Point de rosée pour connaître le plaf?

Salut la volière,

J’ai croisé l’an passé un volant expérimenté, membre de Pointe Ardennes Parapente, qui m’a donné un truc, et je voudrais bien savoir si d’une ça marche vraiment, de deux comment ça s’explique:
Il paraît que si on multiplie le point de rosée par 220 on obtient le plaf de la journée.

Alors alors?

Flap flap

:mdr:

La formule dépend forcement de la température de l’air

(T-Tr)*122= base des cumulus (en mètre)

avec T: température de l’air au moment ou elle commence à monter (1 ou 2 degrés de plus que celle annoncée à la hauteur du sol)
et Tr: température du point de rosé annoncé à la hauteur du sol

si l 'inversion est plus basse que la base des nuages calculée il n’y aura pas de cumulus

Pour moi c’est de la connerie… :koi:
Le plafond dépend de du gradient de température plus que du point de rosé, qui sert à déterminer s’il va y avoir condensation (des nuages quoi) et l’état d’humidité de la masse d’air.
De plus, on a sur un émagramme une COURBE du point de rosé ET une COURBE de la température. Réduire tout ça à un POINT d’une des courbes et un coefficient fixe, ça ressemble plus à de la cuisine hasardeuse qu’à de la science :chef:

La dernière fois que j’ai croisé René le vieux vigneron de mon village avec sa mule, j’ai posé ma besace a pic-nique à côté de la bête le temps de taper la discute, et là il m’a dit en me désignant ma besace
“Gaffe mon ptit gars, si ma mule t’y plie en deux et qu’ça sent l’vin, tu n’auras point de rosé!” :bu:

Merci pour les explications, et pour les blagues, même si c’est moins constructif.

Bons vols!

pas claire :grat:
la courbe du point de rosé ne sert pas dans le calcul de la base des nuages convectifs, seul le point au sol compte.
et c’est de la science.
ci-joint le meilleur document que je connaisse sur la vulgarisation des emagrammes.
http://www.soaringmeteo.ch/emmagr.pdf

J’ai fait de l’humour car j’ai cru que l’énoncé, au départ était de l’humour.
Le point de rosée dépend de plusieurs paramètres chiffrés, il se retrouve sur un emagramme (étant lui même un repère constitué de plusieurs grilles normées) à l’endroit ou se rejoignent ou se croisent la courbe de température et celle du taux d’humidité. Il faudrait donc savoir ce qu’il faut multiplier par 220 :grat:
Pour moi, le point de rosée c’est le plaf car il défini le point où le nuage commence à se former, ya rien à multiplier, mais j’ai cru comprendre que la notion de plaf est vachement plus compliquée que je ne le pensais. http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/quel-est-la-definition-dun-plafond-t42012.0.html

plumocum, tu confonds et tu n’es pas le seul:

  • le nuage dû à l’humidité de l’air :la courbe point de rosé rejoint la courbe des températures.

  • et le nuage convectif : la droite qui part de la valeur du point de rosé au sol suivant le rapport des mélanges (+0.2 degré par 100m) et qui coupe la droite qui part de la température au sol et suivant l’adiabatique séche (-1 degré par 100m).

autrement dit:
quand l’air monte, la température de son point rosé augmente et sa température diminue quand les valeurs sont égales ont a la base du nuage.

tout est clairement expliqué dans le document que j’ai indiqué (page 11).

:trinq:

Ce que je voulais dire brandi c’est que le plafond dépend de:

  • La courbe de température, qui donne l’instabilité, les couches d’inversion, etc…
  • L’humidité de la masse d’air (écart entre la courbe de point de rosée et celle de la température) qui peut conditionner l’instabilité.

Le tout sachant qu’on peut avoir une couche d’inversion qui plafonne l’ascendance et un autre plafond si on décolle au dessus de cette couche.
Je suis pas sûr d’avoir compris ce que tu dis sur le nuage convectif mais je vais lire ton document pour comprendre, mais en tout cas dans ton exemple on a quand même besoin de plus d’info (la température au sol) que juste le (lequel ?) point de rosé.

Pour se comprendre, on va éviter de parler de plafond pour les raisons évoquées ici http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/quel-est-la-definition-dun-plafond-t42012.0.html
moi je parle de base de nuage convectif (c’est celui qui nous interesse il me semble)
pour connaitre l’altitude de condensation de l’air qui va monter on a besoin que de deux valeurs: la température et la température de son point de rosé au moment ou l’air entame son ascension.
ensuite on trace les courbes et on regarde ou les droites se coupent.

Dans ton cas de décoller au-dessus de l’inversion il faut prendre les températures à la hauteur ou la bulle va se déclencher, à savoir au-dessus de l’inversion.

Du coup j’ai lu ton document et je vois ce que tu veux dire, on parlait en effet pas vraiment de la même chose.
Mais du coup quoi qu’il en soit, “le point de rosé” ne suffit pas à lui tout seul avec un calcul magique à trouver le plafond, quelque soit la définition qu’on en a.