Prévol biplace

#1

Salut

Je me sens toujours inspiré par ce sujet très à la mode.
Je viens d’écrire un article pour PP+ qui paraîtra quand Michel Ferrer décidera, sur “les habitudes”. Et j’ai longuement médité sur ma prévol biplace.
J’ai remarqué qu’elle n’avait quasiment pas changée depuis 15 ans (ce qui est d’ailleurs le choix qui m’a fait refuser le système d’affalement lorsqu’il a été une obligation fédérale).
Mais j’ai remarqué aussi qu’elle évoluait très très doucement en observant les autres pilotes.

D’où ce sujet. On va pas refaire point par point notre prévol, ça va être chiant à lire. Mais les petits “trucs” pour gagner du temps, permettre une vérifications plus facilement, … Ca ça m’intéresse.

A+
L

#2

Coller la Check list sur le casque passager :wink:

#3

ne voler qu’avec des passagers qui sont pilotes … comme ça ils sont responsable de leur attache sellette et de la moitié de la démèle du bi
:stuck_out_tongue:

:sors:
nan blague à part, je ne vois pas comment gagner du temps (d’ailleurs je ne vois même pas pourquoi gagner du temps)

#4

perso m enfiche de gagner du temps au déco je m enfous je suis pas pro je peux decoller dans 5 min ou 1h si c est pas bon ou redescendre et dire au passager que si il voulait voler dans ces conditions il finirait à l’hopital.
déjà mon matos : sellette fusion passager, une fois accroché je le vérifie au moins 3 fois ( un gros psycho ) et pour qu il se décroche tout seule faut qu il soit doué
Verif poignée, je m attache etc, mais pas bcp d idée pour gagner du temps

ensuite si il faut gagner du temps c est que ca doit etre de plus en plus rentable donc plus de stress donc plus de risque etc. moins de vols, c’est moins l usine autant de sérieux moins de fatigue mentale et physique en fin de journée donc plus sécu .

j attache la voile en dernier

sinon pour gagner du temps il faut mettre la sellette au passager avant de monter au sommet sans qu il puisse se détacher avec son casque , un peux de temesta ( somnifère de vieux ) hop on s accroche et FEU DECOLLAGE :vrac:

#5

Il est à mon avis faux de lier rapidité et besoin de rentabilité. Par exemple pourquoi démêler ou vérifier les selettes trois fois ?

On Check une fois les points essentiels et c’est bon. Si on a besoin d’y revenir plusieurs fois, c’est selon moi un manque d’assurance qui n’apporte pas de sécurité supplémentaire.

Je pense que le point essentiel est la routine à mettre en place, je fais toujours ma preparation dans le meme ordre.

Si avec l’habitude, je suis capable de faire ma préparation tout en papotant sans perdre le fil. Je conseille au contraire aux pilotes moins expérimentés d’éviter les éléments perturbateurs pendant la préparation.

#6

Pour info, des discussions intéressantes sur la prévol en bi ont déjà eu lieu sur ce forum dans un autre sujet : http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/oubli-daccrochage-passager-trouver-lidee-du-siecle-t33502.0.html;msg453199#msg453199

#7

Tout d’abord, je ne pense pas que Chouca sous entendait de gagner en rapidité au sens de la rentabilité. Toutefois, je ne pense pas non plus qu’une prévol qui dure un quart d’heure soit plus fiable qu’une prévol de quelques minutes. Par exemple, si j’attache mon passager et que je met dix minutes pour me préparer, j’ai des chances que cet “imbécile*” bidouille quelque chose voire se détache. J’ai des chances aussi de me dire que j’ai certainement vérifier mes aiguilles du secours alors que non…
Enfin, il y a des sites, notamment chez moi, où l’on étale seulement un bi sur le déco et il n’y a pas de place pour faire sa prévol en retrait. Dans ce cas occuper le déco pendant 15minutes c’est aussi faire monter la pression des autres pilotes qui risquent pour le coup de se foutre en l’air par précipitation.

Petit détail, lors de mon achat de matos suite à une ouverture au décollage d’une sangle de cuisse en solo, j’avais préféré choisir des sellettes passager et pilote avec attaches de cuissarde par boucle. C’est boucles sont plus difficiles à mettre et enlever mais plus facile à vérifier. Je n’ai par exemple pas à vérifier que des petits cailloux ce sont glissés dans le mécanisme…

Je dissocie l’équipement de la prévo. Par exemple, le rangement du sac de portage, l’eau, l’attache de la radio, du vario, des gants, de la veste, de la go pro…et du grigri est fait avant la prévol et n’en fait pas parti. pendant la prévol, rien ne doit dépasser et on se concentre sur les points forts de sécurité

J’essaie d’établir aussi un rituel de prévol avec un ordre bien établi :

  • selette passager ;
  • vérif maillons largueurs ;
  • vérif aiguilles du secours ;
  • selette pilote ;
  • revérif sangles passager ;
  • connection écarteur pilote/passager ;
  • revérif sangles pilote.

Pour gagner du temps et surtout de manière à simplifier la procédure :

  • le parapente est en permanence fixé aux écarteurs qui sont eux même en permanences fixés à la sellette pilote.
  • je n’ai pas de boucle auto sur les cuissardes des sellettes mais des maillons que l’on encastre l’un dans l’autre (je ne connais pas le terme exact)
  • “imbécile” fait référence a un collègue de cette année qui s’est détaché TROIS fois pendant que je le connectais aux écarteurs…les biplaceurs pro auront certainement d’autres anecdotes bien pires…
#8

Là c’est peut-être le briefing qui pose question et qui est améliorable, non ?

Sinon, à voir comment beaucoup de pilotes décrivent leur prévol, il semble que très peu font la simulation de gonflage en tractionnant le passager dans sa sellette avant le vrai décollage.
Ça n’a plus cours, ce truc là ?

#9

si le test de prise en charge je le fais chaque fois et des fois on est obligé de les faire tomber en tirant tres fort car ils n écoutent pas.

@Patrick amélioration en vue je vais essayer de descendre juste à 1 vérif après l accrochage