Bonjour à tous,
Je pense qu’il revient essentiellement à l’organisation de décider de sa politique de communication comme elle l’a fait de façon appropriée en temps réel, ne serait ce que pour éviter la diffusion de nouvelles erronées toujours préjudiciables.
Il revient à la PWC, avec l’aide des pilotes, de définir s’ils le souhaitent des règles dans le but d’éviter, dans la mesure du possible, de tels accidents lors des prochaines compétition.
Quant à la décision de la PWC de ne plus communiquer elle peut se comprendre.
Car, il ne faut pas oublier que transmettre des informations relatives à la santé d’un personne relève en France, d’un point de vue juridique, lorsqu’elle n’en ait pas elle même la source, de la violation du secret professionnel communément appelé dans ce cas “secret médical”, auquel sont soumis toutes les personnes qu’elles soient parties prenantes des soins ou non.
Pour votre information, et à titre d’exemple, il est toujours refusé par les services de secours de transmettre aux personnes qui seraient intervenues, avant leur propre intervention, auprès d’un accidenté (même avec efficacité) des nouvelles de cette personne une fois que celle ci est prise en charge par ces services de secours.
Une loi est en cours de proposition pour permettre une éventuelle information de ces primo-intervenants.
PS: Si un pilote, qu’il soit en compétition ou en loisir, se “met dans le rouge” c’est lui qui le fait, personne d’autre. J’ai discuté avec plusieurs pilotes qui eux ont pris la décision d’éviter des zones dangereuses ou de se poser en sécurité lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils ne passeraient pas la ligne d’arrivée. D’autres n’ont pas fait ce choix. Après si on peut aménager le déroulement des compétitions pour tenter d’éviter ce genre de situation, tant mieux.