J’envisage un SIV dans les Alpes au mois de mai si il y a un désistement. Je suis en liste d’attente suite à un souci d’inscription par le club, mais peu importe, à un moment donné ça viendra je le ferai ce SIV ça me démange depuis le début de ma formation pour moi ça fait partie de la maîtrise de sa voile et en vol moteur que j’ai pratiqué plus jeune on fait les incidents de vol avant le lâcher.
Sinon si ce n’est pas en mai, j’essayerai d’aller faire un SIV à Rouen cet été si une place se libère également et si je peux avoir quelques jours de congé coïncidant avec leur calendrier de SIV, pas évident, mais je vais essayer.
Je ne me sens pas encore au bout de ce que ma bonne vieille NK1 (encore craquante j’ai pas assez volé pour l’user encore) me permet de faire, mais je sens clairement parfois ses limites quand je fais des cross de 800m… (oui j’ai bien écrit huit cent mètres, il ne manque pas de zéro ;-)).
Je sens clairement en transition qu’elle descend vite et visuellement par rapport aux autres voiles c’est flagrant à l’œil nu).
Pour monter et enrouler même du petit, pas de souci, elle fait jeu presque égal avec les autres, (je suis souvent en haut de la grappe en vol local, mais je n’ose pas ensuite monter plus et je lâche quand il faut suivre la dérive du thermique et sortir du cône de sécurité pour retourner à l’attero), mais ensuite pour tenir et ne pas trop dégueuler, c’est clairement en dessous d’autres voiles (il n’y a pas que la voile il y a aussi encore le pilote qui sort parfois encore sous le vent du thermique et se prend une méchante dégueulante alors qu’une sortie 1/2 tour plus loin serait préférable…).
Donc je me pose la question de changer ou non d’aile et en tout cas de savoir si je fais mon SIV avec elle pour voir comment gérer les fermetures, faire les oreilles, le 360° et récupérer un décrochage.
Mais serait-il plus judicieux de le faire avec ma future voile ou pas ?
Et si oui, est-il raisonnable d’envisager une Artik3 après 5 ou 6 ans sous NK1 ou faut-il passer par la Hook3 ?
Je n’ai cité que la Hook3 ou la Artik3 comme choix de future voile car je suis pour le moment victime du marketing Niviuk et que je trouve ma NK1 géniale, par contre, je suis ouvert à un autre choix de voile pour une chose qui me gène sur les 2 modèles que j’envisage : les suspentes du haut dégainées.
Reste-t’il des voiles sans suspentes dégainées ?
J’ai encore pu voir mercredi des soucis avec les suspentes dégainées : fragilité sur sols un peu rugueux ou avec des herbes grossières qui accrochent, coincage dans la fermeture éclair de la sellette car lors du retournement face voile pour décoller, la suspente qui frotte sur la sellette vient se prendre dans le curseur de la fermeture…
Bref, ma NK1 est rustique, solide et légère (4,8kg pour ma NK1 M contre 4,9kg pour la Hook3 25 et 5,9kg pour la Artik3 27), a bien vécu et me fera encore 2 à 3 ans de vols minimum (elle a 100h tout juste) et je cherche pour la remplacer une machine solide qui me fera 4 ou 5 ans de vols car je pense voler 50h par an maxi encore quelques années.
A vos conseils avisés 
Et pas de leçon de morale me disant que je suis inconscient de vouloir me mettre sous Artik3… j’ai un “pote (très) doué” qui a pris un immense vrac en artik2 et qui n’a survécu que grâce à la chance d’avoir croisé un chirurgien remarquable. Je sais que c’est dangereux une voile plus pointue. Egalement j’ai vu 2 pilotes chevronnés (en heure de vol) de mon club se prendre des boites à l’attero avec leur nouvelle voile et direction l’hosto (alors que j’étais en vol… quand tu vois les pompiers arriver et que tu es toi en l’air tu gamberges dur…).
Ma question sous-jacente est donc quels sont les pré-requis techniques pour envisager de se mettre sous ce type de voile ? Et si j’envisageais de le faire, est-il préférable de faire coïncider mon changement de voile avec mon SIV pour faire mon SIV avec la nouvelle voile ou fais je un premier petit SIV avec ma NK1, puis un 2ième un peu plus poussé avec ma future <Hook3 ou Artik3 ou équivalente à suspentes non dégainées> ?
En kite buggy, je roule avec des ailes “perf” juste avant les ailes compet. Il m’a fallu du temps et des larmes pour arriver à les faire voler et surtout rouler avec, mais ensuite quel régal. Mais bon, en kite buggy on est cool assis dans son fauteuil et une erreur de pilotage n’entraîne pas un gros vrac comme en parapente (même si j’ai eu un accident en kite buggy dont mes ligaments se souviennent, mais c’était encore le facteur humain en cause ce jour là pas le matos ou l’adéquation pilote/matos …).

