Salut Archaleon
Ca va être le premier conseil que je donne sur le forum (en même temps il faut bien commencer) en me basant sur mon propre retour d’expérience.
J’ai acheté une Topaze en 1995 (et une sellette supair) et volé avec jusqu’en 2000, puis pause de l’activité.
En prévision d’un stage de reprise que j’ai fait en juillet, je l’avais ressortie de son sac avant les vacances, pour reprendre les gonflages à plat.
Tu peux lire pour plus de détail les questions que je me suis posées et les réponses du forum ici http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/besoins-de-vos-conseils-pour-reprise-t34613.0.html;msg445806#msg445806 et là http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/impacts-du-vieillissement-t34699.0.html;msg446446#msg446446
Premier conseil : une voile pour faire des gonflages, c’est mieux que pas de voile
Je me suis énormément amusé en ressortant ma topaze (cf https://www.facebook.com/photo.php?v=10200991136579207).
Donc vas y ! ne serait-ce que pour ça.
Le mois dernier j’ai pu comparer avec des voiles récentes (dans l’ordre des essais : Prion 2, Masala, Atlas, U Prime). Bien sûr c’est un ressenti perso et subjectif, à prendre comme tel. Et si d’autres ont des avis franchement différents ils le diront 
Pour les deux premières, pas vu de grosse différence avec la Topaze (enfin plus précisément, si, ca monte plus facilement au dessus de la tête, mais je n’ai eu aucun souci avec : tous mes gonflages étaient ok du premier coup). Donc je pense que au delà de l’aspect ludique ce n’était pas du luxe de retravailler un peu avant mon stage, et que la reprise de l’entrainement avec la Topaze a servi (pour l’anecdote il m’avait fallu presque 1h avant d’arriver à regonfler la Topaze comme sur la vidéo ci-dessus).
Pour l’Atlas, en revanche, j’ai dû apprendre à donner un coup de frein plus vif pour éviter qu’elle ne passe devant, et j’ai raté plusieurs gonflages. Et donc j’ai clairement senti une différence de mouvements à faire pour bien gonfler. Et pour l’U Prime, entre les deux.
Je pense donc effectivement au final (même si les gestuelles diffèrent d’une aile à l’autre) que les ailes modernes sont plus faciles à gonfler que les antiques (au moins à mon niveau), mais que ca reste intéressant de faire des gonflages quelle que soit l’aile, pour mieux profiter du temps pendant le stage.
Après, garde à l’esprit que même si je n’avais pas touché une aile depuis longtemps, j’avais à l’époque passé mon brevet de pilote, et donc j’avais déjà été formé au gonflage. Si tu n’as jamais eu de cours et que tu essayes seul, tu vas peut-être galérer, voir prendre de mauvaises habitudes ; mais ca sera plus faute d’être guidé que de la faute à l’aile je pense
-> Deuxième conseil : essaye de trouver quelqu’un qui connaisse et qui puisse te montrer.
Enfin, concernant la sellette :
J’ai posé la même question à mon mono lors du stage. Sa réponse a été : pour des gonflages au sol ok; mais pour voler il m’a conseillé d’en racheter une (ce que j’ai fait) parce que d’une part ma supair n’avait pas d’airbag, et d’autre part il n’était pas sûr que les écartements soit les mêmes.
Je rajouterais aussi que pour glonfler au sol, la supair est plus légère (et pas besoin d’air bag ou de secours si tu gonfles dans un champ), mais que en vol le confort est meilleur sur la gin verso que j’ai essayée et achetée.
Bons gonflages
Eric
PS : Je ne connais pas la Firebird, donc d’avis sur l’aile elle-même.