Bonjour, je vole avec une bgd base et j’en suis content. Ces derniers temps je crosse dans les alpes et préalpes, soit des milieux assez dynamiques…et je me suis pas encore pris de fermetures. Ma question bête: suis je en voie de devenir un assez bon pilote, avec les ressentis et reflexes nécessaires ou/et la Base est une b+ quand-même plus facile que les iotas, rush, … (je ne tiens pas à en changer, c’est plutôt pour me situer dans ma progression).
Je sais pas trop ce qu’il y a à répondre, c’est ouvert…
Question un peu conne peut-être mais ça fait du bien
Un bon pilote sait avant tout se placer dans la masse d’air, en restant le moins longtemps dans les coins pourris quand il ne peut les éviter. Au niveau pilotage, il agit juste ce qu’il faut pour limiter les mouvements de l’aile : il freine l’aile proportionnellement à l’intensité de son mouvement vers l’avant et l’accélère (lever les mains + éventuellement accélérateur) de même quand elle part derrière. Chose similaire en roulis par des actions sellette.

J’ai (aussi) l’habitude de dire que la progression se compte en nombre de vols, en heures de vols, mais aussi en saison. il faut avoir vécu plusieurs printemps, plusieurs étés … pour savoir (un peu) à quoi s’attendre.
T’inquietes pas tu la prendras sur la tete et peut etre bien au moment ou tu t’y attendras le moins. le pire c’est quand les voiles autour semblent paisibles, tu te diras pourquoi moi , qu’est ce que j’ai fait de mal…une voile c’est fait pour etre tenu à la verticale du pilote et fermement quand ça sent le pourri.
Tout est dans le titre. C’est vrai que c’est bizarre comme question.
Tu as besoin d’être rassuré petit scarabée ?
Rassure toi. Force persévérance peut mener le sourd à entendre la voix de la sagesse et l’aveugle à ne jamais se perdre.
Mais il arrive qu’en le chemin il mette un pied dans la merde. 
Trêve de philosophie : peut-être qu’après tout c’est la Base qui est une machine plus costaude que les 2 autres.
:bien/mal: te vla bien avancé 
https://youtu.be/kCBzLPgLRWs
Et
https://www.dhv.de/db3/muster/safetyclass/id/-2873?lang=en
Et
C’est justement l’époque d’aller tester ta voile et ton pilotage à Saint-André-les-Alpes
(lol)
C’est vrai que ça fait du bien (lol) :sors: :sors: :sors:
Hum pas vraiment besoin d’être rassuré, vu que c’est des vols plaisant et pas terreur. Mais c’est un monde assez invisible, du coup c’est pas tout facile de savoir si ton cul bouge comme il faut dans la sellette et que ton cheminement est prudent ou que l’aèrologie et la voile n’était pas fourbe, ces jours là en tout cas. La question serait une sorte de : pour bâtir la confiance en l’air en soi, c’est moi qui suis à ma place ou il n’y avait rien de diabolique aujourd’hui ? Enfin c’est la première question que je me suis posé en atterrissant après tous ces kils. Baf ça va passé
Ça arrive aussi d’avoir des aerologies généreuses et saines parfois…
La Base est une voile paisible qui amortit bien la masse d’air, on se sent bien dessous et on ne se fait pas trop remuer, d’où un sentiment de confiance dont il faut se méfier.
Même une voile “paisible” peut se mettre chiffon et te tomber sur les genoux, en passant dans un coin moisi, ou partir dans une vrille féroce en prenant un pétard sur une demi-voile, ou danser le rigodon en passant sous le vent d’une arête.
Il y a plein de pièges en l’air et ce n’est pas parce qu’on n’a jamais pris la voile sur la gueule qu’on est bon, bien au contraire.
C’est quand on se sent bien et qu’on commence à se croire bon que les emmerdements arrivent. Parole d’alpiniste qui vaut aussi pour les marins.
A mon avis, c’est le moment de faire un SIV pour apprendre à mettre la voile en vrac et apprendre à la gérer.
On n’est pas vraiment meilleur après un premier SIV mais on a étudié certaines manoeuvres donc éduqué certains réflexes, il faudra faire d’autres stages.
Il faut des années et des centaines d’heures de vol pour commencer à devenir bon. Certains y arrivent plus vite que d’autres et certains n’y arriveront jamais. Le plus important, c’est de connaître son niveau et de savoir rester humble.

J aimerais que les gens qui n ont jamais essayé une voile viennent cesser de commenter sur leur pretendue comportement.
C’est indecent et ca frise le ridicule.
La base n est évidemment pas une aile paisible ni amortie.
De part sa compacité, sa vitesse elevee bras haut et
Son cote fun et actif en virage du a son cone de suspentage plutot long pour une B.
Merci pour le futur d apporter un peu d honnêteté intellectuelle .
Tu voulais certainement écrire “plutôt court”, non?
Zemike et quelqu’un de très sérieux avec une forte honnêteté intellectuelle. karma+
Non je voulais dire dynamique.
Mais tu as raison de corriger.
J entends par la qu elle se conduit tres facilement a la selette. Et qu une action sellette + commande rend le virage plutot dynamique avec une inscription en virage plutot prononcée (enfin plus qu une buzz par exemple.) Permettant effectivement de tourner court.
Apres les experts de la voltige viendront corriger mais
De la a dire que c est une aile paisible amortie. Non. C est plutôt sensible partout… (commande et selette)
Je viens de regarder du coup.
Para2000 donne 7,10m comme hauteur du cône pour la base taille S, et donne 6,22m pour la buzz Z5 taille S à titre de comparaison (arbitraire), soit environ 1m de plus sur à peu près toutes les tailles.
http://para2000.org/wings/bgd/base.html
Derob
Ta question revient à poser la question : qu’est-ce qu’un bon pilote ? et là il y a des réponses nombreuses avec plusieurs vérités. Pour les crosseurs, un bon pilote est celui qui fait de beaucoup de km. Pour les acrobates, c’est celui qui passe l’infinit. Pour les expérimentés, c’est celui qui décolle à 13h au mois d’août à Saint André. Pour les … bref tu auras compris que chacun va donner son grain de sel selon son expérience. Entre une Base et une Enzo 3 (ou R11) et entre une aérologie laminaire et Fitsch il y a tellement de degrés…
Alors fais toi plaisir, ne pense pas à ce que pensent les autres et progresse selon tes compétences, tes acceptations physiques, techniques et mentales. Tu sauras alors quel est le prix de TON plaisir. Après si tu veux vraiment savoir si tu es bon, fais de la compet
Bons vols plaisir à toi !
ben non, la question n’est pas de savoir ce qu’est un bon pilote …
je me pose parfois la même question : je ne ferme (presque) jamais, saurais-je gérer si un jour ça part en sucette pour de vrai ??
la réponse “fait un SIV” n’est pas totalement satisfaisante car ça ne part pas du tout pareil qd on provoque ou qd on subit …
BenHoit, je dois mal lire ou tu dois mal lire, mais voici la question posée
Ma question bête: suis je en voie de devenir un assez bon pilote, avec les ressentis et reflexes nécessaires ou/et la Base est une b+ quand-même plus facile que les iotas, rush, … (je ne tiens pas à en changer, c’est plutôt pour me situer dans ma progression).
Je sais pas trop ce qu’il y a à répondre, c’est ouvert…
D’où la notion de “bon” pilote cqfd.
/…
la réponse “fait un SIV” n’est pas totalement satisfaisante car ça ne part pas du tout pareil qd on provoque ou qd on subit …
bien d’accord avec toi.
La fausse sensation de maitrise que procure le SIV est pour moi en parti responsable de bon nombre de situation moisie dans lesquels vont se mettre certains pilotes
comme je vois le truc, ce qui fait que j’aurai le réflexe du bon geste au bon moment, c’est :
1- reconnaitre rapidement un évènement (par les sensations dans les commandes ou par la vue ou autre ?) (fermeture asym, fermeture frontale, parachutale, decro …)
2- savoir quelle est la bonne méthode à appliquer pour cet évènement (se maintenir du bon coté de la sellette, freiner au bon moment, ou au contraire relâcher le freinage ou …)
on sait déjà faire ça de façon quasi automatique pour gérer du tangage ou du roulis parce qu’on le répète et qu’on le ressent en continu lors de nos vols.
le SIV permet de répondre au point 2 : j’applique la bonne méthode au bon évènement.
par contre, mes doutes sont sur le fait de reconnaitre (dans un laps de temps raisonnable …) le bon évènement qui intervient par surprise (ce qui diffère du SIV lors duquel on a déjà en tête l’évènement).
J’ai vu récemment sur Facebook un BE local qui a mis en place un simulateur de position de pilotage et qui provoque des évènements sur la sellette du pilote pour voir ses réactions.
je me pose parfois la même question : je ne ferme (presque) jamais, saurais-je gérer si un jour ça part en sucette pour de vrai ??
la réponse “fait un SIV” n’est pas totalement satisfaisante car ça ne part pas du tout pareil qd on provoque ou qd on subit …
A ca, j’ai prit l’option : faire un peux d’acro … tu finis toujours par te mettre dans tes vrac … et a force, j’ai l’impression d’arriver a “prendre le temps” de mieux analyser la situation du vrac, la comprendre et avoir - petit a petit - les bon geste au bon moment pour s’en sortir.
C’est peux etre une complete illusion de ma part bien entendu 