Boby Lapointe, dans son cours de guitare sommaire, enseignait qu’il n’y avait que deux notes à connaître : bling et blang.
Fervente de ce chanteur trop peu connu, je dirai qu’il n’y a que deux sortes de voiles : plus faciles que la Diamir (donc faciles), ou plus difficiles (donc difficiles)
Le curseur est relatif selon qu’on aime ou pas la Diamir.
Vous voyez bien que je suis objective.
Je suis depuis toujours hostile à la classification des voiles, que ce soit selon la norme EN ou la norme DHV. A mon sens, il faudrait remplacer cette classification devenue obsolète par une classification d’accessibilité :
EN 1 : voile “école” accessible aux débutants.
EN 2 : voile “sortie d’école” pour pilotes peu expérimentés.
EN 3 : voile “loisir” (peu allongée) avec de bonnes performances pour pilotes déjà expérimentés mais volant peu ou désireux de voler peinards.
EN 4 : voile “sport” (allongée) performante pour pilotes aguerris / crosseurs.
EN 5 : voile “compétition” très performante pour pilotes de très haut niveau.
Les tests tels qu’actuels seraient maintenus pour indiquer aux acheteurs comment la voile peut se comporter en sortie du domaine de vol AVEC UN TRES BON PILOTE.
Cela pourrait donner une homologation du genre :
Boléro : A1
Masala 2 : A2
Epsilon 7 : B2
Swift 4 : B3
Diamir : B4 ou C3, je me pose la question
Taska : C4
Zeno : 5
Il va de soi que cette classification serait minimaliste, c’est à dire indiquant le niveau de vol minimal requis. Il y a plein de pilotes qui crossent avec des voiles EN B, par exemple la Swift 4, la Iota, la Mentor 4 ou la Blacklight, et qui ont des niveaux leur donnant accès à la classe C mais qui préfèrent l’agrément et la sécurité passive à la performance.
A performances quasi égales, il est plus facile de voler avec la Swift 4 qu’avec la Diamir.
Toute proposition étant par nature destinée à être combattue par ceux qui ont d’autres idées, et ils seront nombreux, je n’ai proposé ici qu’une esquisse selon la représentation que j’ai, en fonction de mon expérience.
