Dire que c’est moi qui vais mentionner St Hilaire, avec ses deux décos tout près l’un de l’autre, desservis par un funiculaire qui fonctionne toute l’année et faisant poser sur un terrain immense et plat, sans piège aérologique.
C’est un paradis pour les plouffeurs… quand cela vole.
Personnellement je n’aime pas trop St Hil mais c’est certainement autant lié à ce que je n’ai pas le niveau pour bien y voler qu’à la distance depuis Planfait.
Et puis je n’aime pas Grenoble et ses environs, je n’y ai que des mauvais souvenirs… militaires.
Sinon nous avons à Planfait en juillet-août un bus gratuit qui monte 3 fois par jour au déco, les horaires ont été absurdes ces dernières années mais il n’est jamais interdit d’espérer. Et puis il n’y a que 3/4h pour monter à pied (430m) et c’est bon pour les mollets.
En 2016 il desservit même le col de la Forclaz, de là au déco en 20 minutes un peu pénibles avec un gros sac mais ce n’est pas pire qu’à Montlambert. Il y a une foule énorme au printemps et il faut décoller avec conviction, quitte à slalomer entre les clampins qui encombrent et qui attendent pour décoller. Demander assistance au régulateur pour qu’il fasse attendre un peu tel ou tel peut être une bonne idée.
Au Grand Bornand, le télécabine fonctionne à nouveau à partir de juin et il y a une navette gratos qui ramène de l’atterro au départ des remontées. Le Lachat fonctionne surtout en sud et le déco est assez “technique”, avec la voile sur une “route” de service et les pieds dans des “gradins et clapiers” classiques en moyenne montagne, bien entendu tout est constellé de bouses de vaches. Par bonnes conditions (sud faible) c’est plus facile que ce qu’on pourrait redouter.
Le site du plateau des Saix à Samoëns est aussi excellent, avec un télécabine qui fonctionne toute l’année et une belle dénivelée, j’y ai volé en stage init avec 3 vols dans la musette. Il faut avoir un léger nord ou de la brise de vallée.
Avec 20 vols pour tout viatique, on est encore dans les langes et au biberon, il ne faut pas avoir les yeux plus grands que la tétine et prendre le temps de progresser. Le bonheur est au bout.
