“Chacun sait”
que sur autorotation incontrôlée ou maintenue, il est possible de se retrouver dans une figure similaire à une SAT, c’est à dire que le centre de rotation se décale entre le pilote et la voile, le pilote tournant en marche arrière, vent relatif dans le dos.
Personnellement, malgré un petit capital d’heures de vol, c’est une configuration que je n’ai jamais connue. En fait, sur le seul tour d’autorot’ que j’ai vécu (sur asymétrique 66%, accéléré à fond sous Condor Tornado), j’ai été projeté à l’extérieur de la rotation, comme au bout d’une fronde.
Quelques années plus tard, j’ai vu ma compagne descendre 10 tours d’autorot’ en asymétrique 50% maintenue en SIV, sous Gradient Bliss, sans qu’elle soit jamais en configuration de SAT.
CEPENDANT, j’ai été témoin depuis le sol d’un tel évènement une fois : 2 tours de SAT instantanés sur asymétrique bras hauts 50%, débutant 2 ans de vol qui venait juste de s’acheter d’occasion une voile un peu au-dessus de son niveau, thermiques printaniers. C’est sorti sur forte abattée, qui heureusement n’a pas donné suite à cascade car le sol n’était plus loin.
D’où ma question : la SAT sur autorotation, pourquoi des fois oui et la plupart du temps non ?

. j’ai essayé et effectivement ça passe. Je crois que en ne tenant que les B et C (et pas les A) c’est un peu comme si on rendait la demi aile plus cabreuse et moins propice à fermer, juste ce qu’il faut pour passer l’horizon. Effectivement, moyennant cette astuce la Spantick passe la SAT.
:init:
) plus vite, moins vite ou pareil, mais je pense que ça n’est pas évident dans tous les cas