http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/styles/mea_635x357/public/asset/images/2015/08/parapente_rio.jpg?itok=QCtp3ugh
[i]… Piloter un parapente de 10 kgs, un ULM de 400 kgs ou un Boeing 747 de 400 tonnes demande les mêmes exigences : de la rigueur, ne rien laisser au hasard, rester modeste vis-à-vis de soi et de l’environnement météo.
“Il n’y a pas de bon pilote” me disait mon instructeur “il n’y a que des vieux pilotes !”
Piloter un avion est une école d’humilité ou chaque vol est différent, chaque machine est différente, il faut la connaître, l’apprivoiser, et surtout l’adopter en ayant confiance l’un dans l’autre…elle pardonne plus ou moins bien vos erreurs, et vous devez être prêt à récupérer les siennes.
Le “vol libre”
J’ai eu la chance de connaître les débuts du parapente et du deltaplane. En France (et c’est unique) on appelle ça le “vol libre”. Tout est dit dans ces 2 mots magiques : la liberté de ses mouvements, la liberté de voler sans licences, et donc être accessible au plus grand nombre.
La France est championne du monde dans cette discipline, probablement au fait que les meilleures écoles sont ici, et que de nombreux moniteurs de ski alternent les sports d’hiver sur les planches, et sports d’été dans les airs.
On ne peut pas rouler sans permis de conduire, mais on peut piloter ! …et dès l’age de 12 à 15 ans suivant les disciplines . Paradoxalement, il y a infiniment moins d’accidents surtout chez le jeunes en vol qu’en 2 roues motorisées rapporté au nombre de trajets ou de vols.
C’est probablement, due au fait que l’on ne se lance pas comme cela, la quasi-totalité des pilotes font des stages d’initiations et de perfectionnements. Et les écoles françaises sont les plus réputées du monde !
Dans les années 80 , je volais sur des deltaplanes faits de toile cousue sur du bambou, et les parapentes planaient comme des cailloux, mais à 30 km/h ça limite la casse! Et se poser comme j’ai pu le faire…à cause de vents rabattants n’est pas une catastrophe pour autant qu’on s’y soit préparé dans sa tête (arrondir au bon moment, se protéger, choisir les feuillus pour amortir et embrasser l’arbre avec ses bras pour ne pas chuter…).
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