bon … comme il faut ptet dire quelque chose, ma 1e idée c’est de dire que pour partir en cross, il faut savoir improviser une vache donc auparavant :
savoir se poser malgré des obstacles
savoir trouver des indices pour trouver l’orientation du vent (ça peut se faire même au déco)
se souvenir des terrains qu’on a déjà passés (et qui sont sous le vent) qui permettent parfois d’aller se poser plus en sécurité plutot que de maintenir un plan de vol vers un prés au vent qu’on atteindra jamais
Capacité d’observation et d’analyse de l’évolution des conditions aérologiques.
Savoir abréger un vol (décision et techniques de descente rapides).
Construction d’une approche en fonction d’un terrain reconnu en vol.
Atterrissage sur un terrain en pente.
Gestion et adaptation de ses objectifs en fonction de l’évolution de l’aérologie rencontrée et de sa forme physique et psychologique (poste très intéressant sur le “mana” à retrouver).
Procédure de sécurité et de communication (parler à la radio, appeler au portable, organiser sa récupération).
Connaitre un minimum de réglementation de l’espace aérien pour ne pas enfreindre les zones interdites.
ça serait intéressant de rajouter une couche de “appeler les secours” …
d’ailleurs il y a une grosse réflexion à mener sur le sujet quand je vois comment l’info est déformée :?
(contre) exemple : la dernière fois que j’appelle les secours c’est pour situer un copain branché au sud du déco … ça s’est transformé en 80m en dessous du déco :bang:
Je dirais même plus, où est le bon vieux temps de la pure distance max ? On part à l’aventure et vaille que vaille on pousse le plus loin possible. Le circuit, c’est beau, c’est difficile, c’est "abouti, mais c’est pas l’ AVENTURE.
Ca veut dire que quand on prévoit de boucler on se débrouille pour le faire. Parfois on fait un circuit 2 fois plus grand que prévu, parfois 2 fois moins. La contrainte étant d’arriver à boucler.
Je suis bien d’accord avec vous qu’il est parfois beaucoup mieux de s’éloigner le plus possible de son point de départ. Je me rends compte en écrivant ça (c’est évident bien sûr) que boucler concerne les cross en montagne.
Dans mes objectifs de cross de cette année, il y a des parcours fermés et d’autres ouverts, j’y trouve mon compte dans la complémentarité.
Si on veut que ce carnet de progression soit accessible au plus grand nombre (quel que soit le sujet traité), devrait-il plutôt être en PDF imprimable ou en fiche A5 ou A6 fournie par la FFVL (auquel cas, pas ou difficilement accessible aux non licenciés).
La FFVL a des moyens de mettre en page de telles fiches, mais avec la contrainte du nouveau et joli logo (perso je suis pour).
Bref j’ai commencé à lister, mais dans une semaine, quand le post va baisser en vigueur. Comment on fait pour finaliser le projet ?
Pour le moment c’est sur le cross (niveau maron du passeport de vol libre, consultable sur le site de la FFVL), mais peut-être que d’autres sujets seront traités ?
Beaucoup de questions, je m’en excuse, mais je pense que ces fiches de progressions par thème me paraissent une super idée, mais avec encore quelques inconnues si l’on veut que ça dépasse le stade du post sur le chant du vario :forum:
Pensez-vous que la FFVL puisse mettre en place un système de communication directe entre elle et les licenciés?
Cela permettrait de pouvoir commenter, échanger, proposer sur un modèle de fiche de manière réactive et d’ainsi ne pas voir s’enliser une proposition telle que celle-ci.
Derrière cette question, il n’y a aucune volonté de ma part d’éclipser un interlocuteur “élu” ou quelque structure que ce soit, juste une volonté de réactivité sur le sujet.
Oui. Elle le peut clairement.
Mais elle ne portera pas le projet du début à la fin (elle dira qu’elle l’a déjà fait avec la passeport de VL, ce qui est vrai).
La FFVL a des moyens à mettre dans la pédagogie.
Imaginons le meilleur scénario :
Par un post, suivi par deux ou trois médiateurs, le chant du vario arrive à finaliser un travail (le contenu d’une fiche de progression pour le cross… Pour commencer). Non seulement il est très probable qu’elle finalise le travail, mais en plus elle va reconnaître le forum et ceux qui e compose. C’est un gros travail, mais il peut apporter à tous.
Donc je commence… Je suis dans le groupe de travail progression cross.
On crée, en parallèle du forum, un groupe de discussion et on finalise le truc.
Je suis justement en phase de progression cross.
Très bonne initiative ce carnet
Je rajouterais dans la liste:
apprendre à faire le plaf avant chaque transition
apprendre à utiliser l’accélérateur
apprendre à prospecter une zone pour trouver la meilleure ascendance
Je pense qu’il y aurait des choses à détailler dans l’analyse des condition et de l’évolution, mais j’arrive pas à le formuler. Je me suis rendu compte qu’il ne fallait ni trop analyser (fatigue mentale, baisse de mana, doute :bang: ), ni trop peu :banane: .
Sinon, je suis d’accord avec Tibo : si l’idée est un carnet de progression, “savoir boucler un parcours” en fait partie à part entière. Ensuite, lorsque c’est acquis, bien entendu, on peut faire une distance libre, etc… c’est d’ailleurs pareil pour mes proposition de faire le plaf, prospecter : c’est pas nécessaire tout le temps.
J’ai noté tous les points abordés en précisant pour chaque point celui d’entre vous qui l’a marqué. (par contre j’ai pas tout lu attentivement, donc si je répète, vous m’excuserez, je reprendrai l’ensemble dans 10 jours, ça devrait-être plus calme pour moi)
Moi j’ajouterais :
-L’utilisation des instruments
-Les différents parcours
-Enregistrer un vol à la CFD
-Aborder la compétition
Mon soucis du moment c’est justement de désapprendre à faire le plaf, oser se lancer dans les transitions quand on a assez d’altitude sans enrouler jusqu’en haut pour gagner beaucoup de temps. C’est pas évident psychologiquement, tant qu’on enroule on n’a pas besoin de prendre la décision de se lancer, c’est confortable, mais à un moment donné faut y aller et pas passer les 50% de son temps à grimper les 10 derniers % du thermique là où il est significativement plus lent.
une progression y a plusieurs stades (comme les divers niveaux dans le passeport). oui au début du cross il faut savoir faire des plaf, et oui par la suite il faut dé-apprendre à faire les plafs et se lancer dans une course contre la montre
“tant qu'on enroule on n'a pas besoin de prendre la décision” je l’ai déjà dit quelque part : il faut apprendre à êter multi taches
quand tu enroules,
tu dois avoir une partie de ton cerveau branché sur l’action du moment (être efficace en thermique)
tu dois avoir une partie de ton cerveau sur la décision d’après : quand (temps) à quelle hauteur et dans quelle direction quitter le thermique (et pour ma part, dans les derniers tours du thermique, je détrimme quand j’y pense - du coup l’efficacité précédante est relative aux options à choisir ici)
tu dois avoir une partie de ton cerveau déjà branché sur la stratégie suivante : vers où faire la transition (ça aide à décider à la dernière question dans quelle direction quitter le thermique)
tu dois avoir une autre partie de ton cerveau disponible pour te faire plaisir, regarder le paysage … ce qui t’aide à observer les oiseaux, trouver des indices etc pour toutes les questions précédentes
Ne serais tu pas en train d’essayer de courir plus vite que tu ne le peux ?
Gagner du temps sur un parcours est important quand on utilise déjà efficacement les 7 à 8 heures d’ensoleillement d’une belle journée. Même à 20 km/h (vitesse minable du promeneur aérien que je suis ) cela fait des vols de 150 kilomètres potentiels. En compétition, boucler la majorité des parcours même lentement permet souvent de se placer honorablement.
Si on vole régulièrement plus de 100 kilomètres ou que l’on souhaite figurer plus haut dans les compétitions il faut effectivement apprendre à voler plus vite. La mode actuelle va dans ce sens, on ne monte plus au plaf, on appui comme un sourd sur le deuxième barreau, mais c’est un jeu de champion. J’ai l’impression que certains apprentis crossmens grillent les étapes et commence à foncer avant de savoir aller loin. Il est inutile de voler vite si on finit au sol à la première transition difficile .
Au contraire de ce que tu dit, je conseille d’être patient, d’assurer ses plafonds, de rester haut quand cela est possible, car un vol est fini quand on est au sol (dommage si c’est derrière la première crête :lol: ).
Petit commentaire complémentaire : En général la partie haute du thermique est la plus rentable et la plus confortable, pourquoi s’en priver quand on ne vole pas à quelques minutes près ?
J’ai pas dit que je conseillais aux débutants de faire ça, mais pour un crosseur de niveau intermédiaire qui va vers ses premiers 100 km l’optimisation des plafonds et l’apprentissage du cheminement sans enrouler commence a faire toute la différence. Déjà il y a une histoire de timing, certaines longues transitions se font dans un créneau horaire limité (il faut tenir compte du renforcement de la brise, passage de face est à face ouest…). Ensuite il y la fatigue, la fiole de mana qui se vide, 5h de vol ça commence à faire long et je suspecte qu’à mon niveau il y a plus à gagner à essayer de voler plus vite qu’à voler plus longtemps, ou au minimum il faut augmenter la durée de vol très progressivement pour s’y habituer et que ça ne coûte pas grand chose d’essayer d’augmenter sa vitesse en même temps.
Récemment j’ai fait un cross en volant avec un copain sur tout le parcours, c’est une des bonnes journées de fin mars. Le parcours c’était St Hilaire->Bastille (Grenoble)->Mont Granier->Belledonne->Saint Hilaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, les deux tiers du parcours sont du vol de crête sans grosses transitions. De temps en temps l’un de nous avait quelques km d’avance et se permettait de faire le plaf pour attendre l’autre, et se retrouvait au moins 500 m plus haut que l’autre. Après en suivant quasiment la même, en moins de 5 km on se retrouvait à nouveau au même niveau. La seule explication que j’ai pour ce phénomène c’est qu’en bas ça monte de partout et qu’en haut ça descend entre les thermiques, et que donc c’est une pure perte de temps/energie/capacité de concentration d’enrouler pour monter significativement plus haut que la crête. Mais perso j’arrive pas encore à me retenir de monter à 2500 m sur la crête du Saint Eynard quand ça le fait :?