quelques citations ou réflexions sur le travail

« La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »
Charles DE GAULLE

« Que reste-t-il d’étincelle humaine, c’est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l’enfer des semaines et l’infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l’abrutissement ? (…) De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé. »
Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations.

« On dit qu’il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait. »
COLUCHE

« J’avais pris l’habitude de regarder autour de moi, d’observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu’avais-je vu ? des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s’offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n’en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveille-matin. J’en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là. Je n’acceptais pas que ma vie soit réglée d’avance ou décidée par d’autres. »
Jacques MESRINE

« Nous n’avons plus de travail à perdre.
Qu’attendons-nous ? »
Un chômeur (Bourg-en-Bresse, le 18/01/98)

Ma préférée : “L’Homme n’est pas fait pour travailler ; la preuve, c’est que ça le fatigue”. :oops:

:coucou:

Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue.

Le travail, c’est ce qu’on ne peut pas s’arrêter de faire quand on a envie de s’arrêter de le faire.

On dit que le travail c’est la santé, mais pourquoi y a-t-il un médecine du travail alors… :grat:

“J’suis trop payé pour ce que je fais, pas assez pour ce que je m’emmerde”

il y a quelques années de cela mon directeur me dit en me regardant “tu n’a pas l’air de travailler dur”, je lui réponds “salaire à mi-temps, travail à mi-temps” :mdr:

Le trrrrrrrravaiiiiiiiiiiiiiiiiil est le produit de la force par la longueur, disais mon prof de physique.

Plus sérieusement:
La 1ere vidéo de “Mr Mondialisation” sur le sujet : http://youtu.be/e6NbIiRlTN8

La solution est dans le revenu de base (un truc de ouf!) :
http://youtu.be/JGfZBKO0KN0 (15 minutes)

Paul Ariès : http://youtu.be/sJkYcyMAw3Y

karma+ pour paul ariés

un jeune étudiant corse part faire ses études de médecine sur le continent, il les réussit brillamment et décroche un poste de médecin du travail dans une grande entreprise. fier de lui il appel son grand père resté au village familial:

  • papé !!! j’ai réussi !!!
  • c’est bien mon petit c’est bien, te voilà médecin !!! et tu va travailler où mon petit ???
  • je suis médecin du travail papé !!! t’imagine ???
  • ah ca c’est sur depuis le temps que je le dis que c’est une maladie !!!

bon vent :speedy:

quelle est la différence entre le drapeau de l’urss et le drapeau corse
il n’y a pas d’outils sur le drapeau corse

d’autres pour la route

« Le travail est l’opium du peuple… Je ne veux pas mourir drogué. »
Boris VIAN

« Le travail est probablement ce qu’il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n’est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu’il pourrait nager, dormir dans l’herbe ou simplement lire ou faire l’amour avec sa femme. »
Boris VIAN

« “Le travail rend libre” disait-on. Eh bien non !
On reconnaît le niveau de liberté d’un individu non à sa capacité à travailler servilement, afin de consommer servilement, mais à son degré d’épanouissement dans les activités et les loisirs qu’il aura définis librement et en toute conscience.
Laissons tomber le partage du travail,
et vive le partage des bons moments !
Pour une révolution ludique et choisie ! »
GIGN (Groupe d’Intervention Gaillardement Nuisible), Bordeaux, février 1998

« Les pauvres croient […] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d’un mineur au fond de son puits, d’un mitron dans la boulangerie ou d’un terrassier dans une tranchée, les frappe d’admiration, les séduit. On leur a tant répété que l’outil est sacré qu’on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l’homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. “Moi, je travaille”, déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l’idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n’ennoblit pas et ne libère point ; que l’être qui s’étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d’homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d’eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est chère, c’est que le travail, tel qu’il existe, est absolument nécessaire. On n’imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile. Par suite de l’absence totale de solidarité dans les relations humaines, par suite de l’application générale de la doctrine imbécile qui prétend que la concurrence est féconde, les nouveaux moyens d’action que des découvertes quotidiennes placent au service de l’humanité sont dédaignés, oubliés. La concurrence est stérile, restreint l’esprit d’initiative au lieu de le développer. »
Georges DARIEN : La Belle France

« Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté. Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise. »
Emil CIORAN : Sur les cimes du désespoir

un ouvrier qui prend sa carte du parti communiste me fait penser a un crocodile qui rentre chez un maroquinier

la cgt c’est le cancer généralisé du travail, quoi que ce ne soit pas tout a fait juste car un cancer cela évolue

coluche

Moi je travaille pas, je vol :mrgreen: .

Il y a plein de traveaux que j’aime faire mais le vrai travail est celui que je n’aime pas faire …chais plus de qui :grat:

:prof: tout simplement la citation sur le travail pour qui veut philosopher un peu: " vivre pour travailler ou travailler pour vivre " je ne sais plus de qui elle est , désolé!
Moi j’ai choisi depuis que je pratique le parapente (2005); c’est travailler pour vivre…

Moi depuis que je pratique le parapente, la question, c’est “Vivre pour voler ou voler pour vivre” ! :mrgreen:

Ma pierre:

[b]Définition du travail

Etymologie : du bas latin tripalium, appareil formé de trois pieux, utilisé pour ferrer ou soigner les animaux, ou comme instrument de torture pour punir les esclaves.[/b]

Ceci dit, j’aime bien mon boulot, mais ça me prend un temps de dingue…! :boude:

oh que oui celle là est bien la meilleur: vivre pour voler :+1: !!! et en fait le travail n’est bien qu’un moyen d’attendre la session suivante…mais bon autant essayer de s’éclater un peu dans ce qu’on fait !!! moi je l’aime bien mon travail !!! il me permet de m’épanouir et de bien vivre…et d’avoir eu la chance de découvrir ce beau loisir, cette passion dévorante et de la faire vivre tous les week end…il faut bien le dire sans travail pas de brouzouf, sans brouzouf, pas de vacances, pas de vacances pas de baptême à samoens, et pas de baptême à samoens, pas de virus…
et en plus comme disait le grand philosophe G.DARMON :prof: dans son ouvrage de référence :prof: , “astérix et cléopatre” je cite: "Pas de palais, …pas de palais !!! :grat: "

bon ok celle là elle est de trop, mais c’était juste ma contribution pour dire qu’on a quand même un loisir qui n’est pas donné à tout le monde, et que sans travail ce loisir a du mal a exister !!!

bonne journée, je me met au travail !!! :vrac: si je veux aller voler demain :vrac: !!!
:pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

Si le travail c’est la santé, pourquoi dit-on “se tuer à la tâche” ou “travailler comme un malade” ?

voler , voler , voler…vous n’avez que ce mot à la bouche!!! ta citation man’s ne laisse aucune place aux autres plaisir de la vie : les plaisirs de la bouche , le plaisir des bouches(…) , le plaisir sous la douche …etc…