:fume: :bang:
faut surtout savoir s’entourer, trouver les bons conseils, être capable de collaborer en équipe, savoir déléguer …
nicolas semble être surtout un créatif; génial certes, … mais peut-etre un petit peu bornéisolé ? :canape:
ca ne suffit pas toujours. n’est pas steve jobs qui veut.
bon courage à lui en tout cas, aucun doute qu’il saura rebondir
ps.
et 35KE c’est vaguement les frais de scolarité d’une école de commerce de nos jours; il a surement beaucoup plus appris (et créé!) avec les pioupious qu’à user ses shorts dans un amphi
Moi j’y vois un projet qui arrive à terme et qui est une vrai réussite : un capteur fiable et abordable.
et j’y vois un projet avorté : créer une société pérenne à partir de ce produit.
Jc pour moi ce n’est pas la mort du pioupiou, au contraire je trouve nicolas bien plus efficace (et plus drole ) sans pression avec du temps disponible pour son cerveau.
Pour avoir fait les 2 pour à peu prêt le même budget (les 2 = créer une boîte jeune, puis faire une école de commerce un peu plus tard), j’ai plus appris de ma création de boite que de mon passage en école de commerce.
Si, le passage en école de commerce m’a appris à parler la langue des financiers et à pouvoir rentrer dans certains réseaux auxquels on n’a pas accès quand on est un pur produit de l’école républicaine étudiant boursier sans un sou à la base et issu de milieu modeste.
Ce qui me désole c’est qu’un projet comme celui de Nicolas n’ait pas reçu plus de soutien dès le départ. Sachant qu’en plus il y a un max de pognon qui dort dans la trésorerie de pas mal de boites des Alpes.
Il est regrettable, mal français, que les jeunes entrepreneurs n’aient pas accès plus massivement au capital dès le DEBUT de leur projet et qu’ils se grillent (les moins jeunes aussi, je viens de me griller pour la 3ième fois et je vais quand même tenter le coup une 4ième) à gérer des choses qu’ils n’auraient pas à gérer s’ils avaient un peu plus de cash et pouvaient démarrer avec un minimum de personnel et un bon coaching de la part de la structure qui investit. Cash et mentoring. C’est la clé du succès de l’entrepreneuriat aujourd’hui.
S’il manque l’un des 2, le créateur a beau se démener être génial, il va au mur.
Longue vie à Nicolas et ne t’inquiètes pas tu es riche de ton expérience et ceci n’a aucun prix. Tu le mesureras dans 20 ans !
le “mal français” ca ne serait pas plutot de se “désoler”, se plaindre, et parler de “mort”, quand un gars en train de rebondir vient nous parler de “longue vie” ? :init:
avec un esprit positif ca ira tj mieux ! biroute
en espérant que cette phrase reste vraie, au présent et au futur! :ppte:
Personnellement je déteste ce terme de “rebondir”.
Faut pas oublier qu’un ballon qui “rebondit” il commence par s’écraser, et s’il est livré à lui même (pas d’impulsion extérieure) il rebondit toujours plus bas que là d’où il vient pour finir par s’immobiliser.
C’est bien beau toutes les expressions genre “Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.” et autres philosophies des vainqueurs qui n’ont jamais eu à mener que des batailles gagnées par avance, mais dans les faits on s’épuise très vite à pérenniser une entreprise sans gagner d’argent, si on n’a pas de fortune/patrimoine personnel ou de soutien extérieur.
Il est très rare que seul le travail ajouté à la créativité permette de s’en sortir. L’économie ne se fait pas au mérite hélas.
comme dit (dans une formulation que je n’aimais pas non plus) c’est clair qu’il manque des axes pour que ça marche.
ce n’est pas une question de requin, c’est (selon moi) une question de gestion d’entreprise.
Il y a plusieurs profils
le créateur
le développeur
le gestionnaire
(plus quelques autres)
soit on a toutes les qualités, soit il faut chercher les profils complémentaire.
du temps de grand papa, on pouvait certainement se permettre quelques approximations. Plus de nos jours.
Enfin pour l’histoire du ballon qui rebondi moins haut, ça serait vrai si Nicolas était inerte/passif.
Il y a 2 options :
soit Nicolas est abattu par son expérience et il s’écrase au sol comme une grosse bouse. En plus avec un profil entrepreneurial, il va galérer à trouver un emploi salarié.
Soit, au contraire, il capitalise sur ses erreurs pour progresser et il rebondira sur la marche d’après pour remonter encore plus haut
un peu l’équivalent du (paradoxe du) petit démon de maxwell en thermodynamique
Je te signale que cette théorie est démentie jusqu’à présent par tous les calculs qui ont été tentés et qui avec nos connaissances actuelles ne prévoient qu’une expansion à l’infini et un refroidissement total de l’univers.
En plus, une entreprise qui démarre n’a pas l’éternité de temps ou d’espace pour attendre des réponses. Faut que ça marche, c’est aussi simple que ça.
Quand je parle de soutien, je ne parle pas de personnes, je parle d’argent. Si tu n’en as pas en fonds propres et si ta famille, tes amis ou les banques ne t’en apportent pas le temps d’engranger une grosse trésorerie… tu ne tiens pas.
On pense la même chose !
L’accès au capital n’est pas le même pour tous. J’ai pu le mesurer à de multiples reprises. Au début en soupçonnant qu’il y avait une chape de verre que je n’arrivai pas à passer parce que je ne savais pas faire ou que mes projets n’étaient pas bon. Depuis, j’ai découvert que non, c’est que j’étais mal né, sans rien et que l’adage on ne prête qu’aux riches s’applique au quotidien.
Après, toujours le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide, la France reste le pays où l’ascenseur social et la réussite de gens partis de rien sont les plus opérationnels. C’est pire ailleurs (je suis allé voir par curiosité et pour pas mourir idiot).
Il vaut mieux être en France pour tenter d’entreprendre, ça y reste plus facile que dans beaucoup d’autres pays malgré tout ce que l’on dit à propos de notre système. Le problème de la France et de l’Europe c’est qu’en terme de marché (au sens marketing) on a plusieurs petits marchés pour adresser l’Europe. Alors qu’aux US, le marché est de suite immense et uniforme, donc on grandit plus vite. Idem en Chine ou en Inde, marchés immenses (pas tout à fait vrai pour l’Inde, L’Oreal y a définit 7 marchés de mémoire mais chaque marché est plus grand qu’un des marchés européens). L’Afrique c’est compliqué, c’est comme l’Europe, plusieurs marchés fragmentés.
Bref, oui il faut apprendre de ses erreurs mais à un moment donné la question du soutien financier se pose !!!
Aujourd’hui la loi a évolué, on peut réenregistrer une société même si on en a une en cours de procédure (redressement ou liquidation judiciaire), mais ca reste très théorique car les banques ne suivent pas tant que la procédure n’est pas liquidée. Je suis dans ce cas avec une liquidation judiciaire simplifiée en cous depuis le 9 novembre (pas pus bosser depuis mai à cause de mon accident au Puy de Dôme) et qui sera clause le 9 mai 2016. Ma banque refuse vu le cumul de risques de me prêter le moindre kopeck et m’a même bloqué mon compte et supprimé mon autorisation de découvert. Je dois faire le gros dos 6 mois encore et je ne sais pas comment je vais tenir. Je suis à l’ASS (ce qui va quand même me permettre d’avoir l’aide juridictionnelle pour repasser devant le JAF car cerise sur le gâteau j’ai perdu ma demande de garde de mes enfants et la cour d’appel m’impose de payer une pension alimentaire sans rapport avec mes revenus actuels et prévisibles en ce basant sur le passé et les frais d’avocat et d’enquête sociale. bref, une 2ième fournée de tuile sur le coin de la bip…) du coup du jour au lendemain je passe de la case de “profil à potentiel” à “profil surendetté”. La banque de France m’a rassuré en me disant qu’il y a des cas pires que le mien, mais quand même. Ça fait beaucoup à porter seul.
Bref, la Société ne mesure pas la prise de risque de l’entrepreneur et ne la valorise pas suffisamment.
Les jeunes en sont conscient, c’est pour ça qu’entre l’envie et le passage à l’acte ils réfléchissent à 2 fois et que vis à vis des entreprises, cette fameuse “génération Y” est cynique et demande beaucoup en terme de salaire et donne peu à l’employeur en retour. Il y a une conscience bien réelle que “l’entreprise” ne valorisera jamais l’implication au travail malgré tout les discours des RH et des managers. Du coup, ils prennent ce qu’ils peuvent à court terme sans état d’âme.
Et le monde des “dirigeants” fait semblant de ne rien voir et de se plaindre que les salariés coûtent trop cher…
Pendant combien de temps va on faire les autruches ?
Un changement de modèle social est nécessaire. Et maintenant… Monsieur le Président ? Votre slogan de campagne ? Le changement c’est maintenant ! On l’attend. Il vous reste 2 ans pour le mettre en oeuvre. Impopulaire pour impopulaire, allez y ! Un immense 49.3 pour changer le modèle social et fiscal français en 2016, c’est possible.
si tu me permets … je crois que j’en connais un bout sur le sujet
(j’aide un certain nombre de gens à s’enrichir sur la base de leur richesse qu’ils ont déjà et des efforts qu’ils sont prêts à faire pour faire travailler leur argent)
l’adage on ne prête qu’aux riches est très vrai
mais …
mais la richesse n’est pas une question de naissance,
ce n’est pas une question de nombre en bas d’une fiche de salaire.
Je vois régulièrement des gens qui ont des salaires très confortable et qui n’ont plus un kopeck en poche à la fin du moins.
Je vois régulièrement des gens qui ont de petits salaires mais qui économisent et finissent par amasser de véritables fortunes (tout en vivant dans le même pays que les 1er hein )
Il y a simplement des fourmis et des cigales.
Je ne juge pas les modes de vies. Je constate les différences et je raconte les extrêmes (la vraie vie est souvent quelque part entre les deux)
De la même façon, en parapente, certains font les sommets de thermiques avant d’envisager la transition d’après, d’autre se lancent dès que ça doit être juste suffisant.
Ha ben ça va alors! je me réjouie de voir qu’on avance à grand pas vers la réduction des inégalités : j’étais bêtement en train de me laisser polluer l’esprit par toute une bande de sale gaucho (Pffff!!!) qui essaie de me faire croire le contraire en m’abreuvant de lectures colporteuses d’idéologie toute faite et absolument infondée.
Désolé d’entretenir le HS, mais le livre “Le capital au XXIeme siècle” de T.Picketty est très intéressant à ce sujet ! (même si des bases d’éco et d’histoire de l’éco sont nécessaire pour ne pas décrocher au bout de 100 pages…)
[quote]Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres
Le Monde.fr avec AFP | 18.01.2016 à 03h44 • Mis à jour le 18.01.2016 à 10h29
Le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde a dépassé l’an dernier celui des 99 % restants, selon une étude de l’ONG britannique Oxfam réalisée à l’approche du forum économique mondial de Davos (Suisse), et publiée lundi 18 janvier.
« L’écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s’est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois », constate l’ONG dans son étude :
« L’an dernier, Oxfam avait prédit que les 1 % posséderaient plus que le reste du monde en 2016. Cette prédiction s’est en fait réalisée dès 2015 : un an plus tôt. »
Illustration du creusement spectaculaire des inégalités ces dernières années, l’ONG a calculé que « 62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale », alors que « ce chiffre était de 388 il y a cinq ans ».
Mettre fin aux paradis fiscaux
Selon l’ONG, « depuis le début du XXIe siècle, la moitié la plus pauvre de l’humanité a bénéficié de moins de 1 % de l’augmentation totale des richesses mondiales, alors que les 1 % les plus riches se sont partagé la moitié de cette hausse ».
Pour faire face à cette croissance des inégalités, Oxfam appelle notamment à mettre un terme à « l’ère des paradis fiscaux ». « Nous devons interpeller les gouvernements, entreprises et élites économiques présents à Davos pour qu’ils s’engagent à mettre fin à l’ère des paradis fiscaux qui alimentent les inégalités mondiales et empêchent des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté », explique Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam International, qui sera présente à Davos.
L’an dernier, plusieurs économistes avaient contesté la méthodologie utilisée par Oxfam. L’ONG avait défendu l’instrument de mesure utilisé dans cette étude : le patrimoine net, c’est-à-dire les actifs détenus moins les dettes.
Quel baratin que de faire croire que tout le monde peut faire fortune et que ceux qui n’y arrivent pas sont soit des fainéants soit des imbéciles !
Le capitalisme est un système basé sur l’inégalité la plus brutale, 99% de la population mondiale au service du 1%. Ce qui est étonnant étant que les 99% votent quand même en majorité pour les partis défenseurs de ce système. :grat:
Une petite note d’espoir. Le Pioupiou a eu les honneurs de sciences et vie du mois de février (les abonnés l’on avant). Il y a donc de l’espoir. Cela fera peut-être venir un éventuel investisseur.