réflexions sur les essais d'ailes: comment les rendre pertinents?

Ca fait un moment que je suis perplexe face à de nombreux essais d’ailes. Je pense que nous sommes nombreux dans ce cas… et du coup je voudrais pouvoir ouvrir la discussion. La question du fil est donc: qu’est-ce qu’un testeur devrait inclure dans son essai pour que celui-ci soit pertinent et UTILE au lecteur?

Le décision d’ouvrir ce fil vient de ma lecture de l’essaie de P. Lami sur la Delta 3 dans voler.info: http://voler.info/cms/contentsHTML/monter2017/?page=55

Tout d’abord, mon avis: ce n’est pas un mauvais article, puisqu’il m’a donné envie d’en savoir plus sur la delta 3, voire de l’essayer pour me rendre compte de ce que donne une en-C moderne.

Mais j’ai eu envie de faire un exercice d’esprit critique sur l’article.

Voici donc quelques extraits et les questions qui me viennent…

C’est quoi un shark nos pas bien présent ou (au contraire?) agressif? Je n’ai jamais vu une aile dont j’ai trouvé le shark nose “agressif”, avez-vous un exemple?

Ca c’est intéressant… mais c’est testé dans quelles conditions? Plus bas, on parle de “brise plus forte”, donc on peut supposer que le commentaire sur l’élévation était fait en brise “moins” forte… bref je me demande si cette info est pertinente pour certains pilotes ou non.

L’article ne parlant pas du tout de la sortie du domaine de vol, que vient faire la lettre EN dans “relativement facile”?
J’aurais personnellement envie de savoir si elle cravate fort quand on se prend une bonne claque, si les plumes décrochent longtemps avant le centre ou si au contraire elle part en vrille d’un coup quand on force sur une commande, etc.
Question subsidiaire: connaissez-vous des ailes “relativement difficiles pour des EC C”? Quelques exemples permettraient de mieux situer la delta 3.

Alors là c’est du charabia subjectif, ou je ne m’y connais pas!
Qu’est-ce qui est jouissif quand elle mord dans l’ascendance? Comment c’est quand une aile morde dans l’ascendance de façon non jouissive? (perso, que l’aile “morde” ou non vu que je ne vois pas ce que c’est que mordre, quand ça monte je trouve ça jouissif - alors qu’est-ce qui est mieux avec la delta 3???)

:grat: c’est quoi une sortie de gestion “classique”? Mais surtout, ce qui m’intrigue, c’est… purée, c’est quoi une sortie de gestion “non classique”??? Enfin perso je suis toujours sorti de 360 avec les mêmes techniques quelle que soit l’aile, et jamais je ne me suis dit “oula, la sortie n’est pas de gestion classique avec celle-ci!”

Ouaa, quelle affirmation! C’est puissant!
Seulement, quelles étaient les espérances?
Quand on lit ce qui est écrit au-dessus, on voit:

  • jouer au papillon (c’est bien ça , pour un parapente???)
  • “mordre l’ascendance”, “incliner spontanément du bon côté” (??? j’en doute), accélérer sans broncher, etc… la delta 2 ne faisait pas déjà tout ça?

Bref, à la lecture de l’article je me dis qu’elle semble bien cette aile, mais… euh… à part ça je ne saurais vraiment pas à quoi m’attendre si j’en essayais une (ce que je ne ferai pas).

Qu’en pensez-vous? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré?
(car, l’essai d’une aile exceptionnelle se doit d’être lui aussi exceptionnel, non?)

Salut,

C’est intéressant ce sujet. On n’a pas fini d’en discuter.
:forum:

Je suis, comme toi, assez perplexe face aux essais d’ailes que je lis dans les magazines (essentiellement PPMag pour moi).
En fait, je me suis déjà plus ou moins interdit depuis un petit moment d’attendre de ces essais qu’ils soient utiles… je les prends comme une lecture que j’attends surtout divertissante, éventuellement informative mais c’est secondaire.

J’aime bien quand même l’approche de Cédric Nieddu qui écrit fréquemment au sujet du comportement de l’aile en sortie du/retour au domaine de vol. Ça vient mettre des mots et des impressions d’être humain sur une lettre obtenue très objectivement lors de l’homologation et je trouve ça intéressant. Je mettrais ces considérations dans la catégorie des informations utiles.

J’aime bien aussi avoir une photo des élévateurs (et c’est souvent le cas). Ça donne une idée du poste de pilotage, c’est un truc important pour moi et qui se décrit mal dans une table de données.

Et sinon, je ne trouve pas forcément inutile de lire l’avis subjectif du testeur tant que le charabia penche plus vers la poésie que vers le pipeau marketing. Quand le testeur est très très enthousiaste, tu te dis que c’est une aile qui ne laisse pas indifférent. Dernièrement, j’ai lu des essais d’Explorer** ou de Sigma 10 qui te laissent penser que le testeur, qui n’est pas un marcassin du printemps, en est resté baba et qu’il a pris beaucoup de plaisir. Comme c’est quand même ma motivation principale, c’est aussi une info - hyper subjective - intéressante.

Voilà subjectivement ce que j’aime (pléonasme) trouver dans un essai.

*C’est souvent le cas aussi: intérêt déguisé ou enthousiasme réel? Je choisi naïvement de croire au deuxième.
**C’était d’ailleurs intéressant à lire après avoir fait quelques heures et de beaux vols sous la mienne, et j’ai pu pour une fois comparer l’avis du test à mon expérience, ça collait bien.

A la décharge du rédacteur, lorsque tu publies des essais depuis très longtemps, il doit être difficile de trouver les mots sans avoir l’impression de se répéter…

Alors que toutes les ailes modernes sont dans l’excellence, qu’attendez-vous d’autre de ces revues que de vendre du rêve !

Tous les mois, il faut rendre sa copie… genre de truc qui m’angoisserai grave !

j’aurai plutôt orienté ma réflexion par la question suivante: Les articles d’essai des voiles dans les revues spécialisées doivent ils être rédigés par ceux-là même qui vendent ces voiles ? Ont ils une marge objective de critique ?

[quote] Quand le testeur est très très enthousiaste, tu te dis que c’est une aile qui ne laisse pas indifférent.
[/quote]
j’ai acheté un appareil photo (Canon sx700 HS) qui était encensé dans les magasines spécialisés et qui s’est avéré être une daube sans nom :slight_smile:

Franchement, je ne sais pas comment les rendre plus pertinents. Je choisis mes ailes sur des caractéristiques techniques (surface, allongement, qualité tissus etc…), sur leur réputation (facilité de revente) et sur le coup de coeur que j’ai quand je me met dessous.

Je ne sais absolument pas mettre des valeurs sur la finesse et le taux de chute de mes ailes, mais je “sens” si je vais pouvoir exploiter la masse d’air mieux ou moins bien que celle d’avant.

Donc au final ce n’est absolument pas objectif…C’est “presque” du pur feeling. Et c’est un peu ce que tu reproche (gentilment, je sais) à l’essai en question.

Ce qu’il me manque dans les essais, ce sont les essais qui ne sortent pas !!! Par exemple, j’aurais aimé voir un essai de la cure (pas vu un seul dans la presse francaise…), pourtant tous ceux qui la vole l’addore.
J’aurais aimer voir des essais de voile que les testeurs n’ont pas aimé. Je sais que c’est délicat, notre monde est petit, je le concois tres bien, mais au final, les essais qui sortent sont tous les memes avec toujours les memes mots et toujours cette meme impression de bisounours, car nous ne voyons pas les autres. Ceux ou le testeur à moins accroché et ou d’autre mots peuvent mettre tous les avis en perspective.

Autour de moi, je “comprends” l’avis de certains pilote car je sais qu’ils ont aimé des ailes et pas aimé d’autres. Et je ne suis pas forcement d’accord avec eux. C’est pas grave, ca n’en fait pas des ailes bonnes ou mauvaises. Et maintenant, je sais que je suis en phase avec certains pilotes et complement à l’opposé de certains autres.
Pour les essais presses, je pense qu’on pourrais etre dans le meme esprit, à condition de savoir ce qui ne plais pas à l’essayeur (ce qui lui plait, on le sais).

Comme dit franck Lepage dans sa conférence humoristique, les magazines du parapente tu peux les photocopier chaque mois…

On est dans le même phénomène que les essais de ski ou de VTT actuel.
Y’a plus vraiment de mauvais matériel, sur des sports qui sont arrivé à maturité
Du coup les critères de jugement dans les essais sont très souvent subjectifs, et aussi faut pas le nier, la note finale est proportionnellement lié au montant versé par les annonceurs (pub dans les dits magazines).

Pour que ce soit vraiment juste, il faudrait plusieurs testeurs dans les mêmes conditions aerologiques, sur des critères pertinent de jugement.
Tout ce qui n’est pas fait en réalité faute de moyen

:mdr: il y a déjà 40 ans, des plus malins que d’autres avaient réussi à nous vendre des avions “renifleurs de pétrole”. Visiblement la recette est toujours d’actualité, puisque l’on essaie envore de nous faire mordre à l’hameçon. On a juste remplacé avion par parapente et pétrole par thermiques. :mdr:

Ceci étant sujet intéressant avec question pertinente de ce qui ferait un bon article-test plutôt qu’un publi-reportage (de plus) d’un parapente ou sellette ou… dans nos magazines spécialisés. Seulement j’ai peur qu’il n’y aucune solution/bonne réponse à espérer ; tous ceux qui tirent leurs revenu de leurs interventions (d’une manière ou d’une autre) dans ces dits-magazines ont tous intérêt à ce que déjà le magazine vive/survive et comme cela découle pour une (très) grande part de l’apport financiers que représente la publicité… :canape:

Puis il y a le côté passionnelle de notre activité. Même ici sur le fofo, si un contributeur trouve à “critiquer” une voile voire seulement une partie du comportement d’une voile. Cela orovoque une montée de bouclier de tous ceux qui voient les choses différemment. Soit parce que réellement ils les ressentent sincèrement différemment. Soit parce qu’ils pensent déjà à la revente. Soit parce qu’ils sont tous simplement fan de la marque, si si ça existe, ça existait déjà en moto dans les années 70) Soit et c’est le plus dommage, parce que bien qu’ils n’aient même jamais déballé l’aile en question, ils ont pourtant besoin d’en parler. :canape:

Après je dis ça et j’agis aussi ainsi ; ma récente mise en doute de la pertinence “totale” des appréciations lors du test de la Sigma 10 par Ziad. J’ai (osé) douté et c’est vrai sans encore avoir essayé des qualificatifs dithyrambiques de Ziad dans ses comparaisons entre Sigma 9 et 10. Je ne l’ai toujours pas encore essayé moi-même (dès quelques bonnes journées annoncées cela devrait se faire) mais j’ai déjà eu quelques retours intéressants, qui me laissent penser que comme pour toute chose ; rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, qu’un avantage ici entraîne souvent un inconvénient là.

Cela sort du sujet “tests-magazines” mais me semble tout de même expliquer pourquoi l’exercice est dans tous les cas difficile. C’est encore et toujours les facteurs humains qui nous jouent des tours.

Le fait est aussi que de nos jours l’accent est mis sur l’aspect “progrès en performances” plutôt que “progrès… tout court” et plaisir de voler en priorité. Mais c’est parce que nos société en générale fonctionne ainsi (il faut que cela lave plus blanc que blanc…)

Les tests devraient pour ma part donner des éléments factuels et objectifs quitte à les agrémenter d’une marge d’erreurs coherente. Et d’autre part faire la part belle aux ressentis mais sans ambiguïté aucune sur la subjectivité de ceux-ci. Et surtout ils devraient s’ecconomiser des qualificatifs qui ne veulent rien dire comme " renifleurs de thermiques", un exemple pour beaucoup d’autres.

Arrivé là, je ne peux que dire que PPmag et PP+ pourraient/devraient s’inspirer du magazine allemand Thermik qui bien que pas totalement innocent/impartial/honnête/pertinent en toutes choses dans tous ses articles met quand même le niveau plus haut point de vue qualité de sa ligne éditoriale et rédactionnelle.

Bonne soirée,

C’est quoi les différences?

LaurentGEDM

Un Sharknose bien présent =icepeak 7 ou 8. Une véritable marche visible au premier coup d’œil.

En tout 1er lieu, un langage plus adulte. Pas d’envolé lyrique comme par exemple celle de Ph. Lamy que tu cite dans ton post d’ouverture de ce fil.

Ensuite ils assument après l’avoir expliqué leur décision de ne plus avancer des chiffres de vitesse (ou alors vraiment à la louche et en le précisant), de taux de chute mini et in-fine, de finesse. Car pour eux, il n’ont pas de sens car trop aléatoire dans leur reproduction car trop dépendant de variables extérieurs.

Enfin, et même si c’est de façon policé (eux aussi vivent de la publicité) il laisse deviner ce qu’ils ont comme critique à formuler rapport au matériel testé.

Bref, ils sont bien moins dans le style bisounours français ou tout le monde est beau et gentil et surtout ou tous les essais se ressemble (Parfois ils suffirait de changer le nom de l’aile essayée)

Faut s’en procurer un de magazine Thermik et se le lire ou faire lire…

Ben perso j’etais abonné aux 2 mag et j’ai arreté… j’ai en effet l’impression que ca boucle sur les articles techniques, et les essais sont des copier/coller.

Je trouverais intéressant de dire comment une aile est par rapport a la précédente, et comment elle se différencie par rapport aux autres des autres marques.
Pour le reste qui change un peu comme les Bio/People ne m’intéressent pas.

Apres, elles sont toutes bonnes les ailes… mais elles ont toutes des différences et des particularités que certains recherchent alors que d’autres non.

Perso j’aime pas une aile qui retransmet trop la masse d’air, alors que d’autres recherchent cela sinon ils savent pas lire et interpréter.
Certains aiment les commandent légère d’autres pas trop.
Idem pour le roulis etc… ce sont pas forcement des défauts mais des caractéristiques.

Plutôt que d’avoir des chiffre de finesse a 2 après la virgules, ca serait plus intéressant de faire des vols de comparaison avec une autre aile du même PTV sur un petit vol de groupe.
L’aile A est un peu plus a la peine en transition accélérée que la B par contre en thermique elle est mieux …

Salut

C’est vrai que c’est super intéressant comme post. :bravo:

C’est normal. On a pas de droit de dire que c’est une C+. Le concepteur a refusé mon article de plus de 10 pages parce que j’ai décortiqué les tests et que j’ai osé dire qu’elle est C en gonflage. Mais il l’a aussi refusé parce que j’ai dit que ce n’est pas la C la plus accessible du marché.
Pour autant dans les qualité multiples de cette aile, j’ai noté la glisse, la grande efficacité du virage, la solidité accéléré, l’état de surface, …

La question c’est : est-ce que la presse est là pour publier ce qui est bien ou avoir une neutralité qui se doit de dénoncer ce qui ne lui paraît pas à la hauteur ?
Je pense que la presse qui ferait paraître des essais négatifs se tire une balle dans le pieds. C’est malheureusement un trop petit milieu.
Pour ce qui est de dire que tous les essais sont les mêmes, je ne suis pas d’accord. Mais probablement trop subjectif.

A+
L

Si je peux me permettre une question : qui donne le droit, ou pas de dire ce que vous voulez?

C’est à dire que avant de paraître, l’article est soumis à l’approbation de la marque en essai?

Vu les points précédents, il est un peu normal qu’un certain doute pèse sur l’objectivité des articles en question.

Concernant l’article de 10pages
Les magazines vivent de leurs rapports avec leurs annonceurs, faut arrêter de penser qu’un magazine peut publier tout ce qu’il veut, liberté de presse etc… Ça existe pas dans les magazines. Tous les articles parlant d’un produit ou d’un service sont des advertorials. C’est valable pour tous les magazines et les magazines spécialisés de tous les domaines.

Ce qui à en plus favorisé la non publication, c’est probablement les 10pages

Mr Bieber, je ne suis pas un “lapin de 6 semaines”
Je publie dans la presse depuis quelques années déjà. Et quand une aile m’est “refusée”, je fais mes propres essais et sans pub ! Et ceux-là font 10 à 13 pages. Avant d’avancer des réflexions aussi directes en pensant m’apprendre quelque chose, prenez donc quelques informations.

Ici par exemple : http://www.leschoucas.com/tests-voiles/essais-test-parapente.html (tiens d’ailleurs la Cure y est…) ou ici : http://www.leschoucas.com/tests-mini-voiles/centre-essais-speed-flying.html

Voilà juste pour dire que je pense connaître relativement bien les rouages de la presse écrite du parapente en France.

A+
L

Non ce n’est pas vrai, c’est même totalement faux, et heureusement. De mon expérience en tout cas. J’ai travaillé dans de nombreux magazines (de musique, de moto, de cinéma, de jeux vidéo…), j’ai toujours vu une vraie liberté des testeurs/essayeurs/chroniqueurs/critiques/redacteurs… Les seuls moments où j’ai vu des problèmes se poser, c’était à cause de relations de copinage (qui finissent toujours par se mettre en place dans les milieux plus ou moins de niche dont nous parlons) qui font qu’un journaliste n’est pas à l’aise pour dire tout le mal qu’il pense de la production d’un de ses amis . Jamais à cause des recettes publicitaires*. A priori, un magazine a certes besoin de ses annonceurs, mais un fabricant a tout autant besoin de visibilité. Si la presse fait le blackout sur une nouvelle aile , l’impact sur les ventes sera conséquent. Il faut arrêter de croire que les journalistes sont vendus ou soumis aux diktats des fabricants/annonceurs. Il s’agit souvent de passionnés, d’experts dans leur domaine, voire un genre de geeks, à qui ça fait un tout peu grave mal au cul de raconter des salades.

*Le pire que j’ai pu voir, une ou deux fois, peut être plus, d’accord, c’est de voir un article négatif sauter du sommaire pour ne pas déplaire à un annonceur important (mais je n’ai jamais vu un article positif écrit pour plaire à un annonceur).

A en croire les articles de Laurent qui ont été refusés, c’est bien de ça dont on en parle, et pourtant, on ne peut pas dire que l’article sur la Cure est uniquement négatif !

De la diversité… de la méthode… et de la rigueur… il en manque parfois

Pour ceux qui comme moi ne savent pas lire la langue de Goethe mais plutôt celle de Cervantes parce qu’ils sont nés plus près de la frontière sauvage que des Ardennes, abonnez-vous chez l’éditeur Perfils à PARAPENTE Y VUELO LIBRE

Mario Arque offre des essais très détaillés, tant sur l’architecture des voiles (combien de Mag donnent l’épaisseur relative des profils, détaillent les renforts sur les C, vérifient les dimensions données par les constructeurs, etc. ?) que sur les comportements en vol.

Mario Arque est un vrai passionné, qui sort chaque numéro… quand il est prêt, pas pour satisfaire ses annonceurs (qui doivent parfois bien râler…), impliqué, révolté quand c’est nécessaire, ayant par le passé publié des doc qui avait été camouflés dans d’autres pays (e.g. résultats des 1ers essais des protections dorsales), dénonçant avec force les errances des fédé ou des organisateurs, travaillant d’arrache-pied à publier en castillan la meilleure littérature internationale, etc.

C’est aussi un pilote de bon niveau qui vole aussi en paramoteur

Il possède un réseau de contacts très étendu et tient souvent la primeur d’information qu’il prend soin de recouper et de commenter (sans amalgame)

Une ligne rédactionnelle qu’il tient depuis 25 ans

Chapeau bas

http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/parapente-vuelo-libre-t45055.0.html;msg608320#msg608320

Seul défaut pour la majorité de ses lecteurs : il vole à 110 kg et plus de PTV - C’est top pour moi :stuck_out_tongue:

Notez tout de même qu’il confie des essais à des pilotes plus légers et fait souvent état du ressenti d’autres pilotes plus légers que lui

Je rajouterai aussi -cerise sur le gâteau- la présence des toujours délicieux et si pertinents dessins de JP Budillon

Non typiquement pour la Cure que j’ai fini par mettre en ligne (on verra les retours ?) BGD m’a demandé de réviser ma copie… Ce que j’ai refusé de faire. J’ai attendu une petite année que ça se calme et qu’on m’oublie un peu et …
Mais là typiquement rien à voir avec les pubs, il n’y en a pas. Au pire BGD refusera de me prêter une aile la prochaine fois que je ferai un essais. C’est ce qui rend Ziad crédible. Il ne se laisse pas influencer par les marques.

Bref il y a une pression commerciale liée aux pubs. Mais elle est relativement faible. On craint beaucoup plus le refus d’une marque de prêter une aile pour test “parce que le précédent test à plombé la marque”.

A+
L

@ Laurent, :bravo: ton essai de Cure et ton article à propos est un bel exemple de ce que devrait toujours être un compte-rendu honnête de l’expertise par un Pro d’une bonne excellente aile qui pour autant à aussi ses défauts, ne seraient ce que ceux inhérent à ses qualités.

Le parfait ne me semble jamais crédible.

:canape: