Salut à tous,
La question fait débat entre mes potes parapentistes et moi :grat: .
Plusieurs soutiennent mordicus qu’ils vont aider le pilote et lui permettre de prendre plus de hauteur en le poussant dans le dos au déco, l’un rajoute “en finissant la poussée vers le haut”.
Je précise les conditions: nous volons en soaring, 100% des gonflages se font face voile. Le vent est parfois fort, il arrive qu’on se fasse un peu arracher au gonflage.
Le débat ne concerne pas le gonflage, mais le décollage: le pilote a gonflé sa voile, il s’est retourné, a temporisé sa voile et ne se fait pas reculer, peut-il y avoir un intérêt à le pousser au décollage ? Va-t-on lui permettre de prendre plus de hauteur ?
(si au déco il se fait reculer, je comprends parfaitement l’intérêt de le retenir le temps que la rafale passe ou qu’il prenne l’accélérateur)
Ce que j’ai constaté à les regarder faire, c’est la plupart du temps un mouvement de tangage (ressource + abattée) qui au final ne me semble pas les monter plus haut que si les pilotes avaient poussé tout seul avec leurs pattes
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Ce que je pense avoir compris: pour créer de la portance, soit on accélère la voile, soit on freine. Le vent étant fort, mieux vaut ne pas freiner la voile, donc il ne reste que: accélérer la voile. Pour celà il faut charger sa ventrale, peser de tout son poids sous la voile pour qu’elle prenne sa vitesse vol. Si ceci n’est pas fait au déco, j’ai toujours lu que c’est pas bon. Si la voile est correctement chargé au déco, rien ne sert de pousser le pilote, ce n’est pas ça qui va accélérer davantage la voile. Ca donnera de la vitesse au pilote, mais pas à la voile, d’où le mouvement de tangage. Encore pire si on le pousse vers le haut à la fin: on décharge la voile, elle ralentit un peu et on accentue le tangage.
Un des arguments qu’ils m’opposent est qu’il est arrivé que le pro du coin demande qu’on le pousse lorsqu’il part en biplace. J’ai assisté à la scène: le pilote pèse 60kg, après gonflage du bi il ne touchait plus le sol derrière son passager et a effectivement demandé à ce qu’on le pousse. Je suppose que c’était parce qu’il n’était pas certain de la qualité de la course d’élan qu’allait faire le passager.
Alors selon vous, la pratique du poussé:
- à recommander
- inutile
- accidentogène
?


Pousser au déco est une con…rie. Mais assister dans le vent fort en soaring pourquoi pas, si ca reste jusqu’à la cassure (en falaise par exemple). Sinon le meilleur moyen est encore de faire son gonflage sous la cassure (quand c’est possible), le vent est alors moins fort (pas d’effet venturi) et on est tout de suite en vol (pas de problème d’avancer jusqu’à la cassure).
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, j’en rougirai si j’étais pas seul devant mon pécé.