pour info il y a déjà eu plusieurs sujet qui sont passé sur le forum, je te laisse le soin de les chercher.
sinon,
légalement il n’y a aucune obligation de stage ni de formation, il suffit juste d’être assuré en responsabilité civile aérienne, et d’avoir les autorisations des propriétaires des terrains de décollage et atterrissage
en pratique, en fonction des conditions météo en cours de stage, et de ta capacité a progresser, le stage initiation peut t’emmener au niveau vert du passeport de pilote,
ce qui correspond en gros sous surveillance d’un moniteur,
tu a découvert le matériel,
tu a eu les bases du gonflage de l’aile,
tu a eu les bases du pilotage de l’aile au sol
tu a eu les bases de décollage et d’atterrissage sur pente école
tu a fait quelques grands vols avec une autonomie de plus en plus grande pour certaines phases de vol “décollage, trajectoire, approche, atterrissage” bien que sous la constante surveillance d’un moniteur prêt a intervenir a la radio
tu a fait quelques exercices te permettant de prendre en compte les bases du pilotage de l’aile ainsi que des effets pendulaires de tangage roulis et lacet.
en théorie, a ce niveau là tu peut être considéré comme autonome sur site connu dans une aérologie calme, en gros une pente école ou le site sur lequel tu a appris dans la mesure ou tu est capable de déterminer la direction du vent sa force et son évolution, concernant l’aérologie calme il faut comprendre vent inférieur a 10km/h en dehors de tout risque de thermiques.
a partir de là, il y a plusieurs courants de pensée,
le premier veut que “j’ai fait un stage, je sait voler, a moi les spot mythiques” je te laisse réfléchir aux conséquences.
le deuxième par du principe que “j’ai fait un stage, j’ai vu les bases du parapente, mais je sait qu’il faut encore que je progresse”
2a tu t’inscrit a un autre stage pour progresser sous la surveillance et les conseils d’un moniteur d’école
2b si tu a la possibilité de t'équiper, ainsi que celle de pouvoir t'entrainer "sites + club + personne pouvant conseiller" et la volonté d'approfondir les bases apprises en stage,
il est intéressant “de faire des gammes” en reprenant tout ce que tu a appris, d’abord sur du gonflage sur terrain plat, d’abord sans vent puis avec du vent de plus en plus fort au fur et a mesure de tes progrès, le but étant de bien se sentir a l’aise dans les phases de préparation de l’aile, de gonflage, de pilotage de l’aile au sol, de maitrise des trajectoires, ainsi que de reposer l’aile. cette partie dite comme ça peut paraitre rébarbative, mais elle est indispensable pour bien progresser après de même que les sensations de la voile au sol sont très proche de celles en vol, donc une heure de gonflage au sol est aussi formateur qu’une heure de vol. ce travail au sol peut aussi être envisagé de façon ludique, surtout quand il est fait en groupe, en se lançant des challenges (slalom, obstacles, objets a ramasser, … laisse libre court a tes idées).
une fois bien a l’aise en gonflage au sol, et si possible accompagné par un parapentiste expérimenté au moins la première fois, de passer a la pente école histoire d’accumuler des vols (préparation, gonflage, course, décollage, vol, approche, finale, atterrissage, débriefing personnel) là aussi l’intérêt est de bien prendre le temps de progresser, tu est sur un site que tu va finir par connaitre parfaitement, avec une voile que tu va finir aussi par bien connaitre, encore une fois même si de prime abord tu te dit qu’il va être lassant de toujours faire du balistique au même endroit, tu t’apercevra vite que même avec des conditions qui semblent identiques le vol sera différend, car l’expérience et les sensation ne sera pas la même d’un vol sur l’autre, un coup tu va chercher a te poser le plus loin possible, l’autre a atterrir le plus prés possible d’une cible sur l’attéro, ou survoler ce buisson, … avec le sentiment de se sentir a l’aise viendront surement aussi les ailes qui se gonflent mal et qu’il faut gérer, des vents qui ne sont pas face au relief, des vents qui portent et d’autre pas, l’apprentissage du pré gonflage pour déplier l’aile sans se décrocher pour pouvoir repartir plus vite, mais surtout en faisant toujours sa prévol. le temps d’être a l’aise en pente école tu aura vu et géré dans le calme un certain nombre de situations que tu aura a rencontrer sur des sites plus exigeants et fréquentés.
a ce niveau là, si ce n’est déjà fait je ne saurais trop te conseiller de te rapprocher d’un club pour pouvoir découvrir les sites qui te verront voler des heures au temps, mais même si le temps passé au sol et en pente école t’a donné plus de confiance et d’expérience, n’oublie pas que pour l’instant tu n’a fait que renforcer les bases apprise en école avant les premiers grands vols, donc commence par des petits vols en condition calmes “hiver, début de matinée ou fin d’après midi”, il n’est pas inutile non plus de regarder les autres pilotes décoller dans des conditions plus exigeantes, cela te permettra de te situer par rapport aux exigences du sites et des conditions, au départ l’objectif est surtout de faire des vols pas trop long ni trop mouvementés histoire de prendre de l’expérience sans se faire peur, et petit a petit rester plus longtemps, décoller plus tard le matin ou plus tôt l’après midi.
les solutions 2a et 2b ne sont pas opposées mais complémentaires, en effet le passage en école reste utile bien longtemps dans sa vie de parapentiste, pour corriger quelques défauts ainsi qu’apprendre ou approfondir de nouvelles choses, de même que tout au long de sa vie de parapentiste, le travail au sol et en pente école, ainsi que de “s’imposer” des vols pour perfectionner des exercice abordés, sont un plus pour sa progression et sa sécurité en vol.