Politique des brevets FFVL : un business juteux ?

Je me retire de la discussion, mes posts semblent déranger certains pros.

Y a-t-il un modo qui pourrait supprimer tout ce que j’ai écrit dans ce fil ? Merci d’avance.

:koi: j’ai loupé un épisode ?

J’assume, j’ai demandé à Benoit d’arrêter ses généralisations et ses accusations à l’emporte pièce. Je trouve ‘agaçant’ de lire des accusations dignes du café du commerce.

Je ne rentrerais pas dans la façon de d"crocher tels ou tels brevets. La manière actuelle ne me semble pas moins pertinente qu"une autre. Mais ne serait il pas opportun de se poser la question de l’existence même de ses brevets.
Ils semble que la majeure partie de ceux -ci ne posent pas de problèmes, tout du moins en france, mais quand on prend l’exemple de la qbi, qui si elle n’est pas obligatoire est fortement recommandée par l’obligation de moyen, c’est à dire que les assureurs peuvent s’en servir pour se décharger de leur responsabilité, je ne pense pas que le désir de réglementation soit majoritaire dans le monde du vol libre; ou alors pour les autres. Je ne voudrais pas faire mon anar de base (quoique), mais je pense que nous pouvons fort bien nous passer de tout cela, y compris la qbi. Je rappelle que la qbi n’autorise pas le biplace payant, qui est à mon sens différent dans le sens ou un passager met sa vie entre les mains d’un parfait inconnu et ou il peut avoir besoin d’une certaine validation de compétences. Le biplace qbi se passent entre copain et cela n’est plus qu’une relation de confiance, si à chaque fois qu’un copain t’emmène dans un couloir hors piste, en te disant que tu as le niveau, ou en rando… Les assurances pouvait se retourner contre lui parce qu’il n’a pas le diplôme…
On veut dans le vol libre comme dans toutes les activités, tout bien réglementer, et souvent par rapport à son propre niveau d’engagement. Breveté ou non, certains iront se faire déboîter sur la face sud de l’Estos avec la brise au taquet (désolé pour les ref pyrénéennes) et d’autres se contenteront de petits ploufs matinaux. On devrait un peu plus se poser la question “ou celà nous mène de mettre en place tel ou tel procédure”
Je ne suis peut être pas trés clair, mais j’en ai marre de vivre dans un monde ou on veut m’interdir de me baigner quand un couillon à décider de mettre un drapeau rouge, de faire du hors piste quand un autre à mis un drapeau noir et qu’elle sera la couleur pour interdir de vol?

je n’ai pas l’impression qu’il ai généralisée, mais surtout il a permit a ce débat fort intéressant d’exister même si il chagrine certain pro (certain au singulier apparemment)

Pas très glorieux je trouve comme attitude et bien dans la ligné du titre…
dommage.

Salut

Personnellement je n’ai pas ressenti d’accusations à l’emporte pièces.
Je dirais même qu’il y a une part de vérité dans tous les propos qui ont été abordés tout au long de ce post…
Ou alors j’ai raté une partie des échanges ?
Je trouvais plutôt le ton courtois et le sujet traité dans son sens le plus vaste.

D’un coup ça a mis un froid !!!

Ce que je vais dire n’engage que moi :
Le BPC a l’heure actuel n’est pas satisfaisant, les nombreuses raisons sont traitées tout au long du post. Mais j’en relève deux en particulier.
Sans référentiel de notation et sans jury, un examen n’en est pas un. Si quelqu’un a un argument contre ces deux points, qu’il le dise haut et fort. Et si ce n’est pas le cas. ces deux seuls points nécessitent une révision du BPC.

Quand à remettre en doute les brevets, on peut le faire, mais c’est un autre débat.

A+
Laurent

OK pour le référentiel de notation.

Mais un examen peut parfaitement se passer sous le contrôle d’un… examinateur. Prends le permis de conduire, par exemple.

Me fais pas dire ce que je dis pas : je pense néanmoins qu’il serait préférable que le BPC soit jugé par un jury d’au moins 2 examinateurs, ne serait-ce que pour harmoniser le référentiel de notation (la boucle est bouclée), mais aussi pour éviter les problèmes de copinage.

Je suis pas complètement d’accord avec le fonctionnement des auto-écoles. Et sans connaître le fonctionnement réel (je n’ai pas encore d’enfant qui l’a passé) il me semble que le candidat et l’examinateur ne sont pas que deux dans la voiture ? Il y a bien l’accompagnateur aussi ?
Mais dans le principe nous sommes d’accord je crois.
J’ai surtout écris le post précédent pour dire que je suis pour un changement. Et que sur certains points, je suis d’accord avec Benoit sur le fait qu’il y a des dérives.

A+
Laurent

Je suis tout à fait d’accord avec toi. A condition que sous le terme de jury il y ait “planning”. Comme tout examen, j’estime qu’on doit pouvoir savoir “quand” on sera inscrit pour le passer à l’avance (dans la mesure du possible bien entendu, nous ne sommes pas maîtres de la météo), pour s’y préparer au mieux.

Je suis moi-même actuellement dans une situation ou j’ai beaucoup de mal à me synchroniser avec les écoles en dehors des stages pour passer le BP, alors le BPC, à ce rythme, c’est dans longtemps.

c’est déja le cas pour la qbi non
on est présenté par une école , on passe devant des examinateurs que l’on ne connais pas
c’est pour ca que cet examen a à mon sens de la valeur lorsqu’il est fait comme ca
j’adhère moins à la formation compacté car on peu choisir une école que l’on connais et on perd le jury anonyme , sans parler que l’on ne fait pas de vol avec de vrais passagers

Ouais je jury anonyme… faut voir!
bon Lézalpes c’est grand mais chez nous tout le monde se connait plus ou moins, si je me réfère à la mienne QBI (2002?) ça faisait un petit moment que je trainais sur le circuit compet local et tu connais vite tout le monde… ce qui n’est pas toujours un avantage d’ailleurs!

Accusation à l’emporte piece??? pratiques tu le brevet-copinage , le brevet-business? se sont des réalités que l’on voit ds bcp d’école… le soucis est que certaine personne s’en vante pas discrètement… “j’ai eu mon brevet contre une bonne bouteille” ou “mon cousin est monit ,il m’a validé mes brevets!”… et ouai ça existe et pas seulement au café du commerce! ROTFL

Je suis le fil avec intérêt et m’en vais aussi apporter mon grain de sel ou … de poivre, au choix.

D’abord parler de jury anonyme me parait hors de propos, inconnu serait plus juste. On ne le connait pas, il ne nous connait pas. Bon ça c’est du bla-bla mais je pense que les bons mots facilitent la compréhension surtout dans des débats qui par nature sont contradictoire.

Ce qui me semble plus intéressant c’est de lire, entre les lignes, que ceux qui ont déjà “BP” “BPC” et “Qbi” réclament plus de rigueur, plus de sélection, un rehaussement du niveau requis, bref une forme d’élitisme pour la marche (qu’ils ont) atteinte. Alors que ceux qui ne sont pas encore “breveté”, “confirmé” et “biplaceur” défendent l’idée que brevets et qualifications ne seraient utiles à rien.

Pour le moment, pour ce que j’ai lu dans ce fil et si vraiment une rénovation des brevets et qualifications fait partie des préoccupations actuelles ou à venir de la FFVL, c’est l’idée (polémique c’est certain) de Laurent qui me semble la plus intéressante : karma+

Bien sûr que cela nécessite des formations complémentaires pour les bénévoles qui souhaiteraient intégrer une équipe de Jury “brevets et qualif.” :grat:

On est pas en fac de médecine pour qu’il y ai besoin d’un “Professeur” en médecine pour décider d’un “doctorat”. En auto-école (pour l’exemple) ni le moniteur pour enseigner, ni l’examinateur pour juger ont nécessité de s’appeler Prost ou Loeb. En aviation (je connais pas plus que ça) non plus il n’y a pas besoin d’être le crack absolu pour cela. D’ailleurs même (toujours pour l’exemple) l’entraineur d’un champion s’il devait pour cela être meilleur que le champion, eh ben … il serait alors le champion et non pas l’entraineur. Idem pour le sélectionneur d’une équipe qui est bien le juge, l’examinateur, des capacité des éventuels membres de son équipe de champions. Ou encore les juges à tous niveaux en gymnastique, ils (elles) n’ont peut-être jamais eu le niveau des personnes dont-elles jugent qualités et performances.

Pour enseigner et pour juger, il faut un niveau minimum c’est certain. Mais si pour enseigner il faut évidemment pouvoir donner, entre autre, l’exemple physique de la bonne technique et/ou gestuelle. Pour juger, il n’est plus besoin forcement de savoir (encore) montrer l’action ou réflexion mais bien de savoir la voir, l’interpréter, l’analyser et c’est le mot juste ; la juger en qualifiant la qualité de l’action ou réflexion. Pour cela il faut des connaissances, de la maturité et de l’honnêteté.

Car le vrai truc, si évidemment c’est la sécurité qui se veut l’objectif premier des brevets et qualif FFVL. C’est que au travers du travail d’apprentissage technique et d’amélioration des connaissances personnelles, de réflexion aussi, qu’induit inévitablement la préparation des dits-brevets et qualif. C’est la maturité et le comportement des pilotes qui s’améliore. Fabrice le dit très bien. karma+

Bonne soirée, :trinq: (mais pas trop !)

Quand le candidat a déjà commandé son bi auprès du pro responsable de la Q-bi, que doit-on en penser?

Mais aussi, on peut aussi voir des candidats échouer à l’examen alors qu’ils volent régulièrement avec sagesse et discernement, dans ce cas, l’absence d’anonymat permet une validation des acquis.

Un examen prouve juste que l’on a su ponctuellement résoudre un problème.

Moi, qui ai mes brevets et ma Qbi, ne suit pas attaché à l’obligation de ses diplômes.

Pour ma part, j’ai aussi brevet(s) et Qbi (et le Bi perso ne fût acheté qu’après obtention et déjà quelques vols avec le Bi du club)

Le niveau global et de sécurité de nos voisins allemands n’est pas meilleur que chez nous il me semble et pourtant leur formation est très encadré avec des passages obligés d’examens et d’obtentions de diplômes. :prof:

Les autrichiens qui pourtant ne sont pas connus pour leur laisser-aller disciplinaire et administratif ont décidé, il me semble, de laisser tomber le modèle germanique (sur ce point précis des diplômes obligatoires) pour se rapprocher des modalités plus libre de notre modèle français. :ppte:

Ce serait quand même ballot, pour une fois qu’on sert d’exemple en Europe, de jeter notre modèle à la poubelle pour adopter une norme plus compliqué et forcement plus cher à l’usage.

Ceci étant, je suis d’avis, que donner de l’intérêt aux brevets de vol-libre est une bonne chose. Il faut les rendre attrayant et tenir à leurs égards un discours positif, car. Ils favorisent pour ceux qui s’y intéressent et les tentent, une confrontation à leur propre pratique et leur niveau réel. :canape:

Le biplace et la compétition ou encore les qualif accompagnateur-club, animateur voire moniteur fédéral, dans des formes différentes prolongent en fait, cette confrontation.

Cette confrontation est, je le crois sincèrement, une des meilleures pistes pour savoir ou il serait utile de s’améliorer dans sa pratique et de fait une vraie motivation pour y travailler.

Bonne après-midi, :rando:

Il faut surtout un système qui encourage les échanges et la formation permanente. En ce sens la compétition remplissait très bien ce rôle.

Tu exprime totalement, de façon synthétisé, mon idée.

J’insisterais juste que ; les qualif Biplaceur, Accompagnateur et Animateur et bien sûr moniteur fédéral apportent aussi énormément à la connaissance de soi même en plus de ce que l’on peut apporter aux autres associativement. Et la connaissance de soi, de ses propres capacités et surtout limites est sans la meilleure piste de progression vers une pratique dans une sécurité augmentée.

Ca et un plus grand respect des autres, des régles écrites ou non-écrite. Car quand je lis sur un autre fil que parce que l’on serait Pro local et ayant besoin de bouffer à la fin du mois il serait acceptable de décoller/voler dans les parages d’une intervention de secours en hélico. Je pense qu’au niveau changement de comportement, il y a encore du boulot et que beaucoup préféreront encore longtemps donner en cas d’accident, la faute à la météo, la voile, le voisin ou à pas de chance.

Tse-tse-tse,

Qui décide selon toi ce qui est acceptable ou non?

Tout à fait d’accord avec la première phrase ! C’est d’ailleurs complètement compatible avec un système de qualification initiale type brevets et je pense que c’est plus que souhaitable. Ca va d’ailleurs dans le même sens que ce que j’écrivais plus tôt ici http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/politique-des-brevets-ffvl-un-business-juteux-t30814.0.html;msg397547#msg397547 dans le paragraphe sur la formation dans la durée.

En revanche, j’ai des réserves quant au rôle formateur de la compétition. Je suis 100% d’accord que, pour ce que j’en connais, dans les Pyrénées, en catégorie Sport, la compétition est un super moyen de progresser. J’incite d’ailleurs les membres de mon club à venir voler en compétition quand ils en ont le niveau, pour aller plus loin dans leur progression. En revanche j’y vois trois lacunes :

  • C’est un cadre de pratique très particulier qui n’assure pas vraiment de la formation sur tous les sujets souhaitables. C’est le DE qui décide de maintenir ou non la manche (à tel point qu’il faut parfois rappeler aux pilotes que s’ils estiment que les conditions ne sont pas bonnes, il restent maîtres à bord et peuvent prendre la décision de ne pas voler). De plus, les objectifs de vol sont clairement définis et orientés vers la vitesse de parcours. Du coup, voler en compétition c’est super pour voler à côté des bons et comprendre comment ils exploitent au mieux les conditions et comment ils font leurs choix tactiques : c’est super formateur… pour s’améliorer en vue de la compétition. En revanche, ça n’est pas vraiment formateur question gestuelle au décollage par exemple ; et pour l’analyse des conditions, je pense qu’on peut avoir meilleure école.
  • C’est un cadre où on apprend beaucoup de choses nouvelles en stratégie de vol mais peu pilotage avancé et surtout, il me semble que c’est un cadre qui incite peu à l’auto-remise en question (malheureusement) et la prise de recul.
  • C’est une activité qui ne touche que les compétiteurs, or nombre de pratiquants qui bénéficieraient de remises en question ou de formation permanente ne viennent pas en compétition. Du coup, pour reprendre tes termes, la compétition encourage les échanges et la formation permanente… entre compétiteurs. Il me semble qu’il faudrait pouvoir toucher plus largement les pilotes licenciés.

Pour le moment :
Je décide pour moi.
Tu décide pour toi.
Ils décident pour eux.

Mais à force de nous faire remarquer négativement et si un accident n’est déjà pas top pour notre image, un éventuel sur-accident par manque de respect de simples règles de bon-sens n’améliorera rien à cela. Il ne faudra pas trop s’étonner si éventuellement un jour prochain, d’autres déciderons pour nous.

Mais au-delà de notre image, ce qui me parait vraiment de nature à devoir nous faire réfléchir sur notre pratique et notre sécurité. C’est la douleur pour les/nos proches et pour la/les victime(s) (que ce soit les autres ou nous même)

Pourquoi est-il si difficile pour nombre d’entre nous d’admettre que la sécurité, la nôtre et celle des autres, est en grande partie et avant tout une question de comportement personnel. Et si jouer avec sa propre sécurité est au minimum de l’égoïsme envers ses proches, jouer avec la sécurité des autres est, pour moi, un crime. :bang:

Bon, on est plus dans le sujet du fil, mais … il me fallait te répondre Moogly, ici comme sur l’autre fil.