Passer son brevet... Pas toujours simple

Il est pilote, il a pris une licence non-volant à la FFVL (je présume pour soutenir la fédé et son club), et une assurance volant à la FELA (pour des raisons qui m’échappent mais qui lui appartiennent).
Une école lui a, semble-t-il, dans ces conditions refusé de lui faire passer le brevet fédéral. Ca ne me paraît pas complètement illogique, mais pas complètement justifié non plus. En tous les cas, un pied dehors, un pied dedans, il a créé lui-même une situation bâtarde et je le trouve mal-fondé à s’en plaindre…

Marc : ce n’est pas parce qu’on a une licence non volant qu’on ne vole pas :).
Passer un brevet, pour s’auto-évaluer, avoir une validation extérieure etc, ça fait partie d’une amélioration de la sécurité non ?

Hub : oui c’est exactement ça, et comme j’avais pris une assurance pendant 1 an sans voler (accident de ski) j’ai voulu prendre la FELA (et aussi car je prévoyais de voler loin, là où je ne serai pas assuré avec la FFVL comme dit dans mon message), pas voulu payer deux fois une assurance.
Je ne me plains pas du tout, je témoigne en répondant à ce sujet (un autre ex de ce qui peut être compliqué/interdit pour passer le brevet).
Perso je trouve ça dommage quand même

Si on a pris une licence non-volant à la FFVL, on n’a pas de RC vol libre avec cette licence.
On peut bien sûr prendre une licence ailleurs (à la FFCAM ou à la FELA par exemple) pour être couvert par une RC vol libre.
Un simple licencié non-volant à la FFVL n’est pas couvert en assurance par la FFVL pour le vol, ce qui me semble logique…
Comme il me semble logique qu’une école agréée FFVL refuse de faire passer un brevet (initial ou de pilote) à un licencié non-volant FFVL.

Marc

Moi je n’ai eu aucun souci pour passer mes deux brevets (BI et BP) pour les parties théoriques j’ai été voir le rff qui fait partis de mon club. Et pour les parties pratiques avec un moniteur qui m’a vu voler très régulièrement et avec qui j’ai comparé mes compétences et le livret.

Juste une dernière question concernant ta situation.
En quoi cela serait-il plus facile d’aller voler à l’étranger avec une licence FELA plutôt qu’avec une licence FFVL ?
Si le pays où tu vas demande une équivalence de type IPPI Card, ce n’est pas la FELA qui va te la fournir si tu n’as aucun brevet. :grat:
Qu’apporte dans ce cas la FELA que la FFVL ne pourrait pas te fournir ?
J’ai vraiment du mal à suivre ton raisonnement.
Mais je vais m’arrêter là.

:trinq:

Marc

Licencié CAF, FFME, l’assurance est facultative (si tu as une RC ailleurs, libre à chacun de choisir celle qui lui convient), et ça ne t’empêche ni de participer à l’activité de ton club, de ta fédé, passer des formations, encadre etc, donc ça ne me paraissait pas illogique que ce soit le cas pour le parapente. C’est simple, logique, et sain.
Dans le cas de la FFVL ils se (nous ont) bien compliqué la chose quand même. Tu prends pas l’assurance ? donc tu dois être non-volant :lol:. Ca s’appelle une assurance obligatoire, un monopole etc.

On ne va pas revenir une nouvelle fois dessus.
Ce n’est pas la FFVL qui impose la prise couplée licence + RC, c’est le ministère des Sports (en application du code national du sport).
La FFVL s’est opposée longtemps (sans résultat) à cette mesure qui lui a été imposée ; elle a toujours été CONTRE.

C’est exactement pareil pour la FFCAM, pour la FFME et pour toutes les fédérations sportives : la RC n’est jamais facultative, elle est toujours couplée avec la licence (ce que tu affirmes est FAUX).
Se reporter aux fils traitant de ce sujet avec des dizaines de commentaires explicatifs.

Je croyais que cela avait été compris par les pilotes… :grat:

Marc

Sisyphe chez les parapentistes ROTFL

Et hop
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006151574&cidTexte=LEGITEXT000006071318

Pourquoi tu t’énerves ? je parle d’assurance, pas de RC, bref je vais pas épiloguer, et surtout pas sur mes raisons. Je ne te demande pas pourquoi toi tu interviens sur tous les fils :mrgreen:

moi dire juste dans post intitulé “passer son brevet pas tjrs simple” si toi assuré FELA toi pas pouvoir. Point. Fin de la discussion en ce qui me concerne. :trinq:

Je ne m’énerve pas ; je rappelle ce qui a déjà été dit et expliqué à de multiples reprises.

Mais la RC est bien une “assurance responsabilité civile” (elle couvre les dégâts que l’on peut faire “aux tiers”).
C’est cette assurance (la RC vol libre) qui est obligatoire pour voler et qui est automatiquement couplée à la licence (comme c’est le cas pour toutes les fédérations sportives).

Les autres assurances (comme l’Individuelle Accident par exemple) sont toujours facultatives, à la FFVL comme ailleurs.
Chacun en prend une ou pas selon son choix personnel.
El la FFVL n’a jamais imposé de prendre une autre assurance que la RC et il n’en a d’ailleurs jamais été question…

Et je n’interviens que sur les fils qui m’intéressent ! :lol:

Marc

Prendre une licence non volant quand on vole, j’ai quelques doutes sur la véracité de cette affirmation

Oui… Enfin là c’est plutôt le sujet de l’autre post. Mais j’y réponds ici.
En réalité s’il y avait une session Brevets par mois et par département, il y aurait beaucoup plus de pilotes candidats. Mais il faut les organiser ces sessions. QUand j’étais RRF RA, on a tenté d’organiser un calendrier au sein des écoles et par département. Mais un problème récurent revient dans les écoles pro en tout cas… et je le comprends bien, étant moi même pro.
Le prix du brevet. Il y a peu de salariés qui se lèvent pour aller gratuitement faire une matinée de boulot… Voir une journée. Il en va de même pour moi (comme ça je n’engage pas les autres).

Et si on compte tout :

  • Deux moniteurs
  • Un camion
  • Une salle
  • Et pour bien faire la journée… sinon c’est bâclé

Et on ne parle que de BI et BP. Parce que le BPC il faut bien le WE pour faire le tour

Mais on avait trouvé un mode de fonctionnement sur le papier. Il n’a jamais été réellement mis en place sur le terrain car trop peu de candidats.
Nous avons certainement manqué de communication. Dans l’ensemble. Il fallait communiquer sur les dates, mais aussi le type d’examen. Quand on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé, on s’abstient.

Bref il reste une autre formule… Accorder aux clubs le droit de faire passer le BI et le BP. Et là à mon avis on aurait un remplissage de quasi 100% des pilotes.

A+
L

Cela arrive parfois.

Un des pilotes que je connais prend sa licence chaque année à la FFCAM (ex Club Alpin Français), licence qui lui fournit la RC vol libre.
Il ne souhaite pas payer une seconde fois la RC et veut bien soutenir la fédération et le club local en payant sa cotisation au club et en prenant une licence non-volant.
Ainsi il peut participer pleinement à la vie du club puisqu’il en est membre à part entière ; il peut en particulier voter aux AG du club et il pourrait même se faire élire au Comité directeur du club (il n’est pas nécessaire d’avoir une licence “volant” pour cela).

Tout cela pour économiser le prix de la RC (27 € en 2018) !
Si on compare ce prix avec le budget annuel consacré à l’activité… :grat:

Marc

Il faut savoir compter, gérer, analyser,…

Ma licence non-pratiquant 2018 me coûte 20€ (10 de cotisation fédérale + 10 à mon club).

Je ne parlais pas du coût de la licence, mais de celle de la RC qui est économisée par le pilote en question.
Il économise aussi bien sûr sur le prix de la licence : il paye 10 € de licence non-volant au lieu de 58 € pour la licence volant non breveté (c’est son cas).
Et il paye la cotisation demandée aux membres du club (25 €).
Il économise donc sur l’année : 27 € (RC) + 48 € (licence) = 75 €.

Comme il part régulièrement voler en montagne (donc loin d’ici), son budget annuel en frais d’essence et de péages n’a aucun rapport avec cette somme ; c’était juste ma réflexion, mais il fait bien sûr comme il veut (il ne s’agit pas de moi) !

Marc

Retour au sujet : “Passer son brevet… pas toujours simple”.

Chez nous, pour la partie théorique BP et BPC, ça se fait dans le club ; on est dans le même cas que certains plus haut : on connait le RRF (Responsable Régional de Formation) ce qui facilite bien les choses. Ca pose néanmoins un problème d’équité sur la facilité du passage de la théorie. (edit : on ouvre aux membres d’autres clubs sous réserve de place disponible).

Pour la partie pratique BP et BPC dans notre club : un week-end par an est fixé avec une école du coin, et un week-end de report éventuel. Deux jours de vols. On paie, une partie individuellement, une partie via le club (et il faut ajouter les 25€ de “frais” d’enregistrement). Ca pose plein de problèmes ; d’abord, toujours le même problème : le parapente n’est pas une activité compatible avec une activité planifiée (que ce soit le passage d’un brevet, d’un SIV, d’un stage thermique, etc.). En ça, je ne vois guère que le système des clubs-écoles pour pallier ce problème et assurer une progression dans la durée. Le deuxième problème est que c’est payant. Le troisième problème est que cette formule n’est pas pour tout le monde : une partie des pilotes vont simplement voir le moniteur qu’ils connaissent bien (et à qui ils comptent acheter leur prochaine voiles par exemple) et lui demande de tamponner ce qui crée encore un problème d’équité.

L’idée que tu soumets de faire passer le brevet dans les clubs ; j’y vois au moins un gros problème : ça va foutre une ambiance bien pourrie. Je m’explique. Tous les ans, il y en a qui reviennent du week-end “validation pratique” sans le brevet : et bien, ce n’est pas forcément simple à digérer pour ceux qui sont concernés (parfois à juste titre en plus). Ca a beau être assez peu important dans la vie, ça reste le passage d’un examen. Je n’ose imaginer l’ambiance si la décision se prenait au sein du club (avec en plus le risque de le donner facilement aux “chieurs”, hsitoire d’avoir la paix). On peut le regretter, mais je pense que ça se passera comme ça dans pas mal de cas. Là encore, ça peut se passer beaucoup mieux dans le cadre d’un club école, où une sorte d’autorité de compétence des “cadres” s’installe plus naturellement, et que le “niveau” du pilote est évalué sur la durée.

Derob

Je te rejoint totalement Derob, la solution est dans les clubs-écoles MAIS pour cela il faut que suffisamment de pilote d’expérience aient envie de s’engager dans une démarche quand même assez chronophage et pas gratuite en termes de coût (mêmes si des aides existent et sont possibles dans de nombreux cas, malheureusement aussi pas tojours partout)

Alors ce qui serait souhaitable c’est une mutualisation des moyens, à commencer par ceux humains.

Que les clubs-écoles existants acceptent dans leurs évaluations des licenciés d’autres clubs MAIS aussi que ces autres clubs dont les licenciés bénéficieraient de ces possibilités voient pour aider ces clubs-écoles qui joueraient le jeu. Que ce soit par de la participation financières ou matériel ou humaine ou tout mix de ces éléments de facilitation de fonctionnement.

Y a encore du (bon) boulot possible partout dans notre douce MAIS pour cela il faut sortir des encore trop frequentes guerres de clochers entre clubs, de cette défiance envers les intentions des autres, de cette conception que les choses doivent d’abord profiter au maximum à son association avant d’en laisser éventuellement des miettes aux autres.

Tant que l’on fonctionnera dans une vision somme toute très autarciste de la vie associative (un comble tout de même) on y perdra tous de ce le partage pourrait amener de positif.

:trinq:

Tout dépend du fonctionnement du club-école; mais j’abonde à ta remarque pour l’évaluation dans la durée.
Pour le passage du/des théoriques, la difficulté est avant tout d’organiser. Si un club veut le(s) faire passer il prend contact avec son RRF pour avoir son accord. Reste à rassembler les volontaires pour passer le théorique.
Pour le(s) passage(s) de la pratique, le club-école connait ses stagiaires et membres et cela simplifie le problème et ça rentre dans leur démarche. Maintenant si les “extérieurs viennent” ce sera un problème similaire aux pros: comment estimer les compétences sans regarder et juger … les bénévoles ne vont pas sacrifier leurs énergies alors qu’ils n’en ont déjà pas suffisamment pour leur propre club. Evidemment de temps à autre c’est possible mais ce peut être frustrant de bosser pour que cela ne serve à rien pour la vie de son club pour des gens que tu ne verra plus.

C’est vrai, mais c’est valable pour tout le monde… Club, club-école, école pro, ligue, …

C’est de toutes façons payant. Le tout est de savoir qui paye ?
Le club
Le pilote
Ou le jury qui offre gratuitement son temps

Je n’aime pas ces généralités. J’ai validé très peu de brevets pratiques cette année parce que le niveau n’y était pas. Je ne pense pas être une exception.

Je ne pense pas que ça passe mieux dans un club-école que dans un club. J’ai l’impression que tu vois le mal partout. Mais ça peut aussi très bien se passer !
Officiellement en France, pour être jury d’examen, il faut avoir le niveau de l’examen… C’est TOUT !
Donc soit on fait confiance, soit on ne fait pas confiance !

Je vois bien ce que tu veux dire. Je comprends. Mais avez-vous vraiment essayé ?

A+
L

Pour continuer dans l’idée de Laurent, un petit rappel d’un fil pas si loin du sujet et qui remonte déjà à quelques années et on peut trouver d’autres fils à propos.