question vocabulaire : cône d'autonomie

Je viens d’écrire un article sur le cône d’autonomie (http://wiki.parapentiste.info/wiki/Cône_d’autonomie) mais j’ai subitement un doute : je me demande si le cône d’autonomie est le volume dans lequel on peut voler sans ascendances tout en étant capable de rejoindre l’atterro (le bocal quoi) ou le cône dont le sommet est le planeur/parapente et qui représente tout le volume dans lequel le planeur peut voler depuis sa position actuelle en l’absence d’ascendances.

Et le pire c’est que je ne trouve pas la réponse sur google :grat: J’en suis au point de me demander si je n’ai pas inventé cette expression.

Quelqu’un sait la réponse ?

Je dirai les deux, mon capitaine. Par défaut, on suppose en vol local, donc par rapport à l’atterro, et en cross, par rapport à partout ou tu peux poser à l’instant t.

Mouaich, le cône d’autonomie me parait une notion superfétatoire en parapente.

En vol a voile, la définition que tu as donné est correcte avec une nuance près, c’est l’idée de finesse. Un cône d’autonomie c’est le cône définit par l’éloignement que peut prendre un planeur de son terrain d’atterissage en fonction de son altitude par sa finesse. Par défaut on prend une finesse très inférieure au performances de l’appareil (pour ne pas avoir à adapter son calcul en fonction du vent ou des dégueulantes).
Pour les pilotes “débutants” c’est finesse 10. (à 1000 mètre au dessus du terrain, le bocal s’étend à 10 km, sympa non ?)
Pour les pilotes expérimentés lâchés “campagne” (les crosseurs) ils utilisent souvent la finesse 20 (par rapport à des terrains vachables repérés à l’avance sur une carte).
(à titre de repère la finesse des planeurs est souvent aux alentours des 40, les bêtes de courses peuvent même arriver dans les 60). Accessoirement, un planeur ça vole beaucoup plus vite qu’un parapente.

Alors si on voulait reporter le même principe au parapente, il faudrait calculer en fonction d’une finesse de 4 par exemple (voir même moins vu qu’un parapente c’est facilement contré par 30 km/h de vent). A St Hil avec une finesse de 4, tu ne serais déjà plus dans le cône d’autonomie aux antennes.

Ach ! Foui !
L’autonomie che connais le suchet (non pas le Suchet dans le Jura) mais c’est marrant l’an prochain je fêterai mes 20 ans de parapente et c’est la 1ère fois que je lis/vois/entends ce terme (sérieux).

Pon c’est peut-être un proplême de lankache, hein, mais don’t worry be happy on continue les lessons ici.

p.s. Thipaud, ça feut dire koi superfätafurzer, là ?

:mdr:

http://vimeo.com/3341168

Je vous dis Pye !

ROTFL ROTFL ROTFL

Je me demandais où j’avais entendu ce terme et maintenant je crois que ça me revient : il se peut bien que ce soit dans un vieux C’est Pas Sorcier sur les planeurs :oops:
Tant pis, ça fera pas de mal aux parapentistes d’intégrer un nouveau concept :mdr:

Heu, je crois que c’est surtout parce que ca fait 20 ans que Michel fait du parapente qu’il ne connait pas le concept. Au moment où il a appris, vu la finesse des engins, c’était en effet superfetatoire comme notion, mais en ce qui me concerne, je suis quasiment sûr de l’avoir entendu à un stage de début.

Le cône d’autonomie, c’est comme son nom l’indique, un Cône avec pour sommet un atterrissage ou une vache a portée de finesse,
plus l’aéronef a une finesse élevée, plus l’angle d’ouverture du cône sera ouvert.

pour ce qui est des parametres contribuant au calcul de ce dit cône, j’en sais rien …

ce cône, ce traduit en parapente par la phrase “oueee, ça va l’faire, sinon j’suis foutu”
un peu plus approximatif que les betes de calcul embarqué des grandes plumes :lol:

Tout le monde ce sert de ce “cone d’autonomie” meme inconsciemment, c’est juste un nom, rien de plus :stuck_out_tongue:

Je suis :mdr: :mdr:
C’est tellement vrai ROTFL

F’ail’o

Toujours rester dans le cône,d’où l’expression quand tu en sors:"tu dé-cône "
Bref, en parapente,faut jamais dé-coner :prof:

Toujours rester dans le cône, ben voyons :bu: :clown:
Et vous croyez que ça mene loin , toujours rester dans le cône, tssss… :sors:

Ca doit être les couleurs de ta voile, mais t’as l’air vachement câlé en “cônes” !
http://bob.pititkiki.free.fr/Smiley/rasta.GIF

:sors:

ça y est, on y arrive, on va retomber dans ce cercle vicieux qui dit que les jeunes sont tous des drogués, et qu’ils sont incapables de voler a plat comme les sages …
:fume:
Mais bon, ya pas que du faux la dedans :bu:

ça y est, on y arrive, on va retomber dans ce cercle vicieux qui dit que les vieux sont tous des drogués, et qu’ils sont incapables de voler a plat comme les anges …
:mrgreen:

Perso, j’ai surtout entendu parler de bocal, de vol local ou de cône local
Ce cône est théorique mais à part en plaine, son utilité n’est que toute relative en parapente (soaring, dégueulantes très pénalisantes avec des voiles lentes, débutant, confirmé, …). La possibilité de pouvoir se poser un peu partout rend ce concept assez relatif en parapente contrairement au planeur où c’est vital. A noter qu’en planeur qu’avant de prendre la finesse 20 comme repère en campagne, on est tenu de respecter le cône local de finesse 10 de manière impérative (sinon le chefpi va te clouer au sol). A noter que le cône de finesse 20 utilisé au début en campagne, prend en compte des éventuelles dégueulantes à traverser. Il est aussi à noter que plus on part de haut, meilleure sera la finesse moyenne réalisée (on aura une meilleure moyenne entre pompes et dégueulantes). Plus on est bas, plus il faudra réduire ce cône.

:+1:

le cône d’autonomie est une notion (àmha) surtout valable dans le milieu vélivole … qui ne sert qu’à “prouver” que les pilotes ne sont justement pas autonomes, même quand ils sont majeurs et vaccinés, car ils dépendent d’un chef pilote et de toute une logistique (bien compréhensible quand on voit ce que ça représente de sortir un planeur d’un champ de blé - bien que ça n’empêche qu’ils y aillent).

C’est un truc de navette spatiale, si tu fais ta rentrée dans l’atmosphère où il faut pas ben tu poses pas au terrain prévu.
A mon avis c’est d’un intérêt très limité en parapente, à part peut-être en compet pour gérer à la seconde un plané final. Parce que de toute façon quand tu es versant sud du Bazès t’es dans le cône d’autonomie de la plaine d’Arthez sauf qu’il y a quand même la montagne à traverser et que le calcaire du Pibeste c’est dur à creuser.
Par contre quand tu es bas à Surgatte ben t’es pas dans le cône d’autonomie de l’atterro d’Aucun, rien à foutre je peux poser dans les prés du mari de M…, ceux de la famille L…
et évidemment chez D… Alors vraiment c’est le genre de truc qui peut juste te pousser à pas partir en cross un jour où ça le fait!

J’ai modifié l’article en tenant compte de vos réserves.

Bon tout ça m’a au-moins permis de découvrir Inkscape :roll: donc c’est pas complètement inutile

Et le ‘point fixe’ alors ? Alors alors ? :stuck_out_tongue:

c’est quand tu cours sur place pour t’échauffer les jambes :mrgreen:

Google est ton ami : http://fr.wiktionary.org/wiki/superfétatoire

Ca veux donc dire que “ça sert à rien”. Mais ça fait plus classe de le dire avec des mots comme ça, la preuve ça fait causer les curieux :stuck_out_tongue:

Aussi pour le cône d’autonomie, j’ai quand même remarqué que la parapentiste moyen en cross, il se posait la question du posé environ à 50 mètres du sol :mrgreen: (j’exagère à peine, même si lors de certains cross engagés au dessus de massifs pas très accueillants certains se posent quand même des questions avant).

Dans la série des notions superfétatoires issues du vol à voile, la prochaine fois on cause du Mac Cready ? :stuck_out_tongue: