Désolé pour la vulgarité mais j’avais besoin de passer ce cri du coeur après une semaine de stage perf à Campan dans les Pyrénées et un retour bien douloureux à Paris où la probabilité de voir passer une aile là-haut entre deux immeuble est bien mince 
Dès que je laisse mon esprit vagabonder (souvent en fait
), il me ramène là-bas, au déco, lorsque les pieds quitte le sol, et juste après, lorsque je m’installe tranquillement dans ma sellette, près à savourer un pure moment de bonheur…
Cette merveilleuse sensation de légèreté, voir de liberté, dure-t-elle toujours, ou est-elle le privilège des débutants qui n’ont pas encore eu le temps de s’en lasser ?
Qu’il est frustrant de ne pas être compris du commun des mortels qui n’a jamais volé et qui me prend pour un illuminé lorsque, le sourire jusqu’aux oreilles, je lui raconte l’ivresse du décollage et du vol, et que j’affirme qu’il serait bien dommage de traverser la vie sans y goûter au moins une fois…
Sans doute faut-il l’avoir vécu pour comprendre…
Vivement le prochain envol…
