[quote=“viminisme,post:1,topic:40506”]
Mme POB met son grain de sel : les baleines de sg sont la plupart du temps en ferraille et elles sont inusables. Ce qui s’use, c’est la gaine de tissu autour, notamment aux extrémités. C’est pour ça que les baleines ont des embouts de plastique.
Cela finit quand même par s’user et comme c’est dans les vieux souts qu’on est le mieux, on fait de la couture pour réparer.
Les baleines de guêpières sont en plastique et elles ne s’usent pas non plus, mais aux extrémités elles agressent le tissu, très fin le plus souvent. Idem celles des bons porte-jarretelles.
Voilà pour l’information des fétichistes de lingerie féminine.
On peut en effet se poser la question de l’usure des extrados au regard des tunnels des joncs de renfort.
Paul Amiell, qui construit lui-même ses voiles, utilise pour faire ses joncs du rotofil de débroussailleuse, dont il taille les extrémités pour leur donner une forme hémisphérique. Cela évite qu’à l’usage il y ait trop de contraintes sur les coutures. Il a volé avec son prototype AVANT de fermer les tunnels des joncs, lesquels n’ont jamais bougé.
Cela ne préjuge pas de l’usure des tunnels sur l’extrados.
Quand on regarde voler une voile avec des joncs, la surface d’extrados est tout à fait normale, on n’a pas l’impression que les joncs fassent saillie. Je suppose que les constructeurs ont pensé à ce problème tout simple de couture. En tout cas, il est souhaitable que tous les pilotes prennent un soin méticuleux de leurs voiles, tant au pliage que lors du contact avec des sols abrasifs.
Pour finir, il y a un fossé entre la Golden 3 et la Mentor 2 question pilotage et performances. Pour éclairer le choix, rien ne vaut l’avis d’un professionnel averti avant de faire des essais, en conditions toniques. Un moindre plouf par air calme ne pouvant pas donner d’informations pertinentes.
Bons vols à tous.