“Revenir sur le pouce” j’adore
Récit d'apprentissage
Il y a 10886 membres sur ce forum! Ce fil devrait nous occuper une bonne partie de l’hiver. :dodo:
Mais il n’y a qu’une minorité d’entre eux qui sont actifs !
Actuellement 521 membres seulement ont posté dix messages ou plus en 2017.
Et 309 ont envoyé vingt messages ou plus ! 
Marc
Merci pour ton témoignage.
Ça ne fait pas beaucoup d’actif tout ça.
C’est vrai que je pensais avoir un peu plus de réponses.
Septembre 2000, 4 copains entre 41 et 53 ans du pays du charbon Lorrain, décident pour bien terminer l’année, de participer à un stage initiation parapente. Mon frangin qui vit entre l’Ain et la Haute-Savoie pratique depuis 1993, a certainement fait office de déclencheur pour notre envie de voler.
Ce stage init effectué avec l’école UCPA fût, surtout avec le recul et l’expérience acquise depuis, un stage-misère ; Avec un moniteur BE, un élève-moniteur BE plus un aide-moniteur (?) pour une flopée d’élèves (pas de chiffres, il y a prescription, mais bien bien au-delà des 8 dont ont à l’habitude)
Mais bon, on etaient innocents et naïfs comme le pioupiou qui vient d’éclore et heureux d’être entre potes au soleil dans une ambiance sportive et somme toute conviviale.
Toujours est-il que ce stage avec des conditions météo idéales (jugement avec mon expérience d’aujourd’hui) s’est soldé pour tous par un grand vol. Fait pour les uns le vendredi soir entre 19 et 21 h passé et pour d’autres le samedi matin entre 7 et 8 h, tous en mode rafale.
Rentré en Lorraine et conscient que même accro au truc, nos compétences étaient encore quelques peu limitée. On s’est inscrit à des stages perf à la carte sur les W.E. que proposait en ce temps le C.E.M. et seulement là on a (commencé) appris ce qu’était vraiment le parapente. (Merci à Philippe Marck et toute son équipe d’alors et d’aujourd’hui)
Fin 2001/début 2002, on s’est tous acheté nos 1ers équipements et à la 1ère sortie, prevue pour faire du gonflage et que du gonflage, l’ancien du groupe s’est fait décoller “contre son plein gré” et a eu droit dans la foulée aux pompier et 6 mois à coucher à plat.
Du coup cela nous a mis un peu d’eau dans notre vingt et on a abordé la suite sur des modèles différents d’apprentissage. Pour ma part, jai choisi d’y aller piano mais sano quand les copains ont voulu (même l’accidenté remis de ses fractures) enchaîner les vols pour progresser le plus et plus vite possible.
Résultat 18 ans plus tard ; Le seul qui ne s’est pas blessé, le seul qui biplace, a fait de la compet et passé à 4 chiffres pour compter ses vols et heures de vols, celui qui vole encore et dans tous les cas le plus souvent, c’est bibi qui ne s’est pas pressé pour.
Donc ma conclusion à mon récit est que si tu veux devenir un jour, un vieux pilote. Appliques toi à une progression ordonnée pour une pratique raisonnée. Cela ne te coutera rien en qualité et même quantité de plaisir ressenti mais te permettra d’en profiter plus longtemps et à minima avec moins de périodes d’arrêts (forcées) entre. Le moindre bobo fait perdre plus de temps de vol que tout vol dont on s’abstient car il semble risqué.
Bonne continuation,
Salut Jody,
Tu trouveras quelques réponses à ta question dans ce fil :
Ce message en particulier fait une synthèse intéressante :
Bons vols :ppte:
FK
Merci pour ce témoignage Wowo.
Ok je vais allez voir ce post merci beaucoup
salut Jody
perso après un long biplace en cadeau d’anniversaire en août 2015 j’ai effectué 3 stages, en 18 mois .Le premier en avril 2016 !
Ensuite achat d’une sellette et d’une voile d’occasion …Je débute donc en autonomie depuis mi mai 2017!
A 50 ans :oops:
Et je m’éclate …
Par contre c’est super addictif …et chronophage !!!
Du coup j’ai mis en parenthèse la moto …pour l’instant :ange:
Xav
Bonsoir Jodyl06
tu n’as sans doute pas eu beaucoup de réponses parce que le forum est déjà parsemé de nombreux fils traitant souvent de la progression des uns et des autres et/ou du passage à l’autonomie. Si tu as le courage de te plonger dans les arcanes du forum, tu verras qu’il y a quasiment autant de manières de progresser que d’intervenants et de leurs choix de pratique, mais les réponses de wowo et brandi résument à mon avis très bien les caractéristiques d’une progression sûre et permettant d’apprécier pleinement chaque instant de cette merveilleuse activité !
Pour ma part j’ai commencé il y a 10 ans par un stage d’été avec ma fille, sans savoir où je mettais les pieds (les ailes ?). Un pur hasard ! je préférais le funboard.
puis pendant 3 ans chaque année je faisais un stage d’une semaine au même endroit (serre ponçon) pour profiter de la brise du lac, la planche à voile restant mon activité favorite. Jusqu’à ce qu’un copain me donne sa vieille aile, et que je découvre seul (un peu trop témérairement je l’avoue) l’incroyable sentiment de liberté de partir seul en rando-vol. Un élément clé de ma progression a été de rencontrer près de chez moi des pilotes “sûrs”, c’est à dire des pilotes très expérimentés n’hésitant pas à renoncer à se mettre en l’air après une rando si ce n’est pas bon, en qui j’ai pu avoir confiance, et qui m’ont donné de bons conseils lorsque j’ai malheureusement fait mes premières bêtises.
Passer les différents brevets, notamment le BPC en se confrontant aux éléments d’évaluation du carnet ffvl (théorie et pratique) m’a été utile.
J’ai suivi un SIV il y quatre ans si je me souviens bien, histoire de voir. Très intéressant pour expérimenter fermetures et autorotations. J’en referai un bientôt j’espère.
Je trouve que tester des voiles quand c’est possible permet d’avoir de nouvelles références, comme quand on change de site par rapport à son site habituel.
J’ai aussi la chance d’avoir tout près de chez moi une pente école me permettant de faire souvent du gonflage, et aussi souvent que je peux, je continue le gonflage. C’est très utile et très fun quand on peut combiner gonflages et petits vol planés.
Bons Vols !

Tout seul mais c’était en 87, à l’époque c’était courant. Le paramoteur (fabrication maison),aussi tout seul mais c’était il y a 10 ans. . Pas de SIV, toujours reconstitué ma voile sauf une fois mais bon j’avais plus rien au dessus de la tete , parachute insortable et prés du sol. Une cheville. Crosseur. Mais bon je ne dis pas qu’il faut faire pareil…montagnard tete de lard…
Voilà j’ai tout lu. C’était très intéressant. Merci du tuyau
Merci Christian-Luc et calvat1 pour votre témoignage.
Moi aussi je compte faire le plus de gonflage possible. Car je trouve ça super important. En plus ça a l’air super amusant.
Salut Jodyl
J’apprécie tout comme toi de comprendre le comment du pourquoi d’un parcours de pratique. Comme il a été dit plus haut il existe autant de parcours que de parapentistes.
En ce qui me concerne j’ai effectué en 99 un stage init qui faisait partie d’un de mes stages outdoor en fac de sport. Depuis gamin je rêvais de voler déjà, mais en delta. La ce fut un stage parapente. Assez simple mais suffisant pour rester en ma mémoire car 10 ans ce sont ecoulés et je vis alors sur Annecy et c’est un ami qui volait qui me remet le.pied à l’étrier.
Il me trouve un pack et je me remet en jambe avec du gonflage et de la pente école. Pendant plus d’un mois de manière assidue je m’astreint à des gammes pour être sûr que je vais pouvoir me.lancer. je me.documente achète des dvd et des bouquins puis un matin très tôt je monte à planfait faire Mon Vol. Et c’est parti. Depuis ce vol j’ai beaucoup pratiqué le vol rando et j’y ai beaucoup appris. Ma progression que je voulais autonome n’a jamais ressemblée à cela. Toujours dans les échanges et en changeant de site j’ai eu la chance de rencontrer des gars incroyables qui ont partagé leurs expériences et leur temps. J’étais seul aux commandes mais jamais seul dans le ciel.
Puis ma pratique s’est diversifiée et j’ai passé mes brevets, fait du bi, de la mini voile et toujours en rando. J’ai partagé des vols en décollant de sommet Pyrénéens par des itinéraires qui m’ont demandé plus de confiance en moi. J’ai fait mon premier puis mon second stage SIV (pilotage) et j’ai aussi revu mes ambitions de voler sous des ailes pointues pour trouver des ailes sous lesquelles je suis bien. Voilà après 7 ans de pratique plus ou moins régulière plus de 600 vols, je ne me considère plus comme un débutant mais j’ai toujours la sensation d’en être un pour ce qui est d’apprendre.
Les.projets se profilent toujours plus nombreux mais des automatismes demeurent: je pratique toujours le gonflage de manière régulière, je continue de me questionner sur ma pratique et je consigne tous mes vols en tentant pour chacun de mes vols de retirer 5 erreurs.
J’avais fait le récit détaillé de.mes.100 premiers vols dans un carnet de vol, j’ai poursuivi jusqu’à 200 vols puis de manière plus épisodique lorsqu’un vol méritait d’être souligné non par une distance ou un mérite à mettre en avant mais bien parce que cela me.marquait.
Voilà pour moi
Merci de ton intérêt pour ces recits j’espère que d’autres partageront comme nous
Ma progression a été par l’expérience et l’erreur. Malgré 6 stages encadrés (init, perf 1 et 2, thermique, cross, siv - 7 journées). Gros volume de vols, voler dès que je peux jusqu’à la boulimie :ppte: et cela ne m’a pas quitté. Est-ce qu’après plus de 1100 vols en un peu plus de 4 ans j’ai changé ma pratique ? Nécessairement oui car après deux vertèbres tassées et un sketch qui a failli me coûter la vie sans compter un secours sous congestus, je choisis désormais si je veux voler ou renoncer. C’est ce que mes erreurs et aventures m’ont appris. A respecter les forces de la nature. Mais c’était mon caractère d’essayer, de tenter, de faire ma tambouille mentale, technique avant la théorie,avant la mécavol et compagnie.
Si tu es là Jodie que je connais nul doute que la passion qui t’anime te fera aller loin avec les personnes qui t’entourent
bonne progression à ton rythme et ton caractère sans oublier que nous ne sommes pas grand chose face à la dureté de la terre.
J’aime bien le principe de noter ses erreurs je pense que je prendrais exemple sur toi.
Par contre je pense que je noterai tous mes vols car ça permettra d’avoir l’historique de la voile pour connaître sa durée de vie.
A zut je suis désolé pour tes accidents. Mais c’est vrai que l’on dit toujours que l’on apprends de ses erreurs.
J’ai gardé mes notes jusqu’au 640ème vol et je consignais ce qui était bien, pas bien, génial, ce que chaque vol m’avait appris. Je ne dis pas que les erreurs doivent faire partie de l’apprentissage mais c’est comme ça que je me suis construis.
Je pense que c’est une bonne idée en effet. Je vais donc prendre exemple.
Salut Jody,
Etant couard et méfiant par nature, j’ai commencé par construire et écraser. Puis dessiner/construire et écraser des modèles radio-commandés, pendant 38 ans.
En l’absence de risques corporels, j’ai cherché l’adrénaline ailleurs, la difficulté de pilotage est devenu mon petit plaisir.
De + en + couard et méfiant au fil des années, j’ai fini par pousser le virtuel jusqu’au bout (Tonnes d’heures d’entrainement au simulateur) pour éviter d’avoir à réparer et débourser lorsque je me suis mis à l’hélico 3D hard core. J’ai fini en pilotant un hachoire très stressant https://www.youtube.com/watch?v=PptMrBFAO-A (Ce n’est pas moi aux manches mais ça illustre ma dérive, je suis encore fiers de l’avoir revendu sans le moindre crash après 150 vols, enfin… ce n’était plus du vol, de l’auto défit mental pathétique tout au plus), puis je me suis dis qu’à courir après la difficulté de pilotage et la perf extrême, j’avais perdu de vue l’idée initiale de mes 7 ans : Rêves de nuages inaccessibles, Milans si parfaits suspendus, plaisir, quiétude, fluidité, liberté, esthétique. Le vol c’est féminin, j’avais échoué à l’exacte opposé, un truc de bourrin.
Bref, j’aime bien l’idée de ne rien risquer pour le plaisir. Le risque mérite une justification à sa hauteur, et le loisir n’en est pas une.
Mon parcours paraitra curieux pour beaucoup, y compris à la fédé j’imagine, mais je le crois efficace à bien des égards, et rien n’empêche d’enchainer beaucoup plus vite que moi :
1- Simulateur (freeware ou pas), pour maitriser les inversions, en 1 à 4 semaines (le vol RC en immersion n’apprends quasi rien en cas d’erreur).
2- Pilotage de motoplaneur RC en Elapor ou autre mousse (pour 200€ et facile à réparer) idéal pour découvrir sans le moindre risque les erreurs à ne surtout jamais commettre (retour à la pente, option gradiant vent de cul / décro aile intérieur, enfermement dans une nasse, décision tardive, pas de plan B, renoncement, gestion du stress, etc etc).
Cela permet de manger des heures de vols, de dépasser les limites pour explorer le côté obscur du sketch, de bouffer la marge de sécurité plus encore qu’en SIV, avec en prime une vue extérieur imprenable, qui permet de comprendre ce qui se passe bien plus clairement qu’en vivant l’incident à la 1ère personne.
Le motoplaneur RC permet d’acquérir les automatismes de la mécavol, d’apprendre à voler, vraiment, sans autre risque qu’un peu de bricolage ou quelques euros.
En thermique c’est plus frustrant, on s’éloigne vite du sol, obligé de quitter le thermique parce qu’on devient un petit point dans le ciel, sans le moindre ressenti aux manches + la difficulté d’évaluer les angles sur les 3 axes avec la distance…
… par contre …
3- Quand tu passes sous une aile, une vrai… Tout devient tellement plus simple d’un coup 
PS : Attention, si ce parcours permet d’acquérir les fondamentaux et si les Reynolds rendent la tache difficile aux modélistes, un rigide n’est pas une toile, il reste ensuite beaucoup de choses à apprendre et les SIV sont très utiles.
C’est rigolo d’avoir commencé à s’entrainer en modélisme. Il t’aurait fallut un simulateur de parapente et tu aurais été aux anges j’imagine.
Les quelques uns qui existent sont “un peu” ennuyeux à mon goût pour être honnête.
A vrai dire, je ne pensais pas voler un jour, ça m’a pris comme une envie de pisser et c’est en me mettant au parapente que je me suis aperçu de l’apport énorme du modélisme.
En fait le simulateur, c’est une étape qui permet d’intégrer les automatismes d’inversion. En hélico 3D tu es libre en translation et en rotation sur les 3 axes et dans les 2 sens, toutes les combinaisons sont possibles, ce qui fait pas mal d’automatismes différents à intégrer + la capacité de glisser en continu de l’un à l’autre quand tu tournicotes.
Sans simulateur c’est la ruine et le divorce assuré.
C’est pour ça que j’hallucine quand je vois des anciens gonfler face voile avec les commandes inversées, puis une fois retourné tout lâcher pour reprendre les bonnes commandes, ça occasionne très fréquemment des sketchs, parfois douloureux, alors qu’une seule inversion s’intègre très vite avec un peu d’entrainement.
Dans l’optique d’un dégrossissement en motoplaneur RC avant de se mettre au parapente, il y a beaucoup moins de degrés de liberté, et comme on est pas sensés faire du vol dos, finalement il n’y a que deux inversions à gérer (ailerons et dérive quand le modèle revient vers le pilote), c’est pour ça que je dis qu’en une semaine de simulateur n’importe qui peut piloter un planeur RC en soaring sans crasher. Le passage au monde réel avec une mousse à 2 balles ajoute le stress du crash, c’est un super entrainement, ça vol à peut prés à la même vitesse qu’un parapente et ça allonge pas mal, donc ça oblige a soigner les approches.
Une autre discipline bien stressante, le planeur/DS. Jamais testé, faut être un Jedi et pour le coup ça n’apporte rien pour le parapente puisqu’il faut voler sous le vent, par vent très fort. Nouveau record cette année 835 km/h :
https://vimeo.com/213265400
Dernière chose, le paramoteur RC n’est pas une bonne idée, pour plein de bonnes raisons, mais le HS est déjà très long.