Cloué à la maison pour raison médicale et ayant le projet de changer ma sellette access air bag pour sellette de progression un peu plus réactive je me suis intéressé à la résistance à l’impact (qui tient une place importante dans mon cahier des charges) et suis allé chercher sur le site d’AIR Turquoise les résultats des tests de sellettes qui m’intéressaient (Pixair,gingo airlite,gin verso,karma 2, evo lite, dudek disco) et me suis rendu compte que les sellettes à airbag montraient une bien meilleure absorption à l’impact que les sellettes mousse bag (ça s’étage entre 17G et 23G pour les airbag et ça monte entre 30G et quasi 40G pour les mousse bag).
Je suis preneur de tous les avis
xavier
Il faut également prendre en considération la position de la poche de secours.
Pour moi il est hors de question d’avoir la poche au niveau des dorsales.
Les fabricants préfèrent cette position car il y a moins d’efforts à l’extraction en cas d’auto rotation. karma-
Rien n’est parfait et pour les airbag vs les moussebag c’est vrai aussi. De plus les résultats des tests d’homologation n’ont de valeur que dans le cadre normalisé du tests. Qu’en est il dans la vraie vie ?
Ici copie de mon avis tout perso à propos fait dans d’autres fils de discussion :
Citation de: Archaleon le Aujourd’hui à 08:24:57
[…]
[…]
Le probleme etant que les tests normalisée, comme sur la vidéo, ne testent qu’un choc bien dans l’axe sur les fesses… alors que beaucoup de nos impacts sont sur le dos, ou nous n’avons souvent qu’une protection réduite voir quasi inexistante…
Bref, les conditions des tests normalisés étant que très rarement pour ne pas dire exeptionnellement ou même jamais, les conditions dans lesquelles il pourrait nous arriver de tester dans un incident réel l’efficacité de l’amortissement de nos sellette. Il ne faut pas non plus trop focaliser sur le chiffre du résultat du test normalisé, il ne dit définitivement pas grand chose de l’état dans lequel nous nous ferons ramasser par les secours car nos accident ne repondent pas aux critères d’une norme.
Si vraiment notre sécurité physique nous est primordiale, il me semble qu’il est plus pertinent dans le choix de notre matériel de porter notre attention comment éviter l’accident plutôt que comment espérer en garder le moins de séquelle.
Notre matériel intervient autant/plus dans le préventif (éviter l’accident) que dans le curatif (amortir l’impact par ex.)
Choisissez d’abord votre sellette pour la capacité de contrôle sur votre aile qu’elle vous donne et même le confort donc la moindre fatigue qu’elle vous procure, cela vous évitera peut-être d’avoir à vérifier les promesse du constructeur sur sa capacité d’amortissement (dans le cadre de la norme)
Même la possibilité qu’elle offre de s’en défaire pour le cas d’un posé dans l’eau ou de sortir du cocon (s’il y a lieu) et de se redresser pour finir sur les jambes plutôt que sur le cul/dos me semble plus intéressant que les “g” de différences aux test d’homologation.
Lors d’un Rasmo récent, un concepteur/constructeur de sellette a clairement dit : "Une homologation n’est en aucun cas une garantie de sécurité.
C’est pour les sellettes comme pour les ailes, une obligation legale et/ou commerciale (suivant les règles du pays ou c’est prévu à la vente) et avec les ailes on voit bien ces dernières années, le peu de crédit que l’on peut encore accorder à la simple lettre de catégorisation au-travers des tests d’homologation alors comment s’imaginer que le simple chiffre du pic lors de l’impact au test d’homologation aurait plus de sens.
Je connais une personne qui a été sauvée du drame par un excellent airbag (impact à plat dos sur le dur à 8,5 m/s).
A l’autre bout du spectre, je connais deux personnes qui ont eu des vertèbres fracturées en tapant sur le dos, à l’emplacement du secours non tiré (une dans le bas du dos, l’autre une cervicale).
Donc bien sûr une protection ne couvrira jamais tous les cas possibles et il y a une grande part d’incertitude dans son effet.
Mais bien sûr il y a de réelles différences entre les protections et la manière dont elles remplissent leur rôle.
A mon avis, il est capital de s’y intéresser lors du choix d’une nouvelle sellette.
Le choix final sera comme toujours un compromis prenant en compte les autres éléments importants pour vous.
Pour l avoir vecu le moussebag sera plus efficace pour les sorties foireuses de deco là ou l airbag n aura pas le temps de gonfler.
En plus là où tu voles c est assez abrasif .
Apres si tu te prend un gros vrac peut etre que l airbag est plus efficace.
La seule fois où j’ai cartonné, c’était… retour à la pente sur les pieds. Deux vertèbres explosées. De toutes façons, ça valait mieux que sur le dos avec les protections de l’époque (1994).
Plumocum a raison: en parapente, faut pas s’gaufrer.
La résistance à l’impact est effectivement mesurée en position assise, et aussi à une seule hauteur définie pour le test (1,65m).
Que se passe-t-il si on tombe de 1m droit sur les fesses (protections trop “dure” par exemple)?
Que se passe-t-il si on tombe de 2,5m droit sur les fesses (protections trop “molles” par exemple)?
On ne sait pas. En tout cas le test d’homologation ne nous dit rien du tout.
Je reste persuadé que quelque soit la hauteur de chute, l’airbag, qui en plus couvre mieux le dos bien souvent, est plus efficace pour l’absorption des chocs, pour notre colonne, quelque soit la hauteur… A condition qu’il soit gonflé!
L’accélération est directement proportionnelle à l’épaisseur déformée pendant le choc (énergie cinétique, donc carré de la vitesse, divisée par la distance de ralentissement). Donc un airbag bien conçu pour l’énergie souhaitée et bien gonflé de 30cm d’épaisseur devrait diviser le nombre de G par 2 celui d’une mousse de 15cm, qui s’écrasera jusqu’à 0cm pendant l’impact, si je ne me trompe pas).
Mais: la plupart des impacts se font en sortie de déco je pense (à vérifier quand même), et souvent dans le vent. Typiquement, l’airbag n’est pas encore gonflé.
Si tu tapes en autorot (donc pilote en marche arrière, et d’ailleurs sur le dos), l’airbag n’est pas gonflé.
Si tu tapes en vol droit mais twisté (donc en marche arrière), l’airbag n’est pas gonflé.
Ca reste donc un choix qu’on doit faire seul, aussi en fonction de sa façon de voler, des sites de pratique…
Je vole avec une petite mousse trop fine sous les fesses. Et je ne veux surtout pas impacter (parce qu’avec mon dos, je ne me sens pas de tomber même de 1,65m en chute libre le cul sur la mousse).
Note: les airbags gonflables avant le vol… ont intérêt à avoir une valve de sécurité calibrée qui maintient bien la pression interne pour être efficaces. Ou alors il est plus prudent d’avoir un manomètre au gonflage, et de savoir à quelle altitude (et donc quelle pression atmosphérique) on va taper avant que ça n’arrive.
Pas vrai, dans le vent un airbag bien foutu gonfle rien qu’en se levant face au flux ou au moins dès la première foulée.
Le reste pas vrai non plus, les airbags bien foutus restent suffisamment alimentés selon toutes les trajectoires.
Le terme clé là-dedans c’est “bien foutu”. Choisissez la qualité !
Et le premier exemple que je cite, la trajectoire est verticale à plat dos, c’est un ancien modèle plus commercialisé depuis longtemps… et ça marche ! Juste l’entrée d’air était bien conçue…
On peut faire mieux encore maintenant avec les airbags sans entrée d’air (c’est un de mes choix personnels).
Et ça je pense que c’est du fantasme. Je pense que la marge de fonctionnement pour un bon résultat est suffisamment grande pour qu’un gonflage approximatif suffise dans tous les cas de figures.
Personnellement je ne ferais pas encore confiance à cette technologie car je ne la connais pas assez et qu’en plus j’aurais peur des crevaisons par épineux, mais quand je vois un constructeur comme Skywalk l’utiliser, ça éveille mon intérêt.
Tu as raison, c’est mieux formulé: à utiliser de préférence quand on connait les conséquences des changements de pression externe sur l’amortissement (t’as quand même vu l’effet de la pression externe sur ta bouteille d’eau fermée quand tu l’emportes de 300 à 3000m?).
Je parie lourd que ton coussin d’air gonflé à la préconisation à 1000m te fera sortir de l’homologation à 3000, et peut-être même à 0. Pour des simples raisons de distance de décélération. Mais je n’ai jamais testé.
Le mieux reste l’airbag “prégonflé”, avec des joncs par exemple. A mon avis à moi tout seul, je ne demande pas d’avoir le même que moi!
Oui. Un airbag bien foutu. J’en ai aussi des soit-disant bien foutus qui ne gonflent jamais juste parce que je croise les jambes. Et des bien foutus officiels qui de toute façon n’ont pas encore eu le temps de gonfler quand tu te fais arracher en face voile… et retour à la pente (avant d’avoir fait 10m en marche avant).
Il n’y a pas de solution idéale encore. Je ne pense pas. Pour moi, les combos moussebag / airbag sont encore les moins pires.
Mais chacun son choix, en connaissance de cause.
Je me dis, mais je n’en sais rien, que sur ces airbags pré-gonflés l’amortissement repose sur l’élasticité de l’enveloppe. Donc il faut avoir la bonne qualité de matériau.
Une enveloppe raide (non-élastique, cas de la bouteille d’eau) reviendrait il me semble à avoir un morceau de bois dans le dos en cas de choc. Non ?
Je viens de regarder chez Skywalk, ils disent de gonfler la protection jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus contenir d’air. Très vague donc.
Donc à priori (et j’insiste sur le terme car je n’ai aucune certitude en la matière) ces sellettes (je ne cite pas de nom exprès) qui proposent un airbag qui se prégonflent par déploiement de structures internes seraient une bonne solution?
Je ne peux pas me permettre de trop insister sur des recommandations directes.
Mon choix personnel s’est porté pour une de mes sellettes, sur un modèle assez simple, confortable, précis en appuis pour le pilotage et protégé par un airbag préformé et sans entrée d’air.
C’est un compromis qui est bon pour moi (pratique loisirs et pas de vol en conditions extrêmes) mais qui pourrait être meilleur : l’airbag pourrait remonter plus haut dans le dos.
Je ne connais pas grand-chose à ces dispositifs de protection.
Mais il y a un élément dont on n’a pas parlé jusqu’ici : l’encombrement !
Je crois avoir compris (mais je me trompe peut-être ?) qu’un Moussebag est bien plus volumineux qu’un Airbag, puisqu’il ne se remplit pas et qu’il est déjà “plein” !
Si on a du matériel vraiment léger comme le mien, il me semble que l’Airbag est un choix plus cohérent avec ce type de matériel (?).
Personnellement je vole avec une Radicale 2 de SupAir (c’est mon unique sellette) et je fixe dessus l’Airbag amovible qui va avec lorsque je vole sur site (principalement à Sainte-Victoire) et je l’enlève pour mes vols rando en moyenne montagne ou pour mes vols en haute montagne.
j’ai toujours été étonné de l’amalgame entre le volume et la masse.
par ailleurs et pour en revenir au titre “résistance au choc différente selon air bag vs mousse bag?” il faut envisager
les chocs desaxés (et pas que avant/arrière, mais aussi droite/gauche)
les chocs répétés
- cycle de petits chocs
- réutilisation du matériel après un impact.
A l’époque () la mousse était bien plus performante que l’airbag sur chacun de ces critères (tout en ayant un poids comparable) … toutes choses égales par ailleurs.
() depuis, la mode -et uniquement la mode- a poussé aux nues les airbag. Ils ont certainement fait des progrès.