Queltion sur la sellette radical

…éternelle débat… :roll:

Entièrement d’accord avec toi POB !
J’ai répondu à la question, mais j’ai une sellette Radicale sur ma voile montagne sur laquelle je n’ai jamais accroché le moindre secours !

Je suis moins “radical” que toi : en vol montagne ou rando j’emporte quand même toujours un casque léger et un vario (qui me donne surtout la dénivelée de mon vol en temps réel !), mais c’est tout.

La légèreté en montagne, c’est essentiel et le secours ne fait pas partie de cette logique-là, mais à chacun ses choix personnels…
Il est possible aussi de monter un AirBag léger et amovible sur la Radicale.
J’en ai un que je mets parfois pour des vols rando de moyenne montagne en terrain caillouteux (Alpes du Sud !).
Je ne l’ai jamais en haute montagne (le poids, c’est l’ennemi…).

Marc Lassalle

Je comprend et suis ok avec tout ce que tu dit, mais c’est pas plutot l’inverse concernant la vitesse. :grat:
:prof: augmentation de poids = Augemntation de la charge ailaire = augmentation de vitesse ( toute proportion gardée evidement ).

Cependant, moins on a de prevol et de prépa a faire, et plus c’est sécuritaire en montagne.

Ben moi je comprends que des pilotes ne veuillent pas quitter leur secours. Et pour te répondre :
1 - Non c’est vrai, mais ce n’est pas incompatible non plus
2 - C’est pas con du tout. Moi je vole en mini-voile et la simple perspective de tomber 500 mètres sans pouvoir rien faire d’autre que d’attendre la fin justifie que je mette un secours. Et en mini, c’est pas la collision qui me fait peur, c’est la rupture.
3 - Le montage d’un secours sur les maillons fait effectivement que tu es suspendu pas les maillons et non par les épaules. Mais c’est mieux que rien… En cas de chute.

Je te trouve un peu radical :lol: sans jeu de mot.

A+
Laurent

C’est marrant, j’ai parfois ce sentiment en mini mais chez moi ça repose sur rien de concret. Tu penses que l’augmentation du risque de rupture par rapport à un parapente serait quantifiable?

C’est nawak !
J’ai pas regardé pour tous les modèles de toutes les marques, mais les Little Cloud sont soit homologuées EN926-1 soit avec des tests en charge suffisants (6 ou 8G au PTV Max)
Y a pas plus de risque de rupture que pour un parapente !

Elles sont effectivement homologuées 926-1. Mais à 6G… Et que la plus grande. les autres, on estime que par homothétie c’est OK.
Par contre, je suis curieux de savoir comment une mini vieilli. On sait que ce qui use le matériel ce sont les cycles tension-détention, …
Je sais par expérience (quand on a commencé à faire des shows avec BAT) qu’une 12 M2 tenait une cinquantaine de vols à peine avant de rencontrer des comportements différents en montée de voile et en parachutales en l’air. Cette simple expérience justifie le fait de mettre un secours.

Maintenant c’est vrai que je ne mets pas toujours de secours quand je vais marcher. Mais un secours à PTV 100 aujourd’hui, c’est moins d’un kilo avec le container. C’est quand même pas la mort non plus.

A+
Laurent

moins de 1kg le secours PTV 100? tu as une référence Laurent ?

Bon, je peux comprendre que oui à la base c’est une combinaison qui doit etre le plus leger possible. Mais bon, il en vas surtout du porteur qui montera ca lahaut, et pourqui la securité vaut bien quelques kilo en plus.
Lorsque j’aurai plus de vols, je pourrai voler plus sereinement sans secours dans la poche, ou bien vas t’il falloire finalement que je franchise le pas de voler sans secours et de me fier à mes analyses de vols et mon pilotage. Mais c’est dommage pour cette sellette qu’il ne sois pas possible de desolariser le secours.

Oui, le dernier parachute Independence
J’attends la fiche technique. Il vient de passer les tests. C’est un parachute carré, (le NEW EVO CROSS) mais en version light.
Ils en avaient à la coupe Icare. J’attends le mien.

A+
Laurent

sinon chez nervures. c’est plus d’un kg pour 100kg de ptv. mais pas de beaucoup
si tu veux l’essayer tu vas chercher le mien chez xavier (et tu le fais replier :wink: )

M - PTV < 95kg - poids voilure + suspentes + élévateurs courts : 1,197 kg
L - PTV < 115kg - poids voilure + suspentes + élévateurs courts : 1,369 kg

http://www.nervures.com/fr/?categorie=Produits&page=Accessoires&produit=Plum

ça donne quoi l’indépendance niveau tarif Laurent ?

Il me semble que POB parlais de légèreté pour marcher, et non pour voler, plus léger tu seras plus vite tu marcheras, plus de chance t’auras de décoller.


J’ai une radical aussi et on m’a dit la même chose que l’accroche sur les maillons pourrais être dangereux surtout pour un pilote inexpérimenté.
y aurait il un moyen de faire modifier la sellette dans un atelier supair, pour rajouter des maillons sur les épaules?

Ahhhhh. Ok. J’avais rien compris.
Merci. :wink:

[quote=“choucas,post:11,topic:42547”]
D’après le site de LC, certaines le sont à 8G !

[quote=“choucas,post:11,topic:42547”]
Tu as une source pour cette info ?
Je n’ai pas réussi à trouver ni la norme, ni le protocole d’homologation de la 926-1.

Poopy a demandé comment combiner sa radicale et un secours, pas de relancer un marronier.

Donc oui, il peut le faire en le fixant aux maillons principaux, type d’accroche qui après plusieurs polémiques a été validé par plusieurs sommités du parapente qui l’ont testé (relire l’article de PMag à ce sujet), ou qui est même préconisé par Littlecloud par exemple (voir leur FAQ).

Quant à l’utilité ou non d’emporter un secours en rando, c’est à lui d’en décider pour lui, et lui seul, c’est lui qui portera le un peu plus de 1 kilo d’un secours light, il n’y a pas de quoi en faire une montagne.

En plus le secours aux maillons principaux, c’est très pratique pour passer d’une sellette à l’autre (cas personnel), clic, clic, et hop c’est parti.

Il est bien évident que, quand j’évoquais la légèreté avec la relation légèreté => vitesse => sécurité, il s’agissait de la légèreté du sac à la montée. Une fois en vol, on s’en fout complètement d’avoir du matos qu’on ne porte plus.
Le Raid Chamois aura lieu ce WE de Thônes à Thônes en passant par un circuit éprouvant combinant VTT sur du très boueux le long du Fier, marche (2000m) sur sentiers raides et boueux, rollers sur une piste qui aura séché et deux vols :

  • Le premier du col des Frêtes à Duingt, en survolant le lac, avec pour les bons pilotes, si la carrière d’Entrevernes donne, la possibilité de shunter le parcours en rollers et de poser à Doussard. Point de contournement obligatoire : le château de Duingt.
    Déco montagne, secours non imposé.
  • Le second depuis le déco de Montmin, avec là aussi un cross à faire, pas simple à la mi-octobre mais qui sera peut-être facilité par un vent W léger et une brise légère. Il faudra poser au moins à Alex pour récupérer le VTT (puis retour à Thônes par la route) et si possible bien gratter les Dents de Lanfon pour essayer d’aller poser à Thônes.
    Déco officiel, secours imposé, qui sera transporté par l’organisation.
    De cette manière, les concurrents avec mini-sellettes et mini-voiles ne sont pénalisés que s’ils rentrent à Thônes en vélo, contrainte assez peu éprouvante en regard des efforts déjà fournis.

Pour éviter les épouvantables contraintes imposées par les autorités et les assurances à toutes les épreuves sportives utilisant l’espace public, l’épreuve ne sera pas chronométrée. Chacun évoluera donc sous sa propre responsabilité.

Il y aura certainement des concurrents masochistes portant des sacs énormes tant en vélo que sur les rollers, et d’autres plus aguerris et plus réalistes portant des voiles ultra-légères dans des sacs minuscules. Qui ira au bout ? A mon avis, pour avoir couru deux fois ce raid, les grandes voiles avec grosses sellettes ne sont pas l’équipement le plus pertinent.
Je suis “passée” en 2009 avec mon Ultralite 19, qui n’est pas spécialement une voile typée cross, au prix d’une bagarre homérique au ras des arbres pour gratter le moindre mètre d’altitude et ne pas aller vacher.
Pour des bons pilotes, c’est certainement moins angoissant et certains étaient “passés” avec la Spiruline 18.

En 2009, j’avais monté le secours ventral de ma sellette Altirando, avec des élévateurs fixés sur les maillons mais bridés derrière mon dos par un bricolage sur la sellette de manière à être suspendue par les épaules en cas de lancer du secours. Comme il y avait une temporisation de 20 minutes, j’avais eu tout mon temps pour mettre le bazar en place.
Lors de la RedBull Elements, tant en 2011 qu’en 2012, les concurrents avaient tous des mini-secours en ventral, à part quelques farfelus en grandes voiles et sellettes lambda.

Ce qui est imposé par une compétition ne l’est pas en vol libre quand on est seul responsable des choix qu’on fait. Je n’emporte pas de parachute quand je prends l’avion ni de bouée-canard quand je passe sur un pont. De même en vol rando, quand je dois survoler le lac d’Annecy ou une rivière lambda, je n’ai pas de bouée ni de masque de plongée avec bouteilles, pas de parachute non plus, et si l’aérologie est très moisie je le sais AVANT de partir, donc je ne pars pas. Si le vent est trop fort au déco, je ne décolle pas. Personne ne s’est jamais mis en vrac en mettant un but.

Avoir peur sous une mini-voile qu’elle dé-suspente ou qu’elle se déchire me semble aberrant : autant arrêter tout de suite de voler si on traîne de telles angoisses.
Quand on se fait monstre secouer en vol rando, c’est qu’on n’a pas su évaluer les conditions de vol, donc qu’on ne devrait pas être en l’air parce qu’on n’a pas le niveau. Dans ce genre d’aventure, la présence d’un parachute de secours peut rassurer, mais la vraie sécurité c’est le sang-froid et un pilotage propre.
Je suis passée par quelques moments d’angoisse, sous ma minuscule Ultralite, je me sentais vraiment très fragile. A aucun moment il ne m’est venu à l’esprit de déplorer l’absence de parachute, j’étais trop concentrée sur le pilotage.
C’est comme ça qu’on ne cède pas à la panique quand les éléments sont un peu contraires.

Bons vols à tous*

Bis repetita :

si poopy a dans sa pratique envie d’emporter un secours qui pèse un poids qui se remarque à peine et que c’est même pas un sujet de discussion, c’est son choix et ce n’est pas la peine que d’autres essaient de lui imposer leur pratique.

Vol rando ne veut pas forcément dire décollage à 9h du matin en air clame, on peut aussi décoller à d’autres heures de la journée où sur un site “officiel” personne ne discutera du fait d’emmener un secours ou pas.

Ben moi, même si je ne pratique pas le vol rando, j’ai quand même 20 ans de vol et j’ai eu bien quelques fois des accidents aérologiques majeurs incompréhensibles rattrapé au pilotage, puisque je n’ai jamais fait secours dans la vraie vie, qui font que le peu de fois ou je vole sans secours je serre bien les fesses, je serrais car ça fait longtemps que ça ne m’est plus arrivé :grat:
Alors sûr que si Poopy veut voler avec un secours moi je lui donne bien raison. Surtout avec l’évolution de ce type de matos. Je ne mettrai pas mon intégrité physique en jeu pour 1 kg, j’ai mes petits enfants à voir grandir, alors les donneurs de leçons… Poppy juge en ton âme et conscience :trinq: surtout qu’en étant décontract ben on vole mieux non ?
En passant, le jour ou un pilote se scratchera en épreuves Randovol sans secours on va voir ce qu’il en adviendra. Car sur ce type d’épreuve j’ai déjà vu des pilotes se jeter sous le vent, dans du vent fort, dans le brouillard sans visi ou sous des nuages pas catho… pour ne pas faire la descente à pieds :bang:
:pouce:

Perso je pense que ma vie vaut beaucoup plus que le kilo de charge supplémentaire que représente le secours. Après, chacun fait comme il veut

Ouaip… on a le droit de parcourir la montagne derrière des cohortes de guides, on a aussi le droit de grimper en solo. C’est de l’alpinisme dans les deux cas, ma pratique est différente et je ne critique pas.
J’ai une immense expérience de l’alpinisme, une bonne du vol rando et du paralpinisme, et je suis bien placée pour dire que le plus difficile est souvent de savoir marquer un but : si j’avais été moins téméraire, le 2 octobre 2007 sur la Tournette (fractures multiples du genou) et le 18 juillet 2010 sur la Pte de Merdassier (poignet cassé), il y a gros à parier que je serais en 2012 en meilleur état physique et psychologique.
Cela me valut au moins le plaisir de voler deux fois en EC145. :mrgreen:

Cela étant dit, chacun voit midi à sa porte. Je trouve aussi débile d’emporter un secours en vol rando que pour prendre l’avion, mais ce n’est pas mon problème.

Comme l’immense majorité des pilotes qui pratiquent le vol rando / paralpinisme, je fais AVANT de partir une étude approfondie des prévisions météo, puis de ce que je rencontre sur place. Si c’est mauvais ou simplement si le doute est trop important, je ne pars pas.
Même avec une toute petite voile de 19m², je ne décolle pas s’il y a plus de 25km/h de vent au déco : j’attends que cela faiblisse et si cela se renforce je redescends. Les bons décollent dans du 30, moi je suis une brèle et je tiens à mes os.
Quand c’est cul, j’attends que cela passe au neutre, sinon c’est encore un but.
Le problème est particulièrement aigu quand on est totalement seul sur un déco.
Dans cette problématique, le fait d’avoir ou non un secours n’est pas un critère pertinent.

Un secours n’est utile que quand on ne peut plus piloter pour sortir d’un gros sketch, ce qui implique qu’on a piloté comme un cochon ou dans des conditions trop fortes, bref qu’on a déconné grave. Je n’aimerais pas devoir tirer le secours au-dessus d’une moraine ou d’un glacier.

En parapente comme en alpinisme, celui qui s’est trompé a rarement la possibilité de corriger son erreur.

Bons vols à tous*