PWC : débat homologation ENZO2

Luc armant doit en prendre plein la tête la bas… je le pleins…

La PWCA est une association de droit français, ayant une obligation de moyens en tant qu’organisateur d’événements . Elle se doit d’assurer la securité des participants et du public …
Ils doivent avoir la compétence d’arbitrer et de faire respecter leur règlement http://pwca.org/rules/PWCA%20Competition%20Rules%202013.pdf Art. 1.11 et 1.64

Au delà de l’aspect sportif , c’est bien l’aspect sécurité qui faut prendre en compte … je ne suis pas sure que cette petite tromperie organisée soit du gout des assureurs - rappelons qu’un pilote francais , s’est blessé gravement sous une E2 en début de compétition … son assureur qui n’est pas la pour payer, n’hésitera certainement pas à mettre le dossier dans les mains des hommes de droit …

qq’un peut m’expliquer ou faire un schema?
Je vois bien ce qui peut ressembler à des pinces au niveau du bord de fuite (ce qui relie la suspente des freins au BDF) mais je n’arrive pas à imaginer qu’on puisse gagner autant (40cm) en les relachant… :grat:

effectivement et c’est de bonne guerre

[quote]Piment, il semblerait que l’homologation ne laisse aucune marge de manœuvre
[/quote]
Ca me paraît impossible comme le disait Fabrice, il faut qu’il y ait une tolérance sinon comme il n’y a pas 2 voiles parfaitement identiques aucune n’est conforme sauf celle qui a servi à l’homolog. Après si une tolérance a été définie et qu’elle est outrepassée on peut conclure non conforme. Si la norme est resté dans le vague toutes les interprétations sont possibles.
En gros ils ne sont pas sortis des ronces!

Sur cette compète ??

Tu ne croyais pas si bien dire … :mrgreen:

C’est quand même dommage qu’Ozone cherche à démolir la compète à ce point-là depuis quelques années, ça semblait pourtant leur rapporter pas mal.

Tiens, j’ai retrouvé une vidéo d’un jeune concepteur prometteur dans l’atelier d’un constructeur vosgien et bourru (pléonasme, évidemment …) :
http://www.youtube.com/watch?v=cWZJcKM8pO0

:sors:

En même temps 40 cms quand, dans le monde, des gens meurent de faim ou sous les balles bof RaF …
:sors:

Ben justement, il semblerait qu’ils soient un peu dans l’entre-deux: la mesure en question n’est pas mentionnée dans la norme EN, donc aucune tolérance n’était prévue.

Extrait de la prise de position de la PWCA:

[quote]As far as the PWCA can determine, this measurement is not specifically mentioned in the EN norm and no tolerance is provided. In emails reproduced below, both Alain Zoller and Harry Buntz confirm this. Alain also states that it may not be possible to determine whether the glider conforms to certification without further flight testing.
[/quote]

Donc ça veut d’ire qu’ils veulent que l’aile repasse l’homologation… Le pilote testeur va avoir une sacré pression on dirait. :vrac:

Alors si rien n’a été prévu comme tolérance c’est que c’est libre. En compet tout ce qui n’est pas strictement interdit est autorisé.

[quote]Donc ça veut dire qu’ils veulent que l’aile repasse l’homologation.
[/quote]
Je ne le comprend pas comme ça, c’est Zoller qui dit qu’il n’est pas possible de dire si la voile passe les tests… sans avoir fait les tests, je ne vois pas que la PWCA veuille que la voile soit testée.

J’arrive…
je bois du petit lait.

Pour ceux qui sont pressés, il suffit de relire les messages du débat sur les VNH.

Il faut bien le comprendre, en l’état actuel, les fédérations ne peuvent rien faire à part se ruiner, nos règlements sont en papier mâché, inapplicable et ne tiendront pas en cas de réclamation externe.
Ce qui se passe montre la naïveté et l’ignorance de ceux qui ont mis cela en place.

Quel débat sur les VNH ?? :grat:

Norbert
:sors:

Ceux qui ont à s’inquiéter, ce sont les organisateurs et les fédérations de ce point de vue là. Pourquoi la voile n’a pas été contrôlée avant?

ben ca n’aurait rien changé puisque c’est sur les arrières qu’il y a le pb apparemment !

Norbert
bon :sors: vraiment ce coup ci…

Ca me paraît impossible comme le disait Fabrice, il faut qu’il y ait une tolérance sinon comme il n’y a pas 2 voiles parfaitement identiques aucune n’est conforme sauf celle qui a servi à l’homolog. Après si une tolérance a été définie et qu’elle est outrepassée on peut conclure non conforme. Si la norme est resté dans le vague toutes les interprétations sont possibles.
En gros ils ne sont pas sortis des ronces!
[/quote]
Que la voile soit conforme ou non, ce n’est point un problème, la méthode et la procédure de contrôle telle que décrite dans les règlements ne vaut rien face à la justice sportive.
Bref, personne ne peut déclasser ces pilotes.
Encore aujourd’hui je pourrais m’aligner sur n’importe quelle compet avec une VNH, genre U6, et aucune fédération ne pourrait me déclasser.

AMHA (comme disent les d’jeunes) nous sommes dans un domaine ou il y maintenant une exigence de réglementations et de normes qui mettraient les pilotes sur un pied d’équité, et non d’égalité en l’absence de compétition avec un seul modèle de voile. Ce but semble acceptable et même nécessaire comme dans toute compétition, surtout quand elles ont suivies d’enjeux commerciaux (mais ça, c’est un autre problème…)

Mais les difficultés sont nombreuses. En effet nos voiles sont faites de matériaux simple mais aux caractéristiques variables dans le temps et en fonction de l’usage. Il peut déjà y avoir des différences sur les matières premières. Des lots de tissus, mais peut-être aussi de suspente, peuvent présenter des caractéristiques différentes, et donc donner des produits finis différents. Est-ce acceptable en compétition ?

Mais surtout la conformité au normes dépend grandement, dans notre domaine, des techniques de fabrication qui, même si elle sont de qualité, restent relativement artisanal au sens ou le résultats dépend grandement de l’expertise, et du maintien de cette expertise au cours du temps, des personnes qui les fabrique. Il me semble nettement plus fiable de maintenir et vérifier la conformité d’une pièce mécanique fabriquée à l’aide d’une machine-outil et contrôlée avec de instruments eux-mêmes étalonnés, que de fabriquer avec une précision analogue un objet fait de tissus et de ficelles. Il me semble avoir déjà lu plusieurs fois qu’il existent bien des différences notables entre voiles d’un même modèle, quel que soit la catégorie de cette voile.
Surtout, et nous le voyons bien en l’occurrence, quand les textes de régulation ne prévoit pas de façon exhaustive tous les paramètres a vérifier, je veux dire tous ceux qui pourraient influencer les performance de la voile. Que ce soit d’un point de vue “statique” comme les dimensions, ou “dynamique” comme le fonctionnement des accélérateurs.
Nous savons que les homologations ne sont, ou en tout cas ne devraient être, considérées que comme des “indications”. Elle ne peuvent en aucun cas mesurer de façon absolue les performances et le comportement d’une voile. Hors en compétition ce sont bien d’abord les performances que les constructeurs et les pilotes attendent.
Ou alors, ne faudrait-il pas que les contrôles, à supposé qu’il soient pertinents, soit fait en amont, en sortie de production et avant utilisation. Mais qui pourrai les faire et à quel coûts?
Pour revenir au mesures effectuées, 40 cm de plus sur la longueur du bord de fuite, donc j’imagine sur la longueur de la voile, doit bien changer l’allongement, non ? Et ceci même si la tolérance sur la longueur du bord de fuite n’est pas prévue par le règlement…
La question est donc bien de savoir si la référence a des normes d’homologation est une bonne méthode pour les voiles utilisées en compétition.

PS: d’autres on déjà parlé des contrôles préventifs pendant que j’écrivais , désolé…

Ce qui m’interroge c’est la volonté de certaines marques de produire des voiles qui peuvent sortir de l’homologation pour en tirer un gain de performances substanciel.

On avait déjà pu constater il y a quelques jours que certaines voiles étaient conçues pour contourner l’homologation.
C’est très clairement mis en évidence, même si la séquence est très furtive, dans une des premières vidéo de Philippe

http://vimeo.com/84284639

à 16 mn 40.

Dans cette séquence on voit des élévateurs conçus pour permettre d’aller au delà de la course d’accélérateur homologuée, et ce en vol, afin de revenir à la normale pour un contrôle.

Alors, tricherie ou exploitation du réglement ?

[quote]Ce qui m’interroge c’est la volonté de certaines marques de produire des voiles qui peuvent sortir de l’homologation pour en tirer un gain de performances substanciel.
[/quote]
Ah bon ça t’étonne? Le but de la compet c’est d’être un gentil gars et un bon camarade ou de poudrer les autres?
Sinon si tu voles avec une ventrale plus ouverte ou si tu augmentes la liberté de déplacement des poulies de frein, tu es encore dans l’homolog?
Bricoler l’accélo pour gagner en débattement ça se fait depuis qu’il y a des accélérateurs… juste maintenant faut pas que ça se voit, y a différentes solutions et elles ont été employées dès que les voiles de course ont dû être homologuées…

Ah bon ça t’étonne? Le but de la compet c’est d’être un gentil gars et un bon camarade ou de poudrer les autres?
[/quote]
Certains viennent de découvrir qu’il y a des tricheurs, des politiciens véreux, et du dopage et de la triche dans le sport.

Ah, j’avais oublié les dirigeants de fédé qui appliquent des méthodes nord-coréennes avec l’approbation d’une partie du peuple, inconscients qu’ils seront les prochaines victimes de ce genre d’agissements

De ce que j’ai pu lire sur les différents forums (qui ne sont pas une source d’infos de première main, mais de seconde, voire plus), la différence de longueur n’aurait été constatée que sur le bord de fuite, pas le bord d’attaque. Cela, dans mon esprit, signifie que l’allongement resterait inchangé, mais que la forme de la voile varie, que l’on a face à nous une voile avec un bord de fuite plus “relaché” (et je ne parle pas des pinces sur les frein via passages dans des anneaux ou pas, mais bien d’une longueur différente bras hauts). Je ne suis pas aérodynamicien, et je ne sais pas quel est l’impact d’un bord de fuite plus relaché sur la perfo (sécu, …).
Si on parle de 40cm sur des voiles 13.4m d’envergure (en taille M), cela fait 3%. Evidemment, si le “législateur” n’a pas spécifié de tolérances, on est pas sortis. Tout est une question de point de vue, 3% peut être considéré par d’aucuns comme raisonnable, d’autres diront de 40cm c’est inacceptable. Pê faut-il mettre une tolérance en valeur absolue, genre “envergure” +/- 10cm. Les découpes de tisus sont faite avec des moyens super préçis sur machine CN (les fabricants nous bassinent eux-même sur l’extrême préçision apportée à la fabrication), mais la couture, c’est autre chose.

Néanmoins, 40cm c’est l’ordre de grandeur de ce qui sépare deux tailles (50cm sur l’Enzo2), gloups… J’ai peine à croire qu’un fabricant ne soit pas capable d’assurer une dispersion de l’ordre de grandeur de la diférence entre 2 tailles. J’imagine que j’achète une “S” dans le “haut de la tolérance”, mais qui est plus grande qu’une “M” qui elle serait du coté “mini”. Pas crédible.

Pour ma part, je penche sur une fabrication “ciblée” vers le haut de la plage de tolérance, jouant sur le flou et en tout cas le manque de tolérance sur ce point.

My 2 cents