Avis d’un pilote lambda (principalement en vol de plaine) :
Vario (avec altitude), vitesse sol, vitesse (et sens) du vent (ou estimation de celle-ci, mais si tu connais ton aile, tu dois être capable de l’estimer), finesse instantanée (pour savoir si ça vaut le coup d’accélérer), heure et durée de vol (pour te rappeler quand tu commenceras à être fatigué).
En ce qui me concerne, la cartographie ne sert à rien (je préfère me servir de mes yeux pour ça !).
Les zones aériennes peuvent éventuellement être utiles, si toutefois tu sais les déchiffrer en l’air (donc mieux vaut les avoir étudiées avant le décollage …).
Je le disais sur un autre fil, même les choses que l’on pense le plus impossible sont possibles, la preuve ; je rejoint totalement le Bandit dans sa réponse à ta question.
Si je me permets une synthèse, cela donne ; un vario-gps de base avec affichage ou la combinaison d’un simple vario avec affichage et d’un gps de rando muni d’une sonde barométrique (pour le calcul de ta finesse-sol)
Allez vraiment pour assurer la sécu, je rajouterai un compas magnétique à boule pour au cas où tu te piège dans un nuage et que ton gps ne te permet pas une lecture facile de ton cap. Je dis ça mais en fait je n’ai jamais installé celui acheté (ça me faisait trop “selapêteman”) et surtout je n’en ai jamis eu besoin.
Je rajouterai : hauteur sol
centrage thermique
compas (demande à mathieu ce que ça fait que tu n’en à pas…)
et pourquoi pas les zones si vraiment tu veux optimiser au metre près ta balise
le plus important c’est d’avoir candy crash pour les transitions
Pas forcément un module autonome livetracking, mais un appareil (GPS, téléphone), qui fait livetracking… Ça me paraît essentiel en terme de sécu si tu te plantes dans une vallée pourrie sans réseau, au moins il y a une trace de la zone dans laquelle tu te trouvais avant de perdre le réseau, ça évitera à l’hélico de faire le tour de 3 ou 4 massifs différents avant de te trouver.
Pour être optimal et sécu, le cerveau du pilote assis derrière le cockpit me paraît infiniment plus important que les instruments posés dessus !
Il me semble plus important d’investir son temps et son argent dans de la formation pratique, théorique et du forgeage d’expérience plutôt que d’acheter la dernière tablette à la mode sur les décos.
Ceci dit, un vario GPS complet avec les zones aériennes et une application de live tracking sur le téléphone me parraissent efficaces et suffisants.
J’avais jamais pensé à cette histoire de live tracking, pour moi mon portable et une radio en état de marche sont suffisant mais je ne vol pas dans les écrins ou des zones du genre, principalement autour d’Annecy donc soit les bauges soit les Aravis du coup il y à du réseau et des voitures qui passe ^^
Ce n’est pas par ce que j’ai une ceinture de sécurité que ça me fait rouler plus mal, ce n’est pas par ce que j’ai un secours que ça me fait bouffer des marges, pour moi le live tracking est un truc en plus qui rassure mes proches quand je vais crosser seul, qui permet d’anticiper parfois les récups et qui m’offre une chance de plus si par mégarde un jour je me croute et que je ne suis plus capable de m’en sortir seul. Alors oui ça me fait compter sur les autres, mais cela ne me fait en aucun cas renoncer à assurer moi même ma propre sécurité. Et puis on a pas besoin de se crouter au fin fond des Ecrins pour peut-être un jour être sauvé par un live tracking ou une balise de détresse. Une bonne croûte dans la chartreuse peut-être suffisante, il suffit pour cela que ce soit un jour où pas trop de monde soit dans ton secteur et qu’en quelques secondes tu disparaisses entre des sapins de 10m… Si le choc fait que tu n’es plus assez frais pour communiquer seul voir simplement pour te retourner et attraper ton téléphone, ça reste quand même une chance de plus. D’ailleurs mon GPS me propose même, si je ne l’arrête pas assez vite en fin de vol, d’envoyer un message de détresse… Bon ok faut encore avoir de la lumière entre les oreilles pour ça.
Moi qui suis entrain de réfléchir pour changer de vario tous sa amène a réflexion…!
Pour ce qui est de manger et boire j’irai meme jusqu’à dire que comme en montagne il ne faut pas attendre d’avoir fin pour manger et profiter de chaque transition pour engloutir une petite barre.