierre,

Ton dernier message montre que tu ne sais pas construire une approche. Comme l’a dit patrick plus haut, le forum n’est peut être pas la meilleure école. Peut être que tu devrais chercher à te faire aider d’une autre façon :smiley:
Sinon, concernant ton point d’aboutissement, lorsque tu file vers lui si il descent dans ton champs visuel, tu va passer dessus et inversement si il monte dans ton champs visuel, tu est trop court.

J’en ai fait une hier si si :wink: je décris juste celle que je préfère même si apparement je le fais mal !

Je cherche pas a me faire aider par le forum, je ne pose pas la question dans ce fil … je vole avec des personnes d’expérience qui me guide dans mes erreurs, je suis débutant comme précisé j’ai pas toutes votre expérience alors facile de dire et PTU ? ou vas te faire aider ailleurs, j’essaye juste de donner ma mini expérience très perfectible … en attendant que des vieux volatiles parlent de leurs technique pour atterrir :pouce:
De la a dire que je sais pas construire une approche, ok pas de souci, pour l’instant j’essaye juste de prendre mes marques avec la formation qu’on m’a apporté et les conseils d’amis. Mais explique moi alors pourquoi mon message montre que je ne sais pas faire, je demande qu’à apprendre … sinon ça me servira a rien. Oui tu apprends pas a voler dans un forum mais ça peut te donner quelques petites techniques pour peaufiner ce qu’on a appris en école :wink:

Salut Tipierre

Y’a juste une chose qui me dérange, c’est quand tu dis que tu fais ta perte d’altitude devant l’atterro. J’ai appris par expérience qu’il vaut mieux la faire au vent du terrain, maintenant je fais toujours (tant que c’est possible : relief, autres voiles; etc) une verticale du terrain et je vais perdre mon altitude au vent de celui-ci.

La verticale c’est une habitude de pilote ULM que je garde parce que c’est toujours utile de survoler le terrain, on peut repérer les obstacles, les moutons, les chiens, les piétons, le coin à l’hombre où on peut replier tranquille et tout ça.

Perdre l’altitude au vent du terrain c’est un gage de sécurité : si à ce moment tu réalise que la brise (ou le vent) est fort(e), cette même brise pourra t’aider à revenir vers le terrain pour poser. Ensuite tu fais un U, des S ou des W mais au moins t’es sur de pas te faire scotcher.

Je me suis déjà retrouvé à la bonne hauteur devant le terrain, avec une brise qui rentre vite et qui me laisse là, scotché, et qui ne me laisse pas le choix que de poser quelques mètres avant le terrain. Et des cas comme celui-là j’en vois souvent (ceux qui connaissent Val Louron le savent, certains jours 1 pilote sur 4 va vacher avant le terrain alors qu’il fait 500m !)

Moi je trouve que les S, U ou autres ça dépend énormément de la config du terrain, je ne saurais pas donner de technique ou de check-list valable a chaque fois. Ce qui est bien c’est d’essayer de suivre un habitué du coin :wink:

Par conte la perte d’altitude au vent du terrain ça me paraît essentiel, tant que c’est possible.

Vous en pensez quoi ?

Resalut tipierre
Ben c’est a dire que tu expliques que pour approcher tu fais des 3.6 puis des mini wings, puis des petits virages entre 5 et 10 m sol et donc j’en conclue que c’est pas super académique tout ça, d’autant qu’avant j’avais compris que tu étais à la recherche d’infos concernant ton choix de regime de vol …moi j’disais ça en toute sympathie hein! Mais c’est sûr que l’approche telle que tu la décris, perso j’appelle ça une approche portnawak, mais qui n’en a jamais fait? :lol:

s’il devait y avoir un conseil universel, il serait
“prévoir son atterrissage de l’approche au toucher du sol en passant par la perte d’altitude et la finale de sorte d’être soi même et les autres en sécurité”
une fois ceci pris en compte les finesse et subtilités de chaque parties sont variables et personnelles.
certes il existe des sites ou les us et coutumes ne laisse guère de possibilité d’interprétation.
il y a aussi des sites qui laissent une grande marge pour pouvoir effectuer n’importe quel type d’approche, et d’autres ou de toute manière tu n’aura pas la possibilité de remonter au vent du terrain pour envisager une ptu.

tout ça pour dire qu’il n’y a pas d’approche type inconditionnelle et universelle, mais plus un état d’esprit et de réflexion qui tende a se rapprocher du “conseil universel”
et une des meilleur façon d’y arriver, c’est en fonctions des vols et des conditions s’entrainer a maitriser les différentes techniques permettant d’arriver a celui ci en mettant en œuvre la plus appropriée.

Moi je vois de plus en plus de mecs faire des PTC (prise de terrain en couille) et cet été, j’ai moi-même bourriné tellement ma R11 en finale que j’ai fait une PTN (prise de terrain dans un noisettier). Encore merci à Thibault pour avoir ensuite fait l’écureuil.