Oui, quand je dis “bas” je ne veux pas dire “trop bas”…
Mais suffisamment bas pour na pas avoir à faire un S. On peut raccourcir une branche vent arrière.
Commencer haut, c’est beau, c’est mieux, mais c’est plus difficile de ne pas être trop long. Enfin, pour moi. On n’est peut-être pas tous câblés pareil au niveau des repères visuels.
Mais si un pilote doit systématiquement “doubler l’étape de base” (i.e. faire des S), il gagne sans doute à essayer de rentrer plus bas.
La PTU, ça se travaille! (on n’en ferait pas une épreuve des JO, d’ailleurs? )
Le hic d’une PTL c’est que d’une, tu ne fais pas ta perte d’altitude au vent du terrain et qu’en cas de brise forte la dérive dans la perte d’altitude voire dans l’étape de base risque déjà de trop nous écarter de l’entrée de terrain et que cela se finisse court voire trop court. De deux, en cas d’arrivée simultanée à plusieurs, seule une vraie PTU permet de s’etager correctement sans stress au vent du terrain et faire le train pour poser.
Le plus souvent il est tout aussi voire plus facile de rallonger une branche vent arrière et pas qu’en dépassant l’entrée du terrain et en se mettant sous le vent de celui-ci mais juste en s’écartant de la parallèle du terrain pour aller chercher la fenêtre d’entrée de l’étape de base.
Mais tu as tout à fait raison ; La PTU, ça se travaille !
Article intéressant.
J’aurais ajouté, sur le schéma comme dans le texte, la possibilité d’anticiper l’étape de base si on est trop court.
C’est qd même un gros avantage de la PTU : trop long = des S ou des 8, trop court = étape de base anticipée
Ma modeste contribution sur la PTU en tant que “jeune” volant. Outre tous les avantages mentionnés précédemment, la PTU a la grande qualité d’imposer et d’identifier une véritable dernière phase de vol (approche/atterrissage) clairement dissociée du reste du vol. Au vu des risques (validés statistiquement) liés à l’atterrissage, prendre 2-3 minutes pour : analyser la zone d’attéro pendant la perte d’altitude, évaluer les conditions (vent, obstacle, trafic, etc…), s’étager correctement avec les autres et engager calmement ses branches du U pour viser le plus précisément la cible, me semblent une garantie supplémentaire pour une expérience de vol sûre et gratifiante.
Chaque fois que je n’ai pas fait de PTU (le plus souvent pour de mauvaises raisons), je me suis retrouvé à 50m sol à faire des S en me posant trop de questions pour le peu de secondes qu’il me restait avant de toucher le sol. Pas d’incident à raconter mais je me suis dit systématiquement que si j’avais opté pour une PTU, ma fin de vol aurait été plus sereine…
Hé oui, la PTU c’est de l’anticipation. Même en “cross” (diantre !) on anticipe.
Maintenant que le terrain soit grand, petit ou mal pavé (ex. Cluses, parking à Gourdon, etc) il est bon de le faire pour savoir ou on va mettre les pieds.
Intéressant que tu dises ça… Justement, je trouve que beaucoup d’élèves que je vois en stage perf sont focalisées par des trajectoires strictement parallèles au terrain. Or, moi, je leur impose (sur terrain dégagé et en air calme) d’être sur un plan à 45, que ce soit en vent arrière par rapport au bord du terrain ou en étape de base par rapport à l’entrée de terrain. Donc pour moi, sur une PTU parfaite, on ne devrait jamais faire une parallèle au terrain.
Effectivement, soit je ne choisis pas les bon mots ou à tous le moins, des mots qui laissent place à trop de possibilité d’interprétation ? Soit c’est vraiment le mode de communication par écrit qui induit les interprétations. Dans les deux cas, c’est sûr que le mieux est de soulever le questionnement et de donner la possibilité de reformuler.
Je reformules ; dans la branche vent arrière, mon idée est de suivre la bordure du terrain atterrissage sans jamais le survoler mais en étant toujours en capacité d’entrer en étape de base.
Ce qui amène à être écarté du terrain d’une distance telle que au vu de la hauteur de vol on est toujours en mesure de franchir en survolant, avec alors un vent/brise de travers, tout éventuel obstacle qui peut exister entre notre trajectoire en branche vent arrière et le terrain en se mettant en étape de base.
Cela peut supposer de voler à la verticale de ces dits-obstacles, par exemple une haie ou rangée d’arbuste (on suppose pour l’exemple que l’autre coté du terrain est encore moins favorable)
Ensuite on choisit de s’écarter en branche vent arrière de la bordure du terrain si on estime être encore trop haut pour trouver la fenêtre d’entrée de l’étape de base juste après avoir dépassé l’extrémité du terrain sous le vent. Par vent ou brise forte, on se méfie de la dérive que cela peut engendrer et nous amener trop loin de l’entrée du terrain.
Ou on choisit de rester près voire de se rapprocher de la bordure du terrain en branche vent arrière si on estime être déjà trop bas pour trouver la fenêtre d’entrée de l’étape de base juste après avoir dépassé l’extrémité du terrain sous le vent. On se rappelle de l’adage qui dit que lorsque l’on se pense trop court on finit souvent trop long (et vive-versa)
Alors oui, dans mon post précédent j’ai pensé qu’en écrivant :
J’en dirais autant avec moins de mots, histoire de ne pas trop faire mon “wowo”, ben voila c’est raté ! :mdr:
Petit rappel, un S en fin de PTU n’est pas une PTU ratée, c’est juste l’ajustement d’une PTU.
Allonger la branche vent arrière mène souvent à un hors terrain car on dégrade plus que prévu quand on se réaligne face au vent.
Comme Gilles, le truc important est de garder un angle constant de 45° pendant toute l’approche, quitte à converger ou diverger pendant les branches d’approche.
Pour de petite correction, (de ce que j’ai appris), on peux toujours faire varier la branche vent arriere en s’eloignant un peux du terrain vers la droite (dans le cadre d’une main gauche), prolonger un peux l’etape de base un peux plus loin que la largeur du terrain aussi, et a la fin, c’est sur que ca ressemble plus a un trapeze que a un rectangle, mais a tous moment, on peux faire des ajustement sur le rapprochement/l’eloignement de la trajectoire par rapport a al vue a 45 degré, et dans le cas ou dans le cadre de l’etape de base on constate qu’on est trop haut, qu’on vas etre trop long, eh bien on peux faire un S, un 8 en fonction de si on doit se rapproche ou pas …
Dans la pratique du parapente, ya pas de science exacte/fixe quand au différente manœuvre qu’on effectue, a chaque seconde il faut revoir un peux tous les paramètre en cours être prêt agir en conséquence, et d’autant plus qu’on se rapproche du sol restons concentré sur cette dernière partie, tant que c’est pas dans le sac, le vol est pas finis
[quote](C’est la honte mais c’était il y a 5 ans…)
[/quote]
Les langues de pute diront que c’est un hors terrain mais t’as qu’à dire que c’était un cross!
:lol:
Et un cross homologué puisqu’il se termine par une PTU, vu que c’est obligatoire…
Perso je fais des PTCCMC, prise de terrain comme ça me chante!