On ne connaît pas les réactions d’une nouvelle voile. Que l’on soit débutant, ou confirmé, que l’on change de classe d’homologation ou pas (ENA, B, C ou D), il faudrait gonfler sa nouvelle voile. Qu’on l’ait achetée les yeux fermés (merci les magazines, forums et copains) ou qu’on veuille la tester (merci aux magasins qui prêtent). Mais tel un cadeau de Noël, l’attente est toujours trop longue ! Alors êtes-vous plutôt sage et voyez comment va réagir la voile dans une séance de gonflage ou plutôt impatient de découvrir la 7° merveille du monde en vous mettant en l’air (plouf ou soaring laminaire) de suite en testant les virages, les oreilles etc…
Qui fait du gonflage avec une nouvelle voile (neuve ou d'occasion) ?
au même titre que je ne vais pas essayer directement une voiture a 160 sur autoroute,
une nouvelle aile passe nécessairement par du sol et de la pente école
C’est marrant que tu dises ça ! Je ne vais pas faire un 360 direct lors du premier vol; mais de là à faire un tour du parking avant avec une voiture d’essai, non : direct sur la route !
déjà répondu dans l’autre poste, gonflage obligatoire avant !
Même si je connaissais déjà cette aile pour l’avoir testée en stage, ça a été pente école, pendant plus d’une heure puis le lendemain plouf avant d’aller en thermique et voler 50 mins avec.
a fortiori lorsque tu montes en gamme et que tu n as pas un gros bagage technique derrière…
au risque de me répéter, on apprend à piloter son aile au sol et on apprend le placement dans la masse d’air en vol , ce sont pour moi deux choses distinctes. nous avons pour une fois un avantage sur les autres aéronefs : le parapente est le seul que tu peux apprendre a piloter en toute sécurité les deux pieds au sol, pourquoi s’en priver? en une heure de travail au sol tu apprends autant qu’en 5 ou 6 heures de vol.
au sol pas de rappel pendulaire qui gomme toutes les imperfections de pilotage, si tu veux garder la voile au dessus de la tete, il faut la piloter vraiment. en une heure de gonflage en conditions un peu pourries (turbulent et/ou rafaleux) tu vas peut être devoir faire une 50aine de grosses tempos semblables à celles nécessaires lors d’une belle journée bien atomique, et ça ce ne sont ni les ploufs ni le fait d y aller progressivement qui vont te l apprendre.
m enfin après tout tu fais bien comme tu veux, mais faudra pas venir pleurer quand tu verras ta bachounette préférée te plonger sous les pieds le printemps venu…
Pour moi la question ne devrait même pas se poser
Ne serait ce que vous vérifier l’état de la voile et la longueur des freins. :vrac:
Après pas forcément utile de passer une semaine de gonflage non stop avant le premier plouf mais au moins une demi journée 
Bon vol
Jerem
PS : un revendeur qui fait son métier devrait faire au moins qques gonflages avec toi pour inspecter l’aile (bien sur, si tu commandes l’aile sur internet, il l’aura fait lui même au préalable) !
et comme il vaut mieux ne faire confiance à personne et savoir ce qui va t’arriver, 2-3 gonflages pour tout vérifier fait du bien (tu sauras vite avec l’expérience
si elle monte vite, passe devant, reste coincée derrière).
PS2: à l’achat de mon aile actuelle, je l’ai gonflé dans l’herbe à coté du tapis à St Hil 4 ou 5 fois puis go !



au moins m@tthieu à le mérite de soulever les questions :init: dommage que ca soit quasi tj par surprise ou par erreur 
Je réponds honnêtement, je sais qu’il faut faire du gonflage, mais j’ai répondu “déballé et hop en l’air” car c’est ce que j’ai fait avec ma première et unique voile.
J’ai testé une golden2 il y a peu pour voir et j’ai fait du gonflage je n’ai pas volé avec, je mûri grâce aux débats sur LCDV 
Et surtout t’aurais pu prendre un autre avatar que stephb24 ! :bu:
Norbert
C’est une sécurité élémentaire de faire du gonflage avec une voile neuve ou qui sort d’un atelier de réparation.
Je vois très souvent des gens qui ne maîtrisent pas leurs voiles au déco, qui à l’évidence - au vu de leurs gestuelles pourries - ne font jamais de gonflage.
C’est pourtant un exercice très didactique et ludique, c’est bien plus instructif qu’un moindre plouf en conditions calmes.

Du gonflage ! J’ai acheté 2 ailes à mes débuts, remplacées par 2 autres depuis quelques mois. (Parapente & Mini-Voile puisque je pratique les 2 activités)
A chaque fois je fais du gonflage, dans des conditions variées. Le gonflage est une activité formidable, il faut de l’imagination, ça va bien au delà de la simple “mise sur la tête en face voile”.
Ensuite je fais un petit vol balistique sur mini site.
A ce stade je connais bon nombre de réactions de mon aile, et je commence sereinement les grands vols, en continuant progressivement l’exploration !
Ceci n’est pas contraignant car j’aime !
Marc Durstjaz
Toujours faire du gonflage avant !!
D’habitude, je passe par mon revendeur préféré qui me trouve toujours un bon plan (neuf ou occase), il me donne la voile le matin à l’attéro, emmène ses élèves faire le premier vol du matin pendant que je la gonfle à l’attéro puis il me monte avec sa navette en même temps que ses élèves qui font leur second vol pour que je l’essaye en vol.
La seule fois où je n’ai pas appliqué cette consigne, je l’ai payé bien cher (3 mois de corset).
Jeff comment fais-tu le matin pour gonfler s’il n’y a pas de vent à l’atterro (ce qui est quand même souvent le cas) ?
Tu fais comme Forest… 
Oui c’est ce que je pensais :mrgreen: finalement le gonlflage en l’air c’est plus reposant 
au contraire je trouve qu’on ne fait pas suffisamment de gonflage sans vent et que quand on doit en faire on est un peu perdu !!!
C est bien vrai !!
C’est a la Qbi que ca m’a le plus frappe.
Quand il fallait decolle en dos voile, on etait tous un peu gene …

D’ailleurs sans vent, on peut faire ça (le dos voile) sur terrain plat, un coup dans 1 sens, puis dans l’autre, sans contrainte d’orientation, très intéressant… et sportif !