Repose au déco - soaring + thermique en plaine

Bonsoir tout le monde.

Je vais prendre pour exemple de ce poste le site de Chaspinhac. Le sketch de Solitaire mis fais penser mais n’a rien a voir - et comme lui je continue de m’appercevoir que je sais pas grand chose :expressionless:

Pour ceux qui ne connaissent pas le site ( l’ Ecclésiaste et d’autres vous en parlerons sûrement mieux… quelques vidéos sur Youube)

Chaspinhac NE: site de plaine a 900 m d’altitude - quelques petites combes sur un plateau basaltique orienté NO - SE. Vol en soaring et thermique, le plus souvent en soaring et appuis sur le relief, les thermiques sont vite couchés dés que ça rentre un peu fort - ça deviens malsain en N-NO et ça vire rapidement (qlq min) au couché de soleil

Ce site est un plateau de 250 m d’altidude par rapport a la plaine, avec quelques cheminés de volcans devant vous (garre a leurs rouleux, je pense en avoir fait les frais), il est semblable a tous les site (il me semble) ou c’est plat devant vous sur 4 km et butte a 45° sur 250 m de haut -

Bref, laminaire, la balise annonce du “N 23 km/h - 32 maximum”, accéléré je suis a 45 km/ et c’est lamianire "vas y go, profite pour travailler par vent soutenu"

Gros venturi sur la cassure du déco, et ça prend direct 150 m devant le déco. Et la depuis ma saison dans les zalpes, je me dis "tu maîtrise, ou pas ? - essaye donc d’aller te reposer au déco pour voir ( oui j’ai la trouille de rester skotché ) - Hé ben QUE DALLE

Au dessus du déco je prend 150 m et en m’éloignant, l’alt 3 = + 250 m :koi:

heu - oreilles ça bip encore, accéléré au 2nd barreau, ben ouf je passe en - 0.5m - "Ca va être long, ouais très long" - et le 360 en se faisant décaler vers le relief c’est pas mon truc car ya pas question de passer derrière.

Mes interrogations

Trop occuper a garder le chiffon au dessus de moi, j’ai pas vu les autres faire - dommage.
Je veux reposer au déco mais pas moyens car ça monte, ça monte - mais en tant que pilote tu choisi d’aller poser (comme les vieux rapaces :wink: )- Donc quelle est la meilleure approche ???

Je redoute avant tout (avec 32km/h) le phénomène de compression/ décompression et rouleaux au déco donc je refuse la perte d’altitude en arrière.
Je m’éloigne et ça monte encore plus, a en faire les oreilles accélérées
hormis ne pas décoller (mais ça me gonfle car faudrait bien un jour que je comprenne le pourquoi du comment) - Quelle est la meilleur approche afaire dans ce genre de situation ???

Certains me dirons: " profite, t’es en l’air et a 21h00 tout s’éteint, ça te laisse 2h00 devant toi"
Moi je réponds: je veux poser et maîtriser mon vol - hors j’y arrive pas - et si ça ce calme pas, tu fais comment toi ??? :grat:

je vous pose donc la question

merci a tous

pour les trolls du site: :mdr:

oui la météo était bonne
oui ça devait ce calmer a 20h30
oui j’aurais du me poser plus de questions avant de décoller

Ce que j’en dis, et je connais un p’tit poil chaspi sans y avoir volé:

On est JAMAIS OBLIGE de reposé au déco.
Pour moi c’est une manœuvre DANGEREUSE et qui est à l’origine de beaucoup de carton autour de chez toi/nous. Elle demande une parfaite connaissance du site et une parfaite maitrise du pilotage (gestion turbulences, gestion basses vitesses). De plus parfois, c’est pas possible ou trop dangereux, point !!
Si tu te pose ces question, toutes les alertes doivent etre au rouge vif.

Autour de moi, beaucoup de bon pilotes choisissent parfois de ne pas reposer au sommet quand les conditions ne sont pas bonnes (orientation, force du vent ou autre ?).

Chaspi, pas sa topologie, c’est pas un site facile pour travailler la repose au déco. C’est plus simple à chaudeyrolle par exemple, ya pas de cassure aussi nette.

J’insiste quand meme, la repose au déco c’est parfois une manoeuvre COMPLEXE et ENGAGEE !!

Donc pour moi, dans ces conditions, tu t’avance, tu perd de l’altitude et tu pose en bas.

C’est juste mon avis, à un de ces 4 en auvergne :wink:

Lol. Je ne connais pas ton site, mais j’ai l’habitude du vol de plaine en soaring vent fort + thermiques. He ben quand c’est fort au point de me demander si je ne vais pas me faire reculer, je laisse ma fierté au placard et je m’ avance en plaine pour aller poser en bas quitte à marcher un brin pour remonter au déco! Idem si il n’y a pas moyen de descendre. Soit j’attends le moment où le thermique va quitter la pente et me permettre de reposer, soit je pose en bas.

Quand c’est suffisamment fort pour me gêner pour reposer au déco en me faisant trop remonter au niveau de la cassure, je part devant perdre de l’altitude, puis je recolle à la pente plus bas que le déco et je part derrière pour poser en crabant sitôt passée la cassure.

Je rajoute que je ne connais pas ce site, mais je suis bien d’accord avec Fraclo: la repose au déco n’est pas une obligation!!! Et cela demande une bonne maitrise de sa voile et des conditions du moment.

Si on se pose trop de questions, alors ce n’est pas encore le moment de tenter cette fameuse repose au déco. Mieux vaut marcher un peu que de ne plus marcher du tout…

Donc on en est tous au même constat: Quand ça monte trop fort trop vite au déco, tu t’éloigne, perds de l’altitude pour te retrouver sous le déco, demi tour face relief et en appuis tu remonte jusqu’au déco que tu approche sur un virage extérieur. Sur le virage tu es a 2 m au dessus et tu pompe ( d’ou la maîtrise des faibles vitesses).

Après ON EST jamais obligé de reposé au déco, mais ce jour la a chaspi, ou que j’aille c’était encore plus dur de poser a l’attéro officilel ( j’ai vaché en 360)

D’ou la question TECHNIQUE- que nous dis la “théorie” ???

Et surtout, voyant que je reposerais pas au déco car trop technique j’ai fini en 360° et je vous garantie que c’était pas marrant parce que avant, en voulant rallier l’attéro je me suis retrouvé dans une merde aéorologique ou éole chope ta voile et la mets derrière toi (vive l’horizontale, ouais :diable: ) pis vint le maxi shoot :sos:, j’ai fini par envoyer en face planète pour avoir suffisamment de vitesse - J’ai aussi la trâce et je serai heureux de la débrieffer avec vous

Et surtout, voyant que je reposerais pas au déco car trop technique j’ai fini en 360° et je vous garantie que c’était pas marrant parce que avant, en voulant rallier l’attéro je me suis retrouvé dans une merde aéorologique ou éole chope ta voile et la mets derrière toi (vive l’horizontale, ouais :diable: ) pis vint le maxi shoot :sos:, j’ai fini par envoyer en face planète pour avoir suffisamment de vitesse - J’ai aussi la trâce et je serai heureux de la débrieffer avec vous

Il y avais un autre pilote 100m au dessu de moi, il a eu le temps de voir mon sketch et il a eu peur - grosse galère pour repartir de son coté et il a pas trainer me voyant me faire essorer dans une machine a laver

Il serai bon d’avoir son avis si il est sur le fofo
ci joint la fin de la trace - on voit bien la reprise en +2 au moment ou je dissipe mon 360 au dessu des arbres ( a la fin)

J’ai eu un retour comme quoi j’étais sous le vent des combes en dessous de moi mais la j’ai un doute… votre avis svp
par contre je me fais salement décaler lors de ma descente
La dernière partie en ligne droite: oreilles accélérés, debout dans ma sélette au cas ou. Je suis au dessu des arbres a l’arrêt, oreilles accélérées au max, je me déplace en crabe. Ce n’est qu’a la fin ou je dois passer sous le vent que je recommence a avancer ( d’ailleurs on voit le ptit passage ou je ralache tout, ça rebip et a nouveau oreilles pour poser aux oreilles avec 360 a la sellette a la toute fin

merci a tous

ou pitain ya même un moment ou je recule sur la trace !!! et en oreilles accélérées svp.

La vitesse horizontale au second barreau est plus élevé avec les oreilles ou pas
en fait aurais je du seulement accélérer au second barreau pour m’éloigner au max du relief puis oreilles pour descendre ou ma manip était correcte ???

Je remets ma trace depuis tout a l’heure dans tout les sens - ma dernière analyse: chaque “pic” semble correspondre a une rafale, après ellem “m’avale” vers le relief. Ya juste une période plus longue ( en distance) car je suis en 360°
Ca correspond a ce que je me souviens 3 grosses reculades
ou plutot au 3 grosses tartines au beurre dés que je perd ma vitesse

Devancé donc supprimé

Je ne garde que mon conseil moral puisque c’est ça :stuck_out_tongue:

==> Y’a pas de solution miracle… Le tout c’est de s’adapter à la situation en gardant en tête ses limites et les éventuels pièges à éviter, après, on le sent, ou on le sent pas je dirai… Ça vient pas forcement de ta technique, si elle est au point, c’est peut être juste le feeling, ou des conditions différentes de d’habitude qui sait? Pourquoi ce serait forcement une question de technique? :stuck_out_tongue:
Bon vols, et bon courage :wink:

Salut

la réponse est simple :wink:

si tu n’ as pas la capacité a re poser au déco c est que tu n’es pas près , du moins dans les conditions météo du jour ( vent laminaire mais fort )

il faudrait que tu essayes de faire une approche sur le déco avec des conditions plus douce comme en fin de journée , se sera plus facile :wink:

Attention quand même , la repose au déco demande de jouer avec les basses vitesses / ou parachutale , un décrochage brutale et inattendu arrive très souvent avec a la clé une belle gamelle , apres il faut y aller tout doucement :wink: ça viendra

Apres quand ça monte de partout il ne faut pas avoir peur :wink: , tu regardes le ciel pour voir si il n y a pas de gros nuages , il suffit de changer d endroit et de trouver une zone ou ça descend :wink:

au pire tu travails les techniques de descente rapides ( oreilles accélérées / B / wings avec oreilles c est le top )

Salut Ekko11, :coucou:

Comme La Brune et d’autre, je pense que la repose au sommet doit se considérer comme une cerise sur le gâteau quand tout un vol se passe bien et que la configuration des lieux et les conditions aéro s’y prêtent. En aucun cas c’est une solution quand on est déjà en train de se poser des questions sur le bien fondée d’être en l’air ou … sur ses capacité à gérer la manœuvre.

Et tu te pose plein de questions, pour preuve le nombre de post perso dans le fil que tu as initié. Se poser des questions c’est bien mais tu peux sans doute t’apporter une première réponse : “Ce jour la, j’aurais été plus avisé de ne pas décoller” C’est sans doute pas la réponse qui répond tes question, ni celle qui fait plaisir mais c’est la seule qui est à même de voler encore le lendemain et pas tel un :ange:

Il est possible, je ne te connais pas et je ne connais pas le site c’est pourquoi je ne me permets que le conditionnel, il est possible que tu n’avais tout simplement pas la forme ou … le niveau pour voler ce jour la ? Que rapidement tu t’es senti dépassé par les événements ? Et que focalisé par ton envie d’avoir de nouveau les pied au sol tu n’as pas songé à partir tout simplement droit devant dans la plaine, loin du relief, ou le thermodynamique finira à céder sa place à (juste) du thermique ici ou la mais avec forcement des endroits ou ça plombera. Parce-que, sincèrement je ne vois pas dans ta trace une réelle volonté de t’éloigner de la crête.

Enfin tu es en bonne santé et c’est la l’essentiel, je te souhaite de revoler rapidement avec du plaisir et de ne pas trop cogiter sur comment tu aurais pu poser au sommet et juste réfléchir un peu plus avant de décoller.

Salutations cordiales,

[quote]si tu n’ as pas la capacité a re poser au déco c est que tu n’es pas près , du moins dans les conditions météo du jour ( vent laminaire mais fort )

il faudrait que tu essayes de faire une approche sur le déco avec des conditions plus douce comme en fin de journée , se sera plus facile

Attention quand même , la repose au déco demande de jouer avec les basses vitesses / ou parachutale , un décrochage brutale et inattendu arrive très souvent avec a la clé une belle gamelle , apres il faut y aller tout doucement ça viendra
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Ben figure toi qui a pas plus tard que le mois de mars dans les zalpes ou je m’en suis apperçu. Mais a la fin du second été sur les décos, les questions m’assaillent: d’ou ma prise de décision, c’es soutenu mais laminaire, donc va y t’es prêt - mais pas autant que tu le croyais car quand tu prends la décisions de descendre, tu peux pas.

Ya pas vraiment eu de panique ( sauf a la fin ou les warnings et sirènes scintillaient), j’ai décollé en connaissance des conditions. Il me suffisait d’attendre comme tout le monde que ça ce calme et profiter de mon vol. il n’y avais pas de cums ou congestus, juste du vent météo soutenu qui devais se calmer vers 20h00 (j’ai décoller a 18h30) - Je voulais juste faire le point sur ma maitrise du vol en cherchant a reposer dans des conditions inhabituelles pour moi et j’ai pris soin de demander l’avis a plusieurs pilotes avant de décoller ( dont 1 Be, il me semble, et en leur expliquant ma progression et mes craintes )

Et c’est la ou j’ai pu mettre les limites sur ma pratique: Je ne maitrise pas la redescente “cool” d’urgence, et surtout, je peux reconsidérer ma progression et mes limites sur la connaissance de l’aérologie. (pourtant je visualise très bien en 3D, mais j’anticipe, ou je ne prends pas en compte, forcement tout et j’en suis a me poser les questions du premier post)

[quote]Il est possible, je ne te connais pas et je ne connais pas le site c’est pourquoi je ne me permets que le conditionnel, il est possible que tu n’avais tout simplement pas la forme ou … le niveau pour voler ce jour la ? Que rapidement tu t’es senti dépassé par les événements ? Et que focalisé par ton envie d’avoir de nouveau les pied au sol tu n’as pas songé à partir tout simplement droit devant dans la plaine, loin du relief, ou le thermodynamique finira à céder sa place à (juste) du thermique ici ou la mais avec forcement des endroits ou ça plombera. Parce-que, sincèrement je ne vois pas dans ta trace une réelle volonté de t’éloigner de la crête.
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Je pense que vous avez pas tout saisi, merci du conditionnel :lol:
En fait j’ai cherché a méloigné du relief (m’entionné au dessus) mais j’ai pris encore plus de gaz alors que la crête ( et le déco) est a 300 m derrière moi. Donc si a cette distance ça descend pas cherche ailleurs, chose que j’ai faite, je n’ai mis que le final du vol en image. De toute façon ce jour la c’était du vent vent météo et je pense que vu la forçe il aurait mis en miette la moindre bubulle.

t’inquiète, quand je comprend ça donne envie d’y retourner - pis hormis cette vidéo mentale de mon vrac qui reviens parfois, (surtout quand c’est chaud - ou cool pour d’autres :o ), ya les tripes qui ont envie d’en bouffer et le cerveau qui calme le tout

Ci dessous le début du vol ou je prend du gaz et cherche la repose au déco

ou je ne me suis pas encore suffisament éloigné pour ne plus subir le dynamique ?

heu a préciser, car ç’est invisible - aprés le déco je vole mains hautes, les légères, très légères, pertes d’altidude c’est mes oreilles - ya même un p’tit 3.6 pour retourner sous le déco ( photo générale, centre droit). Donc esct ce possible, d’aprés ce que vous voyez de reposer, ou alors c’était un voeux pieux ??? on voit bien que je prends du gaz en m’éloignant, puis je me tire)

je ne te connais pas et ne connais pas ce déco, mais en gros dès le départ tu annonce 23-32 km/h pour 45 accéléré, donc en étant sympa ça donne du 40 non accéléré bien piloté, en gros tu est a 8 km/h de ta vitesse maxi, l’accélérateur étant considéré dans ce cas la comme une solution de dernière chance et non comme une configuration normale “vu que dans la tabasse on hésite souvent a rester a l’accélérateur”, vu que les rafales ont déjà une amplitude de 10 km/h, si en plus la balise n’est pas dans le venturi, tu est déjà a la limite de te faire reculer.
je doute fort que ce soit les conditions idéales pour tenter de poser au déco pour la première fois.

ensuite comme tu le dit toi même tu te prend un bel ascenseur dès la sortie du déco ce qui sur un déco avec cassure assez franche peut signifier qu’a cet endroit la la lame d’air décroche du relief et fait au mieux une vague au dessus du déco, au pire une amorce de rouleau a toi de voir si ces conditions sont intéressantes pour se poser au déco.

dans cette situation, et dans la mesure ou ce n’est pas trop turbulent je te conseillerais plutôt de jouer en soaring dans la lame d’air ascendante, sans pour autant chercher a être trop près du relief, en te mettant régulièrement face a la plaine pour juger de ta capacité a avancer, voir même chercher a monter, avancer dans la plaine et faire des exercices de tangage et roulis si la masse d’air est suffisamment stable, ou des exercices de descente rapide, puis une fois a l’altitude du déco, ou assez rapproché du relief, repartir en soaring et remonter au max de l’altitude possible et recommencer, si entre temps les conditions sont propices a une tentative de poser au déco vas y.

en ce qui concerne la question de la vitesse accéléré avec et sans oreilles, il y a eu plusieurs posts sur le sujet, et le consensus semble être que les oreilles ralentissent malgré tout la voile, d’autan plus en conditions laminaire ou ta trajectoire plus inclinée va avoir tendance a te faire rentrer dans le venturi, étant équipé d’un vario gps, cela peut être un exercice a faire pour comparer les valeurs réelles sous ton aile.

pour la partie attéro j’aurais plutôt eu tendance a dépasser franchement l’attéro avec toute la hauteur possible en restant en configuration classique, pour ensuite envisager une technique de descente rapide au moins a l’aplomb de l’attéro ce qui aurais même pu me permettre de trouver une zone descendante qui me ramène gentiment au sol sans avoir a toucher aux oreilles ou au 360

Je pense que la tu fais une analyse honnête et surtout pertinente de ton vol et surtout de ton niveau de pratique et pour ça bravo. karma+

Après les gars qui te dise sur un déco ; “C’est bon tu peux y aller !” c’est rarement eux qui transpirent quand les choses se compliquent ! :diable:

Les conseil de Paraseb, Fraclo, Steff24 et La Brune et ceux analogues sont les seuls qui doivent t’interpeller. Si on veut pousser un peu plus dans sa pratique, il faut y aller très progressivement et toujours dans des conditions idéales pour le nouvel exercice et non pas cumuler les nouveautés et difficulté dans le même exercice, sinon :vrac: et au mieux :affraid:

Tu dis à un moment que c’est laminaire et plus loin que tu étais occupé à garder le chiffon au-dessus de toi ce qui laisse supposer des conditions turbulentes, ce n’est pas cohérent, non ? :grat:

Ou encore tu parle du fait que accéléré ta voile vaut 45 Km/h, j’en déduit que c’est une EN A (pas de honte à ça bien sur) mais du coup je te pose la question, quelle est ton expérience ?
Tu parle de 20h de vol depuis début 2012, c’est bien mais pas non plus énorme. :vol:

Quand tu parle d’envoyer des 360 face planète, quel est le taux de chute atteint et pendant combien de temps les tiens tu ?

Tout simplement une fois aux oreilles accéléré avec ton taux de chute de 0,5 m/s, pourquoi pas tout simplement avancer en plaine et laisser tout doucement la planète revenir à toi. :banane:

Monter encore à 300 m horizontal de la crête ne signifie pas que encore 200 m ou même 1000 m plus loin cela ne finisse pas par descendre. Et surtout, puisque une de tes craintes était de passer derrière la crête, le fait d’avancer en plaine te mettait à l’abri déjà de ce risque.

Pour moi, il me semble évident que oui, ce jour la, tu devais t’éloigner de la crête.

Enfin (la je ne partage pas forcement l’avis de Steff24) avec du 23 Km/h en moyenne et 32 Km/h maximum annoncé à la balise mais avec un flux qui attaque une pente de 45° avec un angle de 45° (flux de N sur une pente orientée NO-SE) même avec une EN-A le risque de se faire reculer n’est pas encore vraiment présent. Le fait de ressentir de façon si forte cette crainte me laisse supposer que tu étais psychologiquement dépassé (ce qui peut arriver au meilleur pilote un jour ou il n’est pas en forme) par les conditions du moment. Quant on commence à psychoter, notre capacité à analyser et prendre les (bonnes) décision faiblit voire disparait. :sos:

Tu étais peut-être juste trop ambitieux ou pressé dans ta progression … Ce qui est sur, c’est que ce jour la sur ce site la ce n’était pas le moment pour toi de travailler la repose au sommet, cela aurait pu très mal finir ! :sos:

Bonne nuit,

@ Steph

Je suis sous une sol Prymus 2 … En B ou DHV 1, j’ai trouvé de tout

Le coup de l’ascenceur me fait direct penser au phénomène de compression/compression donc je fous pas mon cul derrière la crête.
Ensuite voyant que je peux pas reposer je file droit dans la plaine mais constatez par vous même sur le trace, je monte encore plus d’ou un doute. Surtout que vu le vent météo et les obstacles dans la pseudo plaine (je parle des p’tits volcans, mais regardez youtube) j’ai peur de prendre une baffe venant d’ailleur en m’avancant trop loin…

pis l’attéro a rien d’officiel , une belle vache oui !! en fait je sens la voile (et je la vois en bas a droite et derrière moi a un moment) qui fille sur le cotés avec les élévateurs gauches franco devant moi; et paye ton abattée de dieu !!! mains aux fesses, (premier pic après l’horyzontale), je rétabli et patatra rebelotte. Donc 360 engagé (visible en me faisant décaller) direct un prés.mais a un moment mon 3.6 s’arrette net ! :koi:

@wowo en fait j’ai fais bcp de kite et je crains le laminaire trop fort > idem en parapente.
garder le chiffon au dessus de moi c’est a la fin quand j’ai mangé mes tartines au beurre salé. concernant le taux de chute et mon niveau ??? dans cette configuration le vario je l’oubli… en 6.5 max sur l’enregistrement > cf trace

Juste fait attention à tes perceptions. Tu as la possibilité de fuir dos au relief. À moins d un cunim au dessus de la tête ça redescendra qquepart. Si tu as un vario GPS , tu peux voir la variation de ton taux de chute. Un zéro m/s 100 m plus bas ça descend bcp plus.

Autre petite analyse rapide des conditions du jour que tu nous as décrites: la balise annonce 23km/h, 32 max en rafale. 10km/h d’écart entre vent moyen et rafale, ça n’est plus du tout du laminaire!!! Généralement ça annonce aussi du bon thermique, en plaine. D’où peut-être cette impression de t’être “cogné à un mur” à certains moments (ce que j’appelle l’effet “mouche sur une vitre”), impression généralement suivie soit d’un bon ascenseur, soit d’une bonne reculade (des fois les deux…). D’ailleurs prendre 250m sur place rien qu’en dynamique :grat: . Et ça continue à monter en avançant: :grat: :grat:

Perso avec des conditions pareilles, j’hésite déjà à me mettre en l’air. Si ça renforce c’est accélo, et accélérer dans du thermique venté: :affraid: :vrac: …

Quand à reposer au déco avec des conditions pareilles, faudrait que je connaisse le site sur le bout des doigts pour m’y risquer et encore… Autrement, c’est direct en bas le plus loin possible du relief et en faisant gaffe au risque de gros gradient. D’où le deuxième conseil, parce que rentrer aux oreilles dans un bon gros gradient: :banane: :taupe:

Deuxième conseil (déjà évoqué par Stephb24): si ça continue à monter devant, et que tu n’as pas de nuages menaçants au-dessus: continue à avancer jusqu’à trouver une zone descendante (il y en a toujours une), et n’essaie pas de te battre pour descendre à tout prix là où ça monte. La solution des oreilles accélérées est la meilleure pour éviter de trop monter tout en continuant à dégager de la zone d’ascendance.