Pareil, voir les brevets débarquer dans notre petit milieu ne me semble pas bon signe, surtout concernant des innovations qui améliorent la sécurité passive de nos ailes.
Profil de forme nez de requin (sharknose) en bonne voie pour être breveté
A noter une discussion intéressante à ce sujet sur le PG forum, comportant des commentaires de Luc Armant:
http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=37842&highlight=shark+nose
Ce brevet porte t’il uniquement sur la forme géométrique du bord d’attaque?? Genre les marques devront inventer leur forme afin de ne pas payer de royalties?? Ozone devrait-il partager leur savoir et connaissance lorsque des royalties serait versé??
Au niveau de la copie, le concepteur de base aura de toute façon l’expérience du développement et un temps d’avance dans ses développements futurs…
Je pense que si le concept même du parapente avait été breveté nos ailes ne seraient certainement pas au niveau actuel…
Pas de nouvelles du dépôt de brevet, a t’il réellement été déposé?
Ce serait étrange puisque l’on lit que certains modèles de voiles d’il y a 20 ans possédaient déjà cette technologie. Or, ce qui tombe dans le domaine public n’est pas brevetable.
Oui, le brevet a été déposé à l’INPI mais la demande de brevet n’a pas encore été publiée (publication prévue en septembre).
J’ai eu accès au contenu de la demande de brevet mais ne peut rien dire de plus à ce sujet car tant que la demande n’a pas été publiée, son contenu
doit rester confidentiel.
Ce qu’on peut dire, c’est que la protection juridique accordée par un brevet est basée sur les revendications, un texte contenant des caractéristiques techniques qui définissent
l’étendue de la protection. Ainsi, on peut avoir une excellente idée ou invention, mais si les revendications sont mal rédigées, la protection juridique peut être minime ou même quasi inexistante…
D’ailleurs, même ça tu n’est pas autorisé à le dire mon Jérôme…
Pour ceux qui s’intéressent aux détails techniques du brevet, la demande vient d’être publiée par l’INPI:
lecture très intéressante, qui permet de bien mieux comprendre les mécanismes et contraintes de l’ouverture. Merci 
Par contre, 19 pages c’est long 
Pis heureusement qu’il y a des dessins…
[J’ai l’impression qu’il y a qui vous se rendre compte que j’ai du mal à bosser aujourd’hui]
A t’exprimer également ! 
:canape:
Ouais, vraiment sympa comme lecture 
ouaip, et puis vachement moins “PI-linguistique” que le brevet que j’ai fais déposer, donc bien plus compréhensible 
lu sur voler.info (et aussi ailleurs) :
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Luc Armant d’Ozone explique : “Ozone a déposé le brevet Shark Noze car nous pensions (et pensons toujours) que c’est une grande idée et une grande avancée. Nous souhaitions donc que la priopriété intellectuelle soit au moins bien claire pour tous. Cependant, notre métier n’étant que de dessiner et construire des voiles, nous avons décidé de laisser l’utililsation de notre brevet libre, en demandant à chacun de bien vouloir respecter la paternité. L’intérêt du brevet, c’est aussi de partager la technique. Tout y est publiquement expliqué dans les grandes lignes.”
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Chapeau bas, …
Mouais… quand on sait ce que coûte un brevet, je ne vois pas trop quel est leur intérêt, une simple publication aurait été suffisante.
[quote]Mouais… quand on sait ce que coûte un brevet, je ne vois pas trop quel est leur intérêt, une simple publication aurait été suffisante.
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Bah à mon avis c’est pour ne pas repartir dans une guéguerre de paternité comme celle qui a opposé Luc Armant à Gibus. Ozone montre qu’ils sont trop mature et trop généreux… Ca doit leurs couter un bras, mais ils se font de la pub. Quoiqu’il en soit je salue quand meme le geste, car quand on voit ce qui se passe à une autre échelle sur le marché des smartphone, ou la guerre des brevets prend une ampleur affligeante, je me dis que c’est précurseur d’avoir ce genre de démarche. Et qu’il y a que de cette manière qu’on pourra encourager l’innovation.
Bah à mon avis c’est pour ne pas repartir dans une guéguerre de paternité comme celle qui a opposé Luc Armant à Gibus. Ozone montre qu’ils sont trop mature et trop généreux… Ca doit leurs couter un bras, mais ils se font de la pub. Quoiqu’il en soit je salue quand meme le geste, car quand on voit ce qui se passe à une autre échelle sur le marché des smartphone, ou la guerre des brevets prend une ampleur affligeante, je me dis que c’est précurseur d’avoir ce genre de démarche. Et qu’il y a que de cette manière qu’on pourra encourager l’innovation.
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karma+
Bah à mon avis c’est pour ne pas repartir dans une guéguerre de paternité comme celle qui a opposé Luc Armant à Gibus. Ozone montre qu’ils sont trop mature et trop généreux… Ca doit leurs couter un bras, mais ils se font de la pub. Quoiqu’il en soit je salue quand meme le geste, car quand on voit ce qui se passe à une autre échelle sur le marché des smartphone, ou la guerre des brevets prend une ampleur affligeante, je me dis que c’est précurseur d’avoir ce genre de démarche. Et qu’il y a que de cette manière qu’on pourra encourager l’innovation.
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Si un jour il y a autant d’argent en jeu dans le parapente que dans les smartphones, je doute de pérennité de cette démarche :mrgreen:
Bah à mon avis c’est pour ne pas repartir dans une guéguerre de paternité comme celle qui a opposé Luc Armant à Gibus. Ozone montre qu’ils sont trop mature et trop généreux… Ca doit leurs couter un bras, mais ils se font de la pub. Quoiqu’il en soit je salue quand meme le geste, car quand on voit ce qui se passe à une autre échelle sur le marché des smartphone, ou la guerre des brevets prend une ampleur affligeante, je me dis que c’est précurseur d’avoir ce genre de démarche. Et qu’il y a que de cette manière qu’on pourra encourager l’innovation.
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Jusqu’à présent, il n’y a eu, à ma connaissance, aucun frein d’autres constructeurs pour utiliser leur innovation. Donc, ce brevet “ouvert” ne change rien à la donne.
Un bras… pas vraiment. Un simple dépôt de brevet à l’INPI suivi d’une publication coûte moins de 300 Euros à une PME, sans compter des frais hypothétiques de mandataires en brevet.
Aucun nom de mandataire n’apparait sur la page de couverture de la demande de brevet publiée, donc tout laisse à penser que Ozone n’a pas fait appel aux services d’un cabinet de
mandataires en brevets.
Avec une demande de brevet publiée puis répertoriée dans des bases de données de brevets, le contenu technique est plus facilement accessible à tous, ce qui en outre réduit les risques
de voir un autre constructeur obtenir un brevet pour cette même technologie.