Pliage le plus compact pour une aile

#1

Bonjour,

On parle toujours et sans cesse des microgrammes de gagnés sur du matériel léger. Les constructeurs ont très bien cerné le filon, et tant mieux, mais côté encombrement c’est pas gagné pour tous ! Mais de mon côté, pour la montagne le volume du matériel m’importe au moins autant que le poids.

Une captivante discussion parallèle sur la possibilité d’aspirer le sac de la voile pour le rendre plus compact m’a fait penser à une autre question : Quel est selon vous la méthode de pliage qui donne le résultat le plus compact ? :grat:

Je ne sais pas si le gain de volume entre différentes méthodes est significatif, mais la question mérite d’être posée je crois. :coucou:

#2

Je dirai peut importe la méthode mais c’est la rigueur qui compte. Faut bien s’appliquer, ne pas faire de plis caisson par caisson.
C’est plus facile a 2… j’ai déjà mis ma nevada 26 (pas light) dans 30L, quand je le fais seul je la mets dans 40…

#3

une vieille voile bien poreuse ça aide aussi … :canape:

#4

Tiens, moi je voyage pas mal en avion pour le taf, j’emmène parfois ma voile mais je hais enregistrer des bagages… surtout ma voile.
Alors, je la roule.
Après l’avoir pliée en accordéon, jonc contre jonc, terminée par une bande équivalente à 2-3 cellules centrales, je la roule serrée en partant du bord de fuite. Les joncs (gibus arcs) sont un peu serrés, les joncs du BA moins car le rayon de courbure est plus grand.
Une sangle velcro autour du rouleau et hop, ma Diamir rentre par le haut dans mon sac Cilao 55l. (étroit) avec le string Néo, le casque et le secours ultra light, ou dans le sac de l’Easiness 1 (45l?) avec le casque, et ma chemise bien repassée pour la réunion.
Le plus facile étant de la rouler dans son saucisse Bag Néo, mais je prends quand même soin de bien positionner tous les joncs, et surtout dès que j’arrive au bout du voyage, je la déroule. Je la laisse compactée comme ça le moins longtemps possible, et si je dois rouler longtemps, je la déroule dans le coffre.
Pas trouvé moyen de faire plus compact!

#5

Je plie ma swift 2 en accordéon, sans plier caisson contre caisson. Je ne prête pas d’attention particulière aux joncs.
Je plie chaque demie aile ainsi dans le sens de l’envergure jusque à 2-3 caissons du centre.
Ensuite je roule chaque demi aile jusqu’au centre sur un ou 2 tours. Cela permet d’ajuster la largeur que doit faire l’aile pour le pliage, sans avoir des bout de tissus qui partent dans tous les sens une fois qu’on plie/roule l’aile dans le sens de la corde.
Ces 2 tours la maintiennent bien compacte et c’est plus aisé de bien chasser l’air encore dedans.
En général je la plie en 3 ou 4 en partant du bord de fuite pour la ranger.
J’ai par contre remarqué qu’elle est bcp plus compacte si on la roule en partant du bord de fuite.
De nouveau, l’avantage du roulage, c’est qu’après elle a moins tendance à se regonfler dans le sac.
Avec cette méthode je rangeais mas rush 3 28, secours light 1.5Kg, casque, gant et veste dans le Sak de la kairn, qui fait 55L je crois.
Avec la swift je peux rajouter qq sandwichs :wink:

#6

Intéressant… Je suppose que tu n’as pas constaté de problème particulier avec cette méthode. Tu fais ça depuis longtemps ?

Juste pour info, il y a d’autres personnes qui plient / bourre leur aile sans faire attention aux joncs ? Je suis sur le cul, je pensais qu’il fallait au contraire faire super gaffe avec les joncs !

#7

pareil ca me fait peur de bourriner sur mes joncs :vrac:
il faudrait essayer de plier un joncs avec un petit angle et voir comment il se remet en place, mais pas celui de ma swift :stuck_out_tongue:

#8

oui moi.

A noter que littlecloud dit dans le manuel spiruline (section pliage): votre aile est bien pliée quand elle tient dans le sac.
j’apprécie beaucoup ce genre de recommandation.

#9

De mon côté, je la plie du mieux possible, puis je la met dans un sac dans lequel on met normalement des habits et j’utilise l’aspirateur pour vider l’air. Entre 30 et 40 % de volume. Idéal pour les voyages et les Hike & Fly. Et j’ai fais ça plusieurs fois et pas vu de soucis sur les performances de la voile. Mais je limite au minimum le temps dans ce vide partiel.

#10

j’ai fait cela pendant 4 ans sur ma rush 3 et bientôt 2 ans sur ma swift 2.
Pas observé de pb particulier.
Parfois le jonc du caisson central est un peu déformé, mais c’est aussi le cas quand je plie caisson contre caisson.
Il suffit de lui redonner sa forme à la main, ça prend 2 secondes, et si on oublie ça reprend sa forme en vol après un moment :slight_smile:

Les joncs avec lesquels il faut être soigneux, ce sont ceux qui courent sur toute la corde de l’aile… présents seulement sur des C+/D et voiles de compétition à ma connaissance.
Les joncs souffrent de cette réputation car les premiers sont apparus sur des ailes de compète et étaient assez rigide.
Sur les ailes actuels, les joncs sont très souples et sembles bien supporter les pliages.

#11

:coucou:

Pour info, à l’ERGM AERO de Montauban,les parachutes de l’armée sont stockés sous vide pendant 10 ans sans problème avant leur remise en service.

#12

j ai une névada 26, non light, que je plie depuis 3 ans, toujours sèche , en accordéon, puis plus ou moins caissons contre caissons et ensuite je la roule du bord de fuite vers le bord d attaque, avec les élévateurs à l’intérieur. Pas de soucis particulier remarqué. Je la rentre dans un sak 2, avec une kair, un secours plum ultra light, un pantaton, une doudoune, une polaire et un casque.