quelles pathologies associées au parapente

je suis en train de finir d’écrire un livre sur la gestion des risques en vol libre.
Dans le chapitre “condition physique et parapente” je cherche des info sur des pathologies provoquées, directement ou pas, par la pratique du parapente.

pour le moment j’ai :

  • mal des transports
  • tendinites variées (épaule, cuisses pour les pousseurs de barreau…)
  • exposition à la maladie de lyme
  • champignons dans l’oesophage dues à Camel Bak crado (si si j’en connais)

D’autres idées/témoignages de bobo provoqués par votre pratique? (PS : je ne parle pas des accidents qui provoquent des lésions traumatiques)
Grand merci d’avance,

Maladies de l’oeil et de la peau liées à l’exposition au soleil en altitude?
Cyrrhose du bar de l’attero

dégénérescence physique par manque de sport
et intellectuelle par activité monomaniaque?
:lol:

Points de compression qui provoquent des problèmes liés à une mauvaise circulation sanguine.
Lombalgies et autres douleurs dorsales (position prolongée dans sellette pas optimale).
Douleurs musculaires (cervicales) liées aux accélérations répétées en acro

Dépression hivernale ou pendant la saison des pluies.

Pour les crosseurs couché dos, peut-être des problèmes de bossus dans le cou.

:soleil:

J’ajouterai :

  • brûlures des suspentes : peau, ongles…
  • castration au gonflage par la sellette
  • augmentation de volume de la vessie à 5L (aidée par quelques mousses)
  • Perte d’audition d’une oreille après un SIV
  • Mal de terre au retour
  • Ampoules lors de vaches éloignées
  • coups de soleil
  • engelures
  • mal de dos
  • perte de contact avec la civilisation
  • phobie des deltistes et des parapentistes anglais ou allemands “décollacheuh” :sors:
  • escarre fessière
  • mal aux abdos pour ceux qui font du french cancan

Maladie de l’œil (drusen ??).

J’avais lu ça dans un ancien parapente mag, c’est dû au fait que l’on regarde souvent le soleil bien en face, focalisés que nous sommes par le vol.

D’où l’intérêt d’avoir de bonnes lunettes de soleil bien enveloppantes (bien galbées et sans espace sur le dessus).

Conjugopathie notoire

Oui et aussi problèmes oculaires lié aux flux d’air permanent entre les lunettes et l’oeil. Perso j’utilise un masque de :skier: pratiquement tous le temps.

Dysphorie passagère (ou de la passagère aussi)
Insomnie transitoire
Magalomanie incoercible
Hypervimeoyoutubopathie irrépressible
Humusparagnosie :wink:
Globe vésicale, irritabilité vésicale de stase (non documentés)
Paragliding addiction
Plus forte exposition aux allergènes saisonniers
Engelures, syndrome de Raynaud, et autres pathologies liées au froid
Contre-indications des médicaments photosensibilisants

1 - roucoulage abusif dès que le public se féminise entrainant une perte spontanée d’humilité, agavé par un surdimensionnement de l’égo (réversible par un gonflage voile foiré, ouf !)

2 - syndrome marseillais après vol au débriefing (se tenant au troquet le plus proche) qui vous fait perdre la notion altimétrique et celle de la distance

3 - ingestion massive de moustiques du a un sourire benêt le temps de vol (les rassasiés poseront les premiers pour subir le syndrome 2)

4 - connaissance très pointue de l’aérologie pour ceux qui se sont élancés alors que l’on est au sol (réversible également quand on quitte le sol, re-ouf !)

5 - achat compulsif de matos pointu (cocon, reversale, voile hi-tech) pour faire du soaring, et en local

:coucou:
J’ai du arrêter la plongée à cause d’un problème de tympans fragiles, il m’arrive parfois d’avoir les mêmes symptômes (en moins prononcé) quand je prends de l’altitude rapidement.
Je ne connais pas le nom de cette pathologie.

à part quelques tendinites entendues ça et là, je trouve cette activité bien moins traumatisante que toutes les autres que j’ai pu faire, l’âge très avancé de certain pratiquant en témoigne.

Faut baisser le volume de ton vario. :mrgreen:

Pour certains il y a un risque de Lassallopathie orthographique voire grammaticale après quelques interventions sur LCDV :lol:

Gavin McClurg parle dans un de ses podcasts (Cloudbase Mayhem, c’est bon mangez-en !) de cas d’hypoxie dus à des vols à des altitudes élevées sans ou avec trop peu d’oxgène. Il avait aussi parlé d’un projet : Free Flight Physiology Project sur ce thème (http://www.freeflightphysiology.org/projects/).

Alors ça c’est vrai (tout au moins pour moi): au début, disons lors de mes 200 à 300 premiers vols, la nuit après le (ou les) vol(s): impossible de dormir ! Je ne sais pas si c’était du au stress, adrénaline, ou autre, mais c’était assez pénible …

cette année, après chaque gros vol, c’était juste impossible de m’endormir, je revivais tout le vol, je pilotais jusqu’au bout de la nuit, et ce plusieurs nuits de suite et au boulot, j’étais complètement perdue, impossible de me concentrer, les yeux tournés vers le ciel, avec un sentiment de devoir retourner là-haut au plus vite donc je coche également :

  • insomnie
  • dépression (parapentistite) aiguë

Ca c’est bien vu! Il suffit d’une journée, même des fois d’une fin de journée après le boulot, pour vivre des trucs de dingue sous nos chiffons. Ce qui peut affecter grandement le sommeil et la récupération ;).
Et (bon là je ne me plains pas), des vols “entre midi et 2” qui sont très néfastes à la productivité post-méridienne au boulot!

Besoin irrépressible de raconter son vol fabuleux aux autres pilotes, qui n’écoutent pas parce qu’ils veulent raconter le leur d’abord, aux non-volants, qui écoutent gentiment (quand ils sont gentils) mais qui s’en foutent au fond!

C’est pas une maladie, on appelle ça une drogue et on est tous des gros camés.