problème avion de chasse en VFR

Bonjours

quand je les vois passer au dessus de chez moi(assez souvent)…rétrospectivement j ai peur !
Il n y a pas d espace particulier (Dieulefit 26220 comps ) donc VFR et autant en parapente que en paramoteur j ai l impression que vu a l allure ou ils passent entre les collines c est juste la probabilité extrêmement faible d une collision qui nous épargne…
d ailleurs au niveau des turbulences quelle est la distance ou il ne faudrait pas être si on les croise ?

L autre jour 2 chasseur sont passé tellement bas au dessus de chez moi (quelques dizaine de mètres , je voyais les rivet sous l avion) qu ils nous ont couché et traumatisé ma fille pendant quelques semaines ;j imagine que là ils avez fait une erreur quand même .

Est il possible de connaitre leur sortis ?

philippe.

En VFR, ils doivent assurer l’anti-collision, donc ils regardent dehors… droit devant. C’est plus en cas de virage brusque que le danger est là.
L’altitude de vol mini en VFR est de 150m/sol ou obstacle.

moi c’est ma feuille d’impot que ca traumatise quand je les vois passer :sors:

plus serieusement (quoi que…), j’habitais auparavant pas tres loin de la base de Cognac, on avait droit regulierement au ballet des mirage, je me demande si ils sont toujours dans les clous niveau hauteur.

plus petit, on avait les transals qui passaient et faisaient vibrer les vitrages de l’ecole, ca devait pas etre bien haut non plus.

J’ai du mal a croire qu’ils etaient a plus de 150m, tellement on avait l’impression qu’ils allaient toucher le toit. Y a t-il des organes de controle a bord pour s’assurer du respect de la reglementation (genre un mouchard comme on en colle dans les poids lourds, et dont certains revent d’equiper les bagnoles)?

Bah… En même temps quand je vois ce que ça fait 150m d’altitude en parapente, c’est pas grand chose, alors en avion…

Le plafond “tactique” minimum en vol subsonique est de 200 pieds, soit 61 m sol, et là, en plus de voir les rivets, tu devrais aussi voir la couleur des yeux du pilote, sauf qu’à cette altitude, il sont très souvent en IFR et ne regardent donc pas dehors. Par contre, c’est une hauteur de vol utilisée presque toujours après émission d’un Notam.

Les chasseurs ne volent à 200ft que dans les couloirs réservés (RTBA) sinon, effectivement, la hauteur mini en France est de 500ft.

Oui il y a des “mouchards” comme vous dites et on est vachement surveillés.

merci pour l’info :pouce: … meme regle en helicoptere, lors d’un vol normal, pas lors d’exercices de largage ou autre bien sur?

c’est a tres peu de chose pres la meme distance :stuck_out_tongue:

:smiley: oui c’est sûr… Ce que je voulais dire par là c’est que quand je suis en train d’enrouler à 150 m / sol j’ai pas l’impression d’être bien haut, alors j’imagine ce que ça doit faire de se faire survoler par un oiseau de fer qui vole à cette altitude…

@ Damcopter : au delà de devoir assurer l’anticollision, vous avez des distances minimales à respecter / préconisées dans les évitements d’autres aéronefs en VFR?

Willow: Pour les hélicos c’est 170ft de jour et 400ft de nuit.
Bien sûr le survol des agglomérations est interdit à une si basse hauteur.

Pour répondre à Chatmalo: on fait en sorte de respecter 300m d’espacement. À noter qu’un parapente se voit vraiment très bien en vol. Il n’y a pas bcp de souci à se faire quand on est sous nos voiles sauf peut être ceux qui ont des ailes toute blanche…

Les planeurs par-contre sont assez difficiles à voir et on s’est déjà tous fait des belles frayeurs!

Bonsoir,

Je rappelle que la traînée d’un avion de chasse n’existe que dans l’axe du réacteur.
Le risque éventuel, c’est bien sûr la collision, mais il est déjà arrivé que des avions passent vraiment près de certains pilotes : un ami a été doublé en vol par un avion à réaction à moins de 100 m (50 m peut-être ?) et il n’a ressenti aucune turbulence.

Rien à voir avec un hélico qui brasse un air pas possible à une distance importante autour de lui.
Les turbulences générées par un hélico sont bien plus dangereuses pour un parapente que celles générées par un avion à réaction.
J.M. Boivin avait vu son delta se rompre car un hélico d’une chaîne de télévision s’était approché trop près de lui ! (il les avait pourtant prévenus :grrr: ).

Marc

Pour ceux qui n’auraient pas vu:
http://www.youtube.com/watch?v=_ba2wWgc8cU

http://www.parapentiste.info/forum/videos/ca-fait-quoi-la-trainee-dun-avion-de-chasse-t40699.0.html;msg518971

Comme le dit le manuel du pilote, les turbulences sont les plus fortes et les plus “diffuses” derrière un avion gros et lent.

J’ai eu l’occasion de croiser un transal en paramoteur et je me souviens d’avoir été bien brassé et assez longtemps.

Mais Marc, tu veux peut être parler de turbulence plutôt que de trainée non ?? cette erreur est de plus en plus courante… faudrait penser à revoir les bases de l’aérodynamique ! :mdr:
Blague à part, je peux t’affirmer qu’un avion de chasse génère des turbulences de sillage et qu’elles sont loin d’êtres anodines même si elles sont localisées.
Ton ami ne les a pas rencontrées et tant mieux pour lui !

Oups, tu as bien sûr raison, je voulais parler des turbulences de sillage et non pas de la traînée :grrr:

J’aurais dû me relire avant d’envoyer le message…

Marc

En février 2007, j’étais sur la terrasse du château de Quéribus, sur l’ancienne frontière entre le Languedoc et la Catalogne, et deux avions de chasse sont passés à même pas 10m au-dessus de nous, on ne les avait pas entendus en approche.
Ce fut terrifiant, un stress pas possible.
Je ne vois pas l’intérêt technique pour les pilotes de passer si vite si près du relief.
Un peu plus tard, le même jour, j’étais au château de Peyrepertuse, de l’autre côté de la vallée de Cucugnan, et on voyait des parapentes en l’air…

:prof: Un peu d’Histoire.

[i]En 1943,un aviateur anglais, nommé Appold, avait tenté le pari d’aller bombarder l’usine chimique de Crotone (dans le pied de la botte) qui fabriquait des explosifs militaires. Personne ne l’avait vu venir et il réussit, tout seul, à démolir l’usine, il rentra à sa base en Libye sans avoir été inquiété.
Cela donna des idées aux Alliés…
Le 1er août 1943, il y eut 174 bombardiers B24 qui, partis de Benghazi en Libye, volèrent en rase-mottes pour échapper aux radars allemands et aller bombarder les installations pétrolières de Ploesti, au nord de Bucarest. Ils étaient 5 vagues, chacune avec ses objectifs.
Les radars allemands n’avaient rien vu venir tant que les avions survolaient la mer, mais les pêcheurs et les bateaux allemands au large des côtes grecques n’étaient ni sourds ni idiots, et ils avaient la radio. Les riverains avaient des oreilles et le téléphone fonctionnait, bref quand les bombardiers arrivèrent sur la zone ils furent accueillis par la chasse allemande et une Flak prête à leur tirer dessus et parfaitement au point question entraînement.
Pour en savoir plus, l’opération s’appelait “Tidal wave” (raz de marée).

Pendant la dernière guerre, beaucoup d’opérations aériennes furent menées au ras du sol, c’était la façon de faire (entre autres) des Stukas allemands. Ces avions étaient lents et très vulnérables, on pouvait les descendre avec un simple fusil-mitrailleur. La Luftwaffe en perdit énormément pendant le Blitz, perdant en même temps pas mal de pilotes, et l’avion fut retiré du front ouest… puis réutilisé plus tard en Russie comme chasseur de chars.[/i]

Les avions actuels n’ont plus grand chose à voir avec ceux de la dernière guerre, les descendre n’est pas simple et le combat aérien n’est plus une affaire de virtuoses de la voltige opérant à vue.
Dans les années 60/70, voler à basse altitude coûta très cher à l’armée de l’air allemande, qui perdit plus de 100 avions F104. Le F104 n’était pas un fer à repasser mais ses appareillages étaient peu fiables et les avions tombaient tout seuls ou s’écrasaient sur des collines… dans le même temps, aucun Mirage III (son concurrent) ne fut descendu ni bien évidemment ne s’écrasa au sol. Les pilotes de Tsahal firent des merveilles avec cet avion fabuleux.

Je ne vois vraiment pas l’intérêt stratégique de faire voler des avions à basse altitude dans des zones fréquentées par des parapentes. Les pilotes disent qu’ils nous voient… surtout si les voiles ne sont ni blanches ni bleues, mais quand on vole à 200m/s les événements arrivent très vite et je doute beaucoup de ce que disent les pilotes.
:trinq:

La plupart des F104 (qui eu le surnom de faiseur de veuves) perdus en allemagne le furent principalement à l’atterissage.

Ses ailes très courtes le rendait très sensible dans cette phase du vol avec une vitesse peu élevée.

C’est bien simple, on vit dans un monde merveilleux, merci Dassault…

Oh le déterrage! :affraid:

http://aws-cf.caradisiac.com/prod/photos/0/2/4/71024/3937497/img-393749710a.gif?v=6

Mais c’est vrai que la citation de Sagarmatha est magnifique!!