Salut.
J’ai une trentaine de vol et je veux commencer à faire du thermique mais je ne sais quand y aller.
Quand il y a des nuages il faut faire attention et j’ai peur et quand le ciel et bleu je suis fin chaud mais sa monte pas du tous.
Et deuxième problème je suis assez loin des décollages de parapente, je n’ai pas de taxi.
Juste un décollage tous près de chez moi ( Saint Marie en chanois pour les connaisseurs) mais il ne fait que 90 m de dénivelé donc pas trop le temps de se voir descendre.
On ma dit qu’il donnait plutôt bien en thermique mais surtout accrochage avec son décollage très raid en face des arbes.
J’espère que quelqu’un pourra m’aider pour moi et des autre débutant sur des petits sites et sur des tyrolienne (le nom ma passer par la tête)
Merci
Oh l’autre eh ! Il te recommande de jouer dans la restit’ alors que c’est déjà fait !
Comment ça craint si tu te retrouve à nouveau dans de la restit’ à pépé !
Non, laisse pisser, va plutôt décoller du côté de Saint André les Alpes au printemps vers 13h42 environ, “tu vas pouvoir t’éclater” (même en moins d’une heure probablement)…
30 vols : tu n es pas prêt pour le vrai thermique.
Premier conseil de base : rapproche toi d’un club.
On est tous passé par là.
De ce que j ai vu du site proche de chez toi est qu’il ressemble au site classique de plaine Où on travaille en thermo-dynamique : du vent météo qui permet de tenir et monter sur la crête puis là tu cherches et attends pour enrouler dans le thermique (même dans une restitution tu peux travailler du thermique). Le plus important est de pouvoir accrocher, tenir et faire l essuie glace en dynamique (en éventuellement en s écartant devant). Naturellement plus tu resteras longtemps en dynamique plus tu croiseras de thermique. Il y en a toute l année même sous ciel gris.
On peut faire du soaring dans des conditions thermodynamique mais aussi dans du dynamique pur.
Dans ce dernier cas c’est du vent météo voire des brise de grande échelle type brise de mer (qui est dans labsolu aussi la conséquence d’un phénomène thermique) qui donne un zef suffisant pour surfer la vague de masse d’air qu’il crée de par sa déflexion (ça existe ?) à la rencontre avec un relief adapté question de largeur, inclinaison et plus accessoirement hauteur.
Dans le premier cas, c’est un zef qui est avant tout la conséquence de brises thermiques qui remontent le long des reliefs canalisées par ceux-ci et qui par un heureux hasard de formes du relief à un endroit donné (largeur, inclinaison, etc.) donnent aussi une vague de masse d’air que l’on peut surfer MAIS comme on est en présence de phénomènes thermiques plus “local” que dans le cas des brises de mer, on peut y trouver des bulles voire colonnes thermiques qui permette éventuellement (fonction aussi de nos compétences de pilote) de monter beaucoup plus haut que ce que la “vague” permet. Généralement le thermodynamique est déjà plus “turbulent” que du dynamique pur.
La restitution est un phénomène particulier (et compliqué) qui peut tout aussi bien créer du thermodynamique le long d’un relief que de donner des colonnes thermiques très larges (on peut parler de matelas thermique pour imager) qui généralement mais pas toujours des ascendances larges, faciles et plutôt douces, rappel ; j’ai précisé pas toujours… douces (tout est toujours question de références)
Les ascendances à base de colonnes ou plutôt bulles thermiques (directement liées à l’activité solaire) loin ou pas du relief sont le plus souvent source de turbulences qui dans une certaine mesure vont crescendo avec la force des ascendances. Du coup on pourrait en deduire qu’en début et ou fin de “journée” thermique c’est plus facile/fréquentable. Si c’est vrai le plus souvent en fin de journée ou l’activité solaire va en diminution, cela est moins certain en début de journée ou d’une part la désorganisation au départ de l’activité thermique est source de turbulences mais aussi au fait que l’on peut se retrouver piéger en vol par des conditions devenues trop fortes pour notre niveau du moment et/ou qui donnent des conditions dangereuses (toujours rapport à notre niveau perso) à l’atterrissage (turbulences liées aux déclenchements, brises forte de vallée, effets de gradient, etc)
Et clairement à 30 vols ou même 40 ou 50, tu risques d’être encore trop inexpérimenté pour bien juger de l’aérologie et de son évolution mais aussi encore trop imparfait dans tes ressentis et ta gestuelle de pilote pour garder le contrôle de ton aile une fois que cela remuera pour du bon voire pour avoir les bonnes réaction une fois que ta voile sera sortie de son domaine de vol. N’oublies pas que tu n’est par sur un VTT mais bien sous un parapente à X mètres du sol et que tout accident peut potentiellement être ton dernier.
Le conseil que je me permets de te donner, identique à celui d’autres avant moi dans ce fil, tout juste peut-être exprimé différemment : laisses toi du temps, abordes l’apprentissage du vol thermique avec énormément de progressivité et de raison, entoures toi de bons conseils avec toujours en tête la certitude que le moindre vol en trop te fera perdre plus de temps dans ta progression que tout les vols auxquels tu peux être amené à renoncer.
Il est dommage si tu ne peux te permettre des formations pour progresser, cela reste encore la méthode la plus fiable pour apprendre à mieux voler. Tu es dans quel coin de France, tu peux trouver des clubs-écoles peut-être voire à minima des clubs avec des pilotes d’expérience et raisonnables prêts à t’aider ou au moins te conseiller.
Garde à l’esprit aussi que la parapente n’est en rien une activité démocratique car il est évident que l’on n’est pas tous égaux devant les moyens à mettre en oeuvre pour devenir un “pilote”. On n’a pas tous les mêmes moyens en termes de temps et/ou moyens financiers à y consacrer, pas plus en termes de capacités physiques, psychiques, intellectuelles, cognitives, etc.
Bref, même si on était des oiseaux, la plupart d’entre nous serait plus près du poulet voire de l’autruche plutôt que de la mouette ou de l’aigle, c’est ainsi.
Je suis loin d’etre doue, mais effectivement j’ai vite vole plus d’une heure !
Le denivele ne veut pas tout dire d’ailleurs pour revenir sur les 90m de ton site Sebastien. des cross de plus de 100 bornes sont faits en partant de buttes de 50m… Sauf que toi et moi on fera 100 tas avant de commencer a comprendre pourquoi le gars avant nous a disparu dans les nuages.
Enfin quand tu dis ‘‘Quand il y a des nuages il faut faire attention et j’ai peur et quand le ciel et bleu je suis fin chaud mais sa monte pas du tous.’’ je me dis que ta connaissance dans le domaine est encore vraiment au ras des paquerettes, sans aucune mechancete. il faut profiter des mauvais jours pour comprendre ou essayer de comprendre un peu le ciel… et Personne ne peut se vanter ici de maitriser le sujet parfaitement, sinon on aurait la meteo a 3 jours sans jamais d’erreur.
du coup, rapproche toi de clubs, lis, fais toi des amis et observe, gonfle, et decolle avec eux.
J ai un peu exagéré pour dire que très souvent on fait une partie de nos vols en profitant d’appuis dynamiques (brise de pente, vent météo). Voler seulement en thermique c est en gros pouvoir voler pendant une heure en plaine. Cela équivaut en gros à une distance de 20 kms si on exclut le thermique de l’extraction. Pour moi il faut du temps pour arriver à cela.
Je dis des nuage mais je parle de petit cumulus mais j’ai du mal à savoir si on peu y aller et si on peut à quelle distance .
Et le problème c’est que le déco à côté de chez moi c’est du genre très désert donc pas de conseil ni de référence pour savoir si les conditions son dangereux ou pas
Sans être vraiment négatif, je me pose quand même la question si tu as vraiment tout compris de l’activité…
De plus si vraiment tu veux voler en thermique, fait aussi réviser ton aile, car Aérodyne Joy, c’est pas tout récent et il pourrait y avoir des trucs comme calage, porosité, résistance à la rupture etc etc plus tout à fait dans les clous
Je confirme il est grand temps de te rapprocher d’un club.
Une ag c’est un bon debut
l’Assemblée générale du CDVL70, qui se tiendra à la maison des associations de Vesoul le Vendredi 25 janvier 2018 à 21h00. Salle 208.
des infos là https://www.facebook.com/pg/cdvl70/posts/?ref=page_internal
Les cumulus ne sont pas dangereux. En plaine, ils sont le signe que c’est une bonne journée de vol. (enfin y’a d’autres paramètres comme la force du vent). Globalement chaque cumulus représente le haut d’une colonne de thermique (elle même souvent formée par plusieurs départ de thermique. Un peu comme les racines d’un arbre qui se rejoignent pour faire un tronc)
Bref, déjà, avant de commencer à t’inquiéter des cumulus qui sont a 1500 ou 1800m d’altitude (enfin ca peut etre différent par chez toi. C’est ou d’ailleurs ?), il te faut déjà commencer à monter un peu !
Si jamais tu arrives a bien enrouler et tu commences à te rapprocher du nuage, tu pourras facilement t’échapper en t’écartant (de préférence en remontant le vent, si tu veux rester en local de ton atterro. Ou dans l’autre sens si tu veux partir en cross, mais bon d’ici là tu sauras quoi faire).
Si par le plus grand des “malheurs” tu te retrouves vraiment proche voir dans le nuage. Pas de panique, ca ne fait pas mal un nuage. Oreilles accélérées, ou 360 (si ca aspire pas trop) pour sortir du nuage.
Attention, ce que j’écris n’est plus vrais dans le cas ou l’on est sur une journée type orageuse ou les cumulus grossissent et peuvent devenir congestus. Dans ce cas, bien respecter la règle des 45° voir mieux, aller poser et attendre une meilleure journée et plus d’expérience.
Exemple : http://namesofclouds.com/images/cumulus-congestus.jpg