Réflexions...

D’un spectateur: -“Ils devraient décoller dans l’autre sens, le vent (sous-entendu dans le dos) les aiderait!”

D’une spectatrice, ma préférée… non, pas la spectatrice, mais sa remarque faite en observant un pilote qui prenait de l’altitude: -“En voilà un qui ne sait pas en faire, il n’arrive pas à descendre!”

D’une touriste, connaisseuse… des faits divers, en contrebas du Treh : -“le moindre vent contraire et c’est la chute !”

D’une jeune femme au Treh (entendu par Roland le 8-9-2002) Un pilote se pose derrière le site de décollage et marche avec son parapente toujours gonflé. En le regardant, la jeune femme dit à son copain: -“Regarde, il n’arrive pas à poser sa voile!”

Un pilote sur le déco du Mont Denier à Moustiers devant l’absence de vent en regardant la manche à air :- "la biroute est post-coitum " Le fameux Miltiade aurait pu ajouter : " C’est bien triste "

D’un moniteur pyrénéen de parapente: -Il vaut mieux avoir l’air d’un con de courir en l’air que d’un couillon le cul par terre

Toujours de lui: -Quand les feuilles des arbres de la vallée sont blanches,c’est qu’on leur voit le dos, alors là, il vaut mieux que tu poses au déco.

Un DTE de parapentes d’une école des Vosges reçoit en cours de journée un coup de fil: - Vous n’auriez pas perdu un de vos élèves Le DTE, un peu inquiet, ses 4 moniteurs sont partis avec 2 groupes d’élèves: -Je ne pense pas, qu’est-ce qui vous fait dire ça? -“Hé bien, il y en a qui tourne au dessus de chez moi depuis 20 mn et visiblement, il ne sait pas où aller!” Le DTE enfin soulagé :-“Ce n’est pas grave , laissez le tourner, il finira bien par se poser!” Ensuite, il lui a gentiment expliqué que c’était un pilote en cross qui essayait de reprendre de l’altitude dans une ascendance pour poursuivre son vol

Souvenir de Pascal BAUDELOCHE d’une conversation avec un touriste lors de la formation delta dans les Pyrénées (en 87 ou 88) : Touriste (intrigué) : « Salut, dites donc, ça pèse combien votre truc ? » Pascal : « Environ 30Kg » Touriste : « Ah ouais et vous volez pendant combien de temps ? » Pascal: « Ben ça peut durer plusieurs heures » ---- Temps de réflexion du touriste ---- Touriste (perplexe) : « Et vous arrivez à porter 30Kg pendant plusieurs heures ? »

Gibus se pose en plaine après un long cross. Un paysan vient à sa rencontre « Vous venez d’où? » « Des Hautes-Vosges, du Ballon d’Alsace » répondit Gibus. Le paysan: "« Oh! ben c’était pas la peine de vous donner tout ce mal pour venir poser là, vous auriez pu faire comme les autres, partir de la butte là! » Joignant le geste à la parole, le paysan lui désigne une petite colline ! Gibus venait tout simplement de se poser au pied d’un petit site de plaine de 50m. Dommage que ce ne fut point une pointe d’humour de la part du paysan.

Au Sapenay (73), un gamin aperçoit la pipette qui dépasse du Camelbak d’une des épaules de Tam, un pilote. Le gamin demande : « C’est pour l’oxygène monsieur ? »

Ici la discussion a lieu au Ghana, le long du Lac Volta. Olivier M. vient de poser son parapente pas loin d’un village, des dizaines de gosses et quelques villageois accourrent. Une femme finit par lui demander: “On ne comprend pas ce que vous faites.Mais pourquoi faites-vous ça?”. D’abord bien embêté pour s’expliquer, Olivier se tourne vers un terrain de foot à proximité et finit par répondre: “Et vos enfants, pourquoi est-ce qu’ils jouent au foot, eux ?” . Cette réponse déclenche l’hilarité générale. Finalement, nous sommes tous de grands enfants.

Une petite histoire vécue sur un petit site parisien de bord de Seine, il y a quelques années: Alors que Dom finit de remonter en haut de la pente la voile sur l’épaule, un père, arrivé entretemps accompagné de sa petite famille, l’arrête et le questionne : - Vous avez sauté d’où ? - Ben… - C’est parce qu’on n’a pas vu de quel avion vous avez sauté… - Ah!..

Après un petit cross en région parisienne, coincé au dessus d’un méli mélo de lignes électriques, Philippe M. se pose en 360 jusqu’au sol (par obligation). Une voiture s’arrête brutalement (crissements de pneus…chien qui aboie…et disparait dans les blés) En sort un couple de retraités, très serein malgrè l’incident: - Vous avez eu un problème? Une panne moteur?" lui demande-t-il. - Non non… Il leur explique et leur montre ce qu’est un parapente (aucun moteur…uniquement des ascendances…) - Vous n’aviez plus d’essence? - …? Leçon de parapente, deuxième! - Mais vous allez faire comment pour revenir, si vous n’avez pas de moteur? - …!!! Moralité: Le retour sur terre est parfois surprenant, plus que le fait de voler.

ces réflexions sont tellement proche de la réalité, enfin la leur pas la notre.
une fois après une journée de vol sur la dune je me suis rendu dans un parc de bordeaux pour vider mon aile du sable de la dune en la décollant par les freins, la une gentille petite dame c’est approchée pour me demander d’où j’avais décollé

:pouce: Le naturel et la spontanéïté est désarmant. C’est un grand bonheur, et sans moquerie pour les auteurs de ses phrases incontournables;

:pouce: tiens je t’en rajoute une :
un jour de cross médiocre (il y a fort longtemps), je bataille pour passer la pointe devant le relais du chat (du coté de lépine)… la mort dans l’âme je dois aller me poser. Je choisi un beau champ le long d’une belle route. il y a une maison pas loin. En approche, j’entends de la musique qui vient de la maison … visiblement une fête en ce bel après midi. En finale le détails se rajoutent : c’est une fête d’anniversaire dans la maison :slight_smile:
Je me pose et là, une belle petite troupe de gamins se ruent hors de la maison et viennent à ma rencontre. Le premier à m’aborder me demande :
" C’est vous la surprise ? "
J’avoue je suis resté interloqué quelques instants …
puis un autre gamin a couru à la maison et m’a ramené un verre de coca 8)

quand je vous dis que -en cross- j’aime autant me vacher que de boucler :wink:

Bien frais tout ça. :pouce:

Dans le genre Piwaille, je l’avais oubliée.

Premier tentative de traversée du Manival pour aller au Saint-Eynard en pleine canicule d’un mois de Juillet.
Je traverse en dégueulant bien comme il faut, j’insiste jusqu’au bout, quand je dis au bout c’est vraiment ça.
Du coup je me vache à Montbonnot dans un champ en bordure de maisons.
A peine le temps d’aller au bord du champ qu’une floppée (en fait environ 5 petits/petites genre 5/6 ans) arrivent.

Les enfants me posent des questions pour savoir d’où je viens etc…
certains m’aident à plier pendant que d’autres vont chercher leurs parents.
A leur retour ils reviennent avec un verre de citronnade que les parents viennent de presser. Le paradis…
Je discute avec les enfants tout en commençant à marcher, ils sont en vacances et ils viennent de loin, me disent-ils, de Saint Vincent de Mercuze…( soit ≈15 km)

Quelques minutes après les avoir laissé, la première voiture qui passe me prend et me ramène à Lumbin.

Le plus minable vol de cross que j’ai fait et pourtant un souvenir de “l’après” vol tellement bon…

Faudrait que je creuse dans ma mémoire pour retrouver des anecdotes du genre:
-Regarde il est dans le mauvais sens il est à l’envers du vent…

Bien sympa tout ça.

Un jour où je m’entrainais sur des fermetures et 3.6, une fois posé, un père et son minot sont venus à ma rencontre (très probablement des touristes qui ne connaissaient pas notre sport).
Le jeune les yeux grands ouverts regardait mon chiffon avec une curiosité certaine. Tandis que son père était … plus inquiet que curieux.
“Eh ben dites, heureusement que vous vous êtes pas fait mal en atterrissant ! C’est quant même dangereux votre truc là.”

  • Ah bon pourquoi ?!
    “Ben c’est qu’il y avait des sacrés trou d’air la haut. On vous a vu vous vous êtes fait bien secouer!”
    S’en suit quelques explications salvatrices, quelques regards savamment lancés au jeune qui n’en décrochait toujours pas une malgré que c’est pas les questions qui devait lui manquer.
    Et on s’est quitté la dessus.

31 Decembre 2009 17h, Troucadou (pas loin du prat d’albis), dernier plouf de l’année, le soleil va bientôt se coucher . je découvre l’endroit, tres sympa, je suis monté à pied, il fait carrément bon, pas loin de 17° à 1000m, truc de ouf.
après une longue glissade dans un air d’huile, je vache de l’autre coté de la vallée, sous une grosse ligne 3 fils qui faisait gzzzz en passant dessous brrr.
là, deux types avec des chiens s’approchent, je met en boule et m’avance pour m’excuser d’avoir atterrit chez eux. eux me disent qu’ils s’en foutent, que ce pré est à tout le monde et me proposent de tirer deux trois lattes. je replie en discutant avec eux de la région, des herbes médicinales qui y poussent (l’Ariège, tout de même, quel beau pays). En retournant à la route pour rentrer en stop, pause à la bagnole, bière fraiche sortie de leur glacière, les type m’expliquent qu’ils vont faire le nouvel an dans la montagne à deux avec les clebs, du coup, il m’ont déposé 15 bornes plus loin, juste à l’heure pour l’apéro du réveillon.

LA vrai question : que foutaient ces deux types à fumer des pétards dans ce pré ?

en tout cas, merci à eux, c’est un des plus beau 31 Décembre que j’ai fait.

on digresse pas vers un hors sujet là : “je raconte mon vol (symp)atypique” ?

bonsoir,

j’raconte pas forcement super bien les anecdotes, mais ca vient de me revenir et j’vais essayer de vous en faire profiter quand meme

ca se passe dans les Pyrenees (mon lieu de predilection) un dialogue entre un eleve stagiaire et un moniteur qui fait remarquer au groupe en retournant au deco que les vaches se sont retournees par rapport a leur precedent passage, ce qui est generalement signe que le vent a change de sens.

arrive sur le Deco, effectivement, la biroute avait change de cote.

fort de cette constatation l’un de stagiaire demande au moniteur de l’eclairer sur le comportement des vaches et demande:
"- tiens toi qui t’y connais, hier j’ai vu des vaches qui etaient “allongees”, ca veut dire quoi dans ce cas la pour le vent ?

  • ben rien… ca veut juste dire qu’elles sont fatiguees… " a repondu le moniteur

julien.

anecdote entendue lors de mon stage initiation par 2 pilotes.
le we suivant leur brevet pilote ces 2 compères après avoir méticuleusement analysé les conditions météo se décident d’aller voler au val louron, site qui visiblement présentait des conditions optimales au vue de la météo.
arrivés sur l’attéro en milieu de matinée les conditions sembles en tout point conformes aux prévisions, et sur le déco 2 voiles sont prêtes a partir, ils décident donc d’observer le vol.
coup sur coup les 2 ailes décollent avance vers le centre de la vallée quand tout d’un coup l’aile la plus en avant se ferme complètement, puis rouvre violemment suivi au même endroit par la 2eme qui fait exactement le même sketch, et plusieur fois cela se répète au cours de la descente.
nos 2 amis ne comprenne plus rien et se demandent quelle aérologie peut déclencher ce genre d’incidents.
ils en étaient a leurs interrogations quant ils voient arrivé sur l’attéro la classique voiture signant un pro du parapente (large, haute, et ne tenant que grâce au autocollants de marques de vol libre).
face a leurs inquiétudes le conducteur ne pu s’empêcher de rire avant d’expliquer qu’ils assistait a des test d’homologation.

:mdr:


[quote="aileF,post:7,topic:34684"] là, deux types avec des chiens s'approchent, je met en boule et m'avance pour m'excuser ... [/quote] celle là me permet de m'en souvenir d'une autre : Un jour de grand sud, ça vole nulle part sauf sur un tout 'ti site de nain : le col du banchet où nous nous arrivons avec les copains du moment. LE 'ti site de nain nous gratifie de conditions excellentes (comme à son habitude en fait :clown: ) et le cross jusqu'au col du crucifix n'est qu'une simple formalité .. seulement voilà c'était notre période où on crossait toujours plus loin ... et 2 allers-retours col du banchet-col du crucifix ça ne suffit pas pour combler notre soif ... donc on part droit devant, vers les méandres du rhône (me souviens plus le nom du coin). Bien évidemment, au bout d'un moment (avant le Rhône) je me retrouve un poil bas... comme le zef est bien présent, je fais du soaring sur les haies d'arbres qui longent les routes que je croise ... ça me permet d'avancer un poil plus loin. de haies d'arbre en buttes-à-soaring-improvisées j'arrive à avancer jusqu'à ce qu'au moment où il faut sérieusement que j'envisage un champ pour poser. Je me présente sur un premier champ ... mais j'entends un chien qui aboie et (de mémoire) je vois un cheval au fond du champs. Pour éviter d'affoler les animaux (en plus j'ai une trouille bleue des chiens), je saute une dernière ligne téléphonique pour me poser dans le champs d'après. je suis à ~5m/sol quand, sur le coté gauche, je vois deux type qui me hurlent des choses en faisant de grands gestes. :affraid: je regarde partout s'il n'y a pas un obstacle que j'vais pas vu ... rien. Je fini par comprendre qu'ils me hurlent "[b]`non pas là, pas là`[/b]". :canape: doit vraiment y avoir un trucque j'ai pas vu. L'herbe ne me semble pas haute, je ne comprends pas cette interdiction. Je me pose, je prends mon aile en bouchon et pareil, je vais vite les voir pour présenter mes excuses.... En fait ils aimaient bien me voir voler et ils voulaient que je continue plus loin :bang: :mdr: Du coup y en a un des deux qui sort sa voiture du garage et nous ramène, l'jeumeu et moi, jusqu'au déco du banchet :pouce:

Journée de test de voiles, un gars discute avec le concepteur.

“Vous fais quoi dans cette boîte ?”

“Moi, je dessine les ailes.”

“…Ben ça alors c’est con, ça irait plus vite de les prendre en photo”

je le connais ce type, il me semble bien que c’est notre chef de projet…

…et c’est pas facile tous les jours… :bang:

ah , j’en rajoute une.
sur un site ,départ mini falaise au dessus de la mer avec une toute petite plage(marais haute).
pourquoi se jette t il à l’eau sans passer par la plage.
réponse:ça n’arrive pas souvent, mais il y avait trop de monde.
bon ça fait rire personne :vol:

meme pas a celui qui la vécu.
le vent était trop juste et dans le virage l’ascendance m’a lachée. plage trop petite, un peu de monde.seul choix la mer.

Dans le même style, petit vol en soaring en Irlande qui remonte à 2 ans sur terrain complètement sauvage au dessus de friches d’arbres, je décolle devant un couple d’irlandais, ca ronfle, et avec ma dhv1, je fais pas le mariole et reste en ligne droite face au vent, au bout de quelques minutes, je me laisse dériver à gauche pour aller poser en dehors des friches. A peine posé qu’ils arrivent et me disent “On sait pourquoi votre parapente est parti à gauche, le vent a changé de direction” :mdr:

A plusieurs dans une benne de téléphérique.
“Eh bien vous partez camper combien de temps avec des sacs pareils ?”

Au décollage:
“Et vous pouvez le diriger votre machin ? Et même atterrir où vous voulez ?”

Toujours au décollage (dans le même style qu’une réflexion plus haut):
“Ben votre copain là-haut il a pas l’air d’apprécier. Il fait des virages pour essayer de descendre mais il ne fait que monter !” (Euh, c’est un un peu le but non ?)

Un peu romancé, mais pas loin de la vérité:
“C’est dangereux votre truc ? Non parce que si c’est dangereux j’aimerais bien que ma femme essaie.”

“Vous êtes sûr que vos ficelles sont assez costaud ?” (Un peu mon neveu: à 80 Kg pour une suspente basse et 18 au minimum !!!)

Un parapentiste un peu original vu dans la fin des années 80 s’était mis en tête qu’il existait un rabattant de 14 heures et il n’était jamais en vol à ce moment là. Il y a un fondement de vérité là-dessous, car c’est souvent à ce moment que les conditions se renforcent.

Toujours le même original: il avait soi-disant remarqué que les accidents de l’époque touchaient bien plus souvent les genoux que la tête. En raison de ce constat, il volait avec des genouillères style “hockey sur glace” … mais sans casque.

Une maman à son fils au décollage. “Ne t’approche pas trop, imagine qu’il t’emmène avec lui lorsqu’il décolle” (C’est bon, le môme est perdu pour notre discipline: trop effrayant !)

Un jour où je me faisais remonter simpatiquement par l’école du Salève, au Salève justement, ils avaient une jeune en init’. Alors qu’on arrive à un point de vu où on aperçoit la rivière de l’Arve, elle demande :
“Et qu’est ce qui se passe quant on passe au dessus de l’eau, on tombe ?!”
Réponse du mono amusé “ba oui, comme une pierre!”
Tout le monde rigole bien sur , puis s’en suit l’explication.

mouaip … vécu à st vincent les forts … déco très petit assez space du point de vue aérologique … et tout plein de monde qui vient voir de très près (style avec les doigts quand tu fais ton prégonflage) … obligé de dire très haut à mon fiston de faire gaffe que la ficelle lui avait déjà coupé une oreille pour que les touristes s’écartent

J’ai vu encore pire, la même phrase par une passagère de biplace qui une fois en l’air était surprise de voir que je pouvais diriger la voile. Elle pensait que la voile voletait au gré du vent et que l’on se poserait au hasard. Malgré cela, elle était venu voler.

Ils sont fous ces passagers ! :koi:

En réponse à Man’s : Effectivement, elle devait penser que c’était un peu comme les montgolfières. La confiance énorme que nous donne les passagers me surprend toujours autant.

Elle avait pas confondu avec un baptême de montgolfière ? :wink:
(edit : oui, je sais qu’ils arrivent à se diriger, mais pour le coup, c’est nettement plus approximatif que nous !)

[quote=“Man’s,post:19,topic:34684”]
Elle avait pas confondu avec un baptême de montgolfière ? :wink:
(edit : oui, je sais qu’ils arrivent à se diriger, mais pour le coup, c’est nettement plus approximatif que nous !)

nous aussi avec notre manie de chambrer les grandes voiles en les appelant du doux nom de montgolfières, encore heureux qu’en nous entendant parler de guns il n’aillent pas s’imaginer que l’on se fait la guerre en l’air