Hello tous !
Les beaux jours reviennent doucement et j’ai déjà hâte de faire mon premier cross de l’année !
Alors je commence doucement à me replonger dans les cartes météos, les explications plus ou moins techniques et scientifiques sur le web, les émagrammes prévus, etc… avec comme seule hantise : louper LA journée !
Un changement de masse d’air va s’opérer en fin de semaine (samedi à dimanche). On va passer d’une masse d’air douce à une masse d’air froide. L’hiver n’a pas dit son dernier mot.
Le but du jeu que je vous propose aujourd’hui est d’essayer de prévoir quelles seront les conditions de vol samedi… En tout cas c’est un jeu que je me suis fixé hier soir et je dois avouer sécher un peu…
J’ai donc décider de commencer par le commencement : essayer de comprendre la situation actuelle.
J’ai cru comprendre qu’actuellement ça volait mais il n’y a pas des plafonds fabuleux (qui pour confirmer du côté de St Hil ?). Pourquoi ? Ca signifie donc qu’on se trouve dans une masse d’air plutôt stable. Un p’tit coup d’oeil sur l’émagramme confirme.
J’ai mis une image de l’émagramme Lyon + Payerne (assez semblable = masse d’air assez homogène) avec quelques annotations.
Tout d’abord j’ai grisé la partie qui ne nous intéresse pas (enfin le vent pourrait nous intéresser mais bref…). La courbe noir est la courbe de température relevé à Lyon à 11h et la rouge celle de Payerne (Suisse) à la même heure. Pour la compréhension de l’émagramme, je vous invite à relire le topic correspondand.
La station de St Hil indique 17°c. Elle se trouve à une altitude d’environ 1000m. Je trace donc un trait à 1000m (trait jaune horizontal) et un autre à 17°c (trait jaune diagonal). Le croisement des 2 est très proche de la courbe de Lyon et Payerne. On peut donc dire que la masse d’air à St Hil sans réchauffement n’a aucune raison de monter plus haut (vu que les courbes montrent que la masse d’air se réchauffe en montant à cette altitude).
Oui. Mais ça plouf pas quand même. Parceque… Le soleil est là. On peut donc imaginer qu’il chauffe le sol par endroit de manière importante. Ces parties du sol (falaises exposées…) peuvent elle-même chauffer la masse d’air qui est en contact. Jusqu’à quel point ? Aucune idée de comment on peut calculer ça !
Mais imaginons qu’une bulle d’air en contact avec le sol arrive à s’échauffer jusqu’à 20°c avant qu’une petite brise la détache. Celle-ci va réussir à monter jusqu’à 1600m. environ (en perdant 1°c tout les 100m., donc en suivant la courbe verte des 20°c sur l’émagramme, cette bulle d’air va se retrouver à la même température que l’air ambiant lorsqu’elle va croiser la courbe de Lyon ou Payerne, c’est à dire vers les 1600m.).
Tout ceci est noté en bleu sur le schéma.
Bref… J’attends les résumés de ce soir pour comparer des observations théoriques d’un schéma aux observations pratique sur le terrain.
Ensuite, la question que je me pose est pourquoi cette masse d’air à ces caractéristiques ? D’où vient-elle ? Quelles sont les raisons qui l’ont poussé à être stable ?
Je m’arrête là car il faut que je bosse aussi. Donc si il y a des passionnés qui se sentent motivés pour continuer cette réflexion avec moi, j’en serais ravi.
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