Pris dans un nuage

Je me suis fait prendre dans un nuage hier en Espagne.
J étais à environ 100mètres en dessous d un nuage quand soudain, le ciel est devenu laiteux et en quelques secondes j étais dedans. Pas paniqué vu que j étais bien au dessus du relief et tout seul dans
ce secteur de plus avec le compas je n étais pas perdu.
J’ai fait les oreilles et je suis redescendu à la base et pousuivi mon vol sans souci
Donc tout fini bien mais juste pour avertir que le laps de temps ou on a une bonne visibilité et la purée de pois, peut être très court

Et le temps passé dedans semble si long…

Je ne comprends pas bien, tu ne sembles pas dire que tu es rentré dans le nuage avec l’ascendance mais que l’air autour de toi s’est soudainement transformé en nuage ???

bah oui ça arrive souvent que ça forme par cycles un peu en dessous de l’étage ou on vole

Les marges, il faut toujours garder ses marges ! :wink:

Le conseil de Patrick est le seul et unique qui vaut…

Bah… Je sens que tout l emonde va pas être d accord,
Tant que c’est une journée à cumulus et pas de surdeveloppments il n’y a pas de vrais risques a rentrer dans un nuage, a part les risques de collision avec un autre aéronef ou le relief.
Bien sur ca peut durer un bout de temps si on a pas un gps ou un autre moyen de garder le cap. Donc pour moi c’est un indispensable si on veut se permettre de flirter avec les nuages. Sinon : marge marge marge.

Bref, si on rentre dans un nuage avec gps, on reste calme et on suit un cap. En montagne on prendra le cap qui nous ramène vers la vallée.
On peut également faire les oreilles pour en sortir plus vite, mais si c’est un nuage qui tire vraiment ca changera pas grand chose.

Sans gps ca dépend mais j aurai tendance a faire des 360 des quon trouve une zone qui monte pas, sinon on peut tourner en rond un bout de temps !

Et on espère qu’il n’y a pas un (autre) con qui fait pareil en même temps !

Oui, c’est pas rare de monter dans du bleu quand soudain tout se forme autour de soi. (histoire de chaleur et de point de rosée)
L’indice qui peut aider a etre mefiant c’est qu’on est generalement au dessus des bases environentes

Perso dès que ça commence à devenir brumeux autour de moi dans l’ascendance, n’ayant pas d’autre appareil qu’un vario hyper basique, je me dirige vers la lumière et je combine oreilles et accélérateur.

Exactement pareil pour moi… :trinq:

Demandez a Matthieu si c bien d être dans un nuage…
Les règles de l air ( vol à vue) sont claires.

Pour moi l’important est de quitter l’ascendance au plus tôt.
Et comme le dit Patrick: garder beaucoup de marges et ne pas flirter.
Ca m’est arrivé plusieurs fois de me faire aspirer dont la dernière recemment.
Cette fois ci (pour la première fois) malgres mes informations de cap, route et boussole il ne m’a pas été
possible de m’orienter aux instruments.
J’ai donc oublié l’idée de chercher sur mes instruments qui n’indiquaient
plus rien de fiable pour me concentrer sur mon ressenti et être sûr que ma
voile est bien au dessus de ma tête (et que je ne suis pas en rotation).
Très dur quand ca brasse.
Essayer de garder un cap pour sortir du nuage est pour moi prioritaire
par rapport a essayer de perdre de l’altitude.
Je trouve idiot d’essayer de faire des 360 engagés dans du +5 voire +10
alors qu’ a l’exterieur du nuage on descendra.
Donc Oreilles accélérées (pas juste les oreilles) mais surtout un cap fixe pour sortir.
La limite entre ce qu’on croit ne pas etre trop dangereux et
la merdouille complète est très mince.
Si l’ascendance nous monte a plus de 6000 (ce qui est vite le cas dans les Alpes par exemple)
on sera vite très mal.
On parle je crois d’un décé certain en quelques secondes seulement à 10 000m.
Je ne sais pas combien de temps il faut entre les deux mais je n’ai pas envie de tester.
:wink:

A ce sujet quelqu’un a-t-il des nouvelles de M@tthieu ?
Son dernier message date en effet du 1er août 2018 et il avait quand même envoyé 354 messages depuis le début de l’année, autant dire qu’il était quand même assez bavard…
A-t-il quitté le forum ?

Je suis bien sûr hors-sujet !

:sors:

Marc

pas sûr … il a peut être repris un nuage ?

Pumki1515,
Ça peut être plaisant aussi quand c’est prémédité et non subit.

http://youtu.be/ZWGYOfBVVE4

Mais comment peux-tu dire qu’un vol dans les nuages pourrait être “plaisant” ? :grrr:
C’est interdit, stressant et dangereux…

Marc

Il est souvent difficile d’apprécier sa distance verticale par rapport au nuage, surtout quand on est juste en dessous (difficile de dire si on est à 50 ou 200m). Pour moi, une façon d’approcher le nuage d’assez près sans se mettre en danger est de se décaler vers le bord “au vent” du nuage quand on commence à se sentir proche. Dès lors, il est facile de s’échapper si l’environnement devient brumeux.

je changerai " il est facile de s’échapper " par " il est un peu plus facile de s’échapper " ou “un peu moins difficile” de … sinon je suis assez d’accord. C’est pas évident de bien apprécier sa distance au nuage, et son évolution.

Je suis toujours assez frappé du décalage entre la règle et la réalité dans notre petit milieu.
Il y a trois jours j’ai encore entendu une discussion à l’atterro ou un petit groupe, à priori expérimentés se racontait diverses traversées de stratus avec GPS et le contrôle radio avec le gars à l’atterro garantissant qu’il y avait de la marge: voui, voui, en bas c’est bon il y a bien 300 m… et le temps que les autres décollent (incluant moniteur) et arrivent sur site, ben y avait plus que 30 m. Et ça faisait bien marrer tout le monde car il n’y avait pas eu de casse, juste une frayeur genre train fantôme :clown:
Et ben voilà, faites ce que je dis, pas ce que je fais… pour moi, une des causes du problème de l’accidentologie se trouve là. Mais bon c’est sûr qu’admirer son spectre de broken avant de traverser le nuage, ça a de la gueule !

S’il prend un gros vrac dans le nuage, bon courage pour remettre l’engin en vol sans aucun repère.