Réflexion conception cocon

#1

Bonjour à tous,
Sur les trois sellettes cocon que j’ai pu essayer (SKYPPER, LIGHTNESS 2 et OZIUM), j’ai fait le constat suivant :

  • Aucun souci pour chopper le cocon sous portique pour ces trois sellettes.
  • Très compliqué de chopper le cocon sans les mains lors d’un déco réel pour la SKYPPER et l’OZIUM.
  • Aucun souci pour chopper le cocon sans les mains lors d’un déco réel pour la LIGHTNESS 2.
    Deux paramètres importants fonts la différence entre les tests sous portique effectués et un déco réel :
  • La tension des drisses de l’accélérateur.
  • Le vent relatif
    Je me suis uniquement intéressé à la tension des drisses de l’accélérateur. J’ai donc désolidarisé l’élastique qui relie la planchette de pieds à l’accélérateur sur la SKYPPER et j’ai pu constater que chopper le cocon sans s’aider des mains lors des déco était devenu une formalité (je n’ai pas pu faire ce test sur l’OZIUM car ce sont des épissures et ce n’était pas ma sellette…).
    Néanmoins, cet élastique est bien pratique une fois en vol et sa présence est pour moi plus que nécessaire.
    J’avais aussi remarqué que l’accès à l’accélérateur (en vol et avec l’élastique) était instinctif sur la SKYPPER mais beaucoup moins pratique sur la LIGHNESS 2.
    Quelle différence de conception y a-t-il donc entre la SKYPPER et la LIGHNESS 2 pour que ce fameux petit élastique ait tant de conséquence ?
    Bon sang mais c’est bien sûr, la hauteur du point d’ancrage sur la planchette de pieds !!
    En effet, sur la SKYPPER, il est beaucoup plus haut que sur la LIGHTNESS.
    J’ai effectué une petite modification provisoire sur la SKYPPER pour faire en sorte que l’élastique soit relié au plateau par le bas. Miracle!!! Ça marche! Chopper le cocon au déco est devenu aisé. Par contre, chopper l’accélérateur en vol est un peu moins « instinctif » mais sur ce genre de sellette ça le fait très bien quand même (mieux que sur la LIGHTNESS 2).
    Je pense donc que :
  • Si la hauteur du point d’ancrage de l’élastique sur le plateau est trop haut en rapport à la tension de la bordure (ouverture) du cocon, cela provoque un rabattement vers le haut du plateau lorsque la voile se gonfle et ferme donc l’accès au cocon.
  • Si le point d’ancrage de l’élastique sur le plateau est bas, cela provoque un léger rabattement vers le bas du plateau lorsque la voile se gonfle et permet donc l’accès au cocon.
    Peut-être que cette petite expérience peut permettre à certains de se dispenser d’un élastique relié à la cheville… J’aimerais aussi avoir votre retour pour savoir si cette théorie peut se généraliser quelles que soient les sellettes cocon.
#2

J’ai oublié de préciser que j’ai fait cette même petite adaptation provisoire sur l’OZIUM et que cette théorie ce confirme aussi avec cette sellette.

#3

Ah ca c’est cool comme info !
Perso je n’ai aucun problème avec ma Kolibri et je trouve que c’est une conditions indispensable pour décoller en sécurité.

Quand je vois tous ces pilotes lâcher les commandes en sortie de déco pour choper leur jupe :affraid: :affraid:

Bref perso ça serait une condition éliminatoire. Si un jour je change de cocon et que je n’arrive pas à choper la planchette, je regarderai ces points d’attache d’accélérateur !

#4

Interresant et à garder dans un coin de sa mémoire.

Pour ma part, autant sur ma sellette Supair Hybrid munie de son cocon additionnel que sur ma Delight 2, j’ai choisi d’utiliser un lacet muni d’une boule bloqueur-stoppeur. Le lacet est fixé au milieu d’un élastique qui se prend de part et d’autre ou sont déjà fixés les élastiques de maintien en position de l’accélérateur et la boule vient se glisser sous mon lacet de chaussure (pied gauche pour moi)

Cela ne gêne en rien dans la course d’envol et une fois éloigné du relief, il me suffit de tendre ma jambe gauche pour présenter parfaitement l’ouverture de mon cocon à mon pied droit.

Perso je trouve que nos sellette font quand même pas mal bricolage et improvisation dans leur conception et qu’il reste beaucoup d’efforts à faire de la part des constructeurs pour en faire des produits réellement aboutis que nous pilotes nous n’aurions pas besoin de bricoler pour les rendre plus efficaces et adaptés à nos besoins.

On peut lire et relire tous les fils de discussions à propos de nos sellettes. Après une période de grâce plus ou moins longue, toutes finissent par révéler des faiblesses et qui pour ma part, relèvent d’un manque de réflexion dans la phase conception. C’est dommage ce coté amateurisme. :canape:

#5

Faut chercher chez les bons constructeurs … :canape:

Autrement, c’est sûr que ce qui peut s’apparenter à un détail change souvent du tout au tout l’utilisation d’un équipement.

#6

Bah… même celui à qui tu dois penser a eu sa part de loupé, suffit de voir leurs alertes et notes sécurité. Après il est vrai qu’ils ont plutôt la bonne habitude de proposer leurs correctifs avant que ce soit leurs clients qui le leur proposent.

Après et c’est ce que j’ai tendance à constater dans notre pratique parapente, le client est plutôt “facile” et souvent il se contente de ce qui lui est proposé. Il préfère s’accommoder avec les détails imparfaits plutôt que de leurs chercher des solutions. Il me semble que pour beaucoup de parapentiste le matériel fait peur et il ne veut pas y toucher (CQFD ; le peu de pilote qui plient eux-même leur secours voire seulement le réinstaller dans son compartiment ou seulement remplacer une suspente)

#7

Bonjour,

Dans le même ordre d’idées, sur ma Delight 2, alors que je n’avais pas de problème pour rentrer dans le cocon lors des premiers vols, à la longue je commençais à avoir des difficultés et mon talon du premier pieds se prenait aussi régulièrement dans le premier barreau d’accélérateur. Pas top au décollage …

En fait les sangles de réglage du cocon s’étaient détendues, je les ais donc retendues ce qui m’a redonné une meilleure assise dans la sellette.
Mais j’ai aussi, et surtout, détendu le réglage du plan de glissement que j’avais auparavant retendu. Car en plus de gêner mes grands pieds (45) cela avait pour conséquence de relevé ce plan de glissement et en même temps de remonter l’accélérateur dans le volume du cocon.
Depuis plus de problèmes à la rentrée dans le cocon tout en faisant bien attention, comme je l’avais lu quelque part sur le forum, de bien rester debout dans la sellette pour permettre au premier pied, le gauche pour moi, d’aller chercher l’ouverture du cocon qui est sous l’assise avec l’effet du vent relatif (ce qui ne se produit pas sous un portique). La position debout dans la Delight 2 se fait sans problème.

A+

#8

Re

Pour compléter mon message, sur le sujet des “finitions” des sellettes. ça aurait été bien que Supair propose des boucles de réglages qui ne permettent pas au sangles de glisser dedans sous la tension apportée par les jambes.

#9

Avant chaque deco, pour eviter de se prendre le pied dans le premier barreau, je tire les drisses d accelerateur (niveau crochet fendus) de chaque cote pour bien remonter l accelerateur en haut du cocon.